ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

ANZU CHAT-FANTÔME - Ciné Cosy - 2024-08-23

Ciné Cosy - vendredi 23 août à 13h15

ANZU CHAT-FANTÔME de Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU - Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - 2024-08-25

Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - dimanche 25 août à 15h30

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU de Gints Zilbalodis

LA GUERRE EST DÉCLARÉE - Soirée rencontre - 2024-09-10

Soirée rencontre - mardi 10 septembre à 20h00

LA GUERRE EST DÉCLARÉE de Valérie Donzelli

LA THÉORIE DU BOXEUR - Ciné doc - 2024-09-19

Ciné doc - jeudi 19 septembre à 20h00

LA THÉORIE DU BOXEUR de Nathanaël Coste

SHUTTER ISLAND - Martin Scorsese

A PROPOS

Cauchemar claustrophobe, entre Hitchcock et Lynch, Shutter Island est l’adaptation du très remarqué thriller de Denis Lehane, publié en 2003, et dont le film de Martin Scorsese reprend les éléments essentiels : entre autres, l’hôpital psychiatrique ultra-sécurisé qui abrite des malades particulièrement inquiétants, la disparition d’une patiente, le duo de policiers qui débarquent sur l’île pour résoudre cette ténébreuse affaire. On n’en dira pas plus. Pour le réalisateur américain, l’adaptation de ce roman est l’occasion de renouer avec un genre qu’il n’avait plus exploré depuis Les Nerfs avec vif (1991), avec Nick Nolte et Robert De Niro. Le microcosme inquiétant que constitue cette communauté de détenus et de soignants dans une prison insulaire permet à Scorsese de brouiller les pistes entre folie et raison, perdant le spectateur dans un labyrinthe impossible à quitter, dont les lieux ne sont que la matérialisation symbolique. Magnifié par la superbe photographie de Robert Richardson, qui donne au paysage insulaire une dimension post-apocalyptique, le long-métrage met en scène la terrible épreuve que subit le marshals Daniels (transcendé par la performance de DiCaprio). Celle-ci peut se lire, a priori, comme la déstabilisation ultime d’une rationalité confrontée à une expérience indicible. On a bien écrit "a priori"... Dès l’arrivée du ferry perçant la brume épaisse, référence évidente au mythe du "vaisseau fantôme", le spectateur est immergé dans une ambiance fantastique que Scorsese maîtrise de bout en bout : les rebondissements s’enchaînent, qu’on ne dévoilera pas, les scènes mémorables permettent une lecture symbolique des événements qui adviennent, où les références au nazisme côtoient les peurs les plus archaïques de l’humanité que réactivent les malades aux pulsions incontrôlables. Le talent de Scorsese est d’entremêler ces références "macroscopiques" avec le parcours individuel d’un héros qui, lui-même, a vécu un drame, dont les conséquences se font sentir... jusqu’au twist final, un des plus stupéfiants que l’on ait vus ces dernières années, catalysé par la performance de l’excellent Ben Kingsley, en terrifiant médecin. Assurément, son meilleur rôle depuis La Jeune fille et la Mort de Roman Polanski.
Jérémy Gallet (avoiralire.com)

Cinélégende
lundi 19 février 2024 à 20h00

Magouilles et débrouille - conscience : délit de culpabilité

Présentation et débat en présence de Louis Mathieu, Cinéma Parlant et Pierre Streliski, psychiatre et psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause Freudienne

Séance organisée en collaboration avec l'association Cinélégende et l'association Cinéma Parlant


SHUTTER ISLAND

de Martin Scorsese

Avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley
USA - 2009 - 2h18 - Version originale sous-tiitrée - Interdit aux moins de 12 ans

1954... Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule, marshals fédéraux, sont appelés sur Shutter Island, une île où a été aménagé un hôpital psychiatrique chargé de s'occuper des malades souffrant de graves troubles mentaux et ayant commis des meurtres. Une des patientes a disparu de l'établissement...

A PROPOS

Cauchemar claustrophobe, entre Hitchcock et Lynch, Shutter Island est l’adaptation du très remarqué thriller de Denis Lehane, publié en 2003, et dont le film de Martin Scorsese reprend les éléments essentiels : entre autres, l’hôpital psychiatrique ultra-sécurisé qui abrite des malades particulièrement inquiétants, la disparition d’une patiente, le duo de policiers qui débarquent sur l’île pour résoudre cette ténébreuse affaire. On n’en dira pas plus. Pour le réalisateur américain, l’adaptation de ce roman est l’occasion de renouer avec un genre qu’il n’avait plus exploré depuis Les Nerfs avec vif (1991), avec Nick Nolte et Robert De Niro. Le microcosme inquiétant que constitue cette communauté de détenus et de soignants dans une prison insulaire permet à Scorsese de brouiller les pistes entre folie et raison, perdant le spectateur dans un labyrinthe impossible à quitter, dont les lieux ne sont que la matérialisation symbolique. Magnifié par la superbe photographie de Robert Richardson, qui donne au paysage insulaire une dimension post-apocalyptique, le long-métrage met en scène la terrible épreuve que subit le marshals Daniels (transcendé par la performance de DiCaprio). Celle-ci peut se lire, a priori, comme la déstabilisation ultime d’une rationalité confrontée à une expérience indicible. On a bien écrit "a priori"... Dès l’arrivée du ferry perçant la brume épaisse, référence évidente au mythe du "vaisseau fantôme", le spectateur est immergé dans une ambiance fantastique que Scorsese maîtrise de bout en bout : les rebondissements s’enchaînent, qu’on ne dévoilera pas, les scènes mémorables permettent une lecture symbolique des événements qui adviennent, où les références au nazisme côtoient les peurs les plus archaïques de l’humanité que réactivent les malades aux pulsions incontrôlables. Le talent de Scorsese est d’entremêler ces références "macroscopiques" avec le parcours individuel d’un héros qui, lui-même, a vécu un drame, dont les conséquences se font sentir... jusqu’au twist final, un des plus stupéfiants que l’on ait vus ces dernières années, catalysé par la performance de l’excellent Ben Kingsley, en terrifiant médecin. Assurément, son meilleur rôle depuis La Jeune fille et la Mort de Roman Polanski.
Jérémy Gallet (avoiralire.com)



Cinélégende - SAISON 2023-2024
lundi 2 octobre à 20h00
THE PROGRAM de Stephen Frears
lundi 4 décembre à 20h00
BIG EYES de Tim Burton
lundi 1 janvier à 20h00
GILDA de Charles Vidor
lundi 19 février à 20h00
SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese
mercredi 22 mai à 20h00
INTERSTELLAR de Christopher Nolan
mercredi 22 mai à 20h00
BLACK SWAN de Darren Aronofsky
mercredi 22 mai à 20h00
L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli