ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Après l’étrange et réjouissant "Grand Paris", découvert à l’Acid Cannes en 2022, Martin Jauvat est revenu sur la Croisette côté Semaine de la critique, avec une comédie barrée au titre intrigant : "Baise-en-ville". Un titre correspondant à ces petites sacoches pour hommes, qui permettaient d’avoir ses affaires sur soi au cas où la soirée aboutirait à découcher. À partir d’un pitch tout aussi barré (un jeune homme pas doué en amour et n’ayant pas de voiture doit séduire tous les soirs une femme différente, pour qu’elle l’héberge à proximité de son lieu de travail d’un soir : une villa à nettoyer, suite à une fête), il signe une comédie réjouissante, pleine d’idées saugrenues. Il endosse de plus lui-même le rôle d’un personnage principal, sorte de Droopy maladroit et attachant, et offre un rôle à Emmanuelle Bercot (la professeure d’auto-école) dans lequel elle semble s’amuser comme rarement.
Si le film est si sympathique, c’est d’abord qu’il s’amuse des dérives du monde du travail actuel. On apprend au début que Sprite va être « le stagiaire du stagiaire », et on se délecte ensuite des petits boulots louches qu’il pourrait endosser… sans aucun bagage. Avec un beau frère (Walid) adepte des jeux de mots minables (« c’est walidé », « travail famille patrique »…) William Lebghil cède le rôle du boss lunaire à Sébastien Chassagne, dont les explications sur le fonctionnement de Allo Nettoyo sont un régal (les catégories de fêtes, la mise à disposition d’un micro…). Ajoutez à cela de nombreux gags élaborés autour des expériences sexuelles malheureuses du héros, avec au passage quelques répliques vouées à devenir cultes, et vous aurez la recette d’un potentiel hit au box-office.
Olivier Bachelard (Abus de ciné)
Avant-première / Festival Télérama
mardi 27 janvier
à 20h00
4€ avec le pass Télérama
Sortie le 28 Janvier 2026
BAISE-EN-VILLE
de Martin Jauvat
avec Martin Jauvat, Emmanuelle Bercot, William Lebghil
France - 2025 - 1h34 - Cannes 2025
Quand sa mère menace de le virer du pavillon familial s’il ne se bouge pas les fesses, Sprite se retrouve coincé dans un paradoxe : il doit passer son permis pour trouver un taf, mais il a besoin d'un taf pour payer son permis. Heureusement, Marie-Charlotte, sa monitrice d'auto-école, est prête à tout pour l'aider - même à lui prêter son baise-en-ville. Mais... C'est quoi, au fait, un baise-en-ville ?
https://le-pacte.com/france/film/baise-en-ville
A PROPOS
Après l’étrange et réjouissant "Grand Paris", découvert à l’Acid Cannes en 2022, Martin Jauvat est revenu sur la Croisette côté Semaine de la critique, avec une comédie barrée au titre intrigant : "Baise-en-ville". Un titre correspondant à ces petites sacoches pour hommes, qui permettaient d’avoir ses affaires sur soi au cas où la soirée aboutirait à découcher. À partir d’un pitch tout aussi barré (un jeune homme pas doué en amour et n’ayant pas de voiture doit séduire tous les soirs une femme différente, pour qu’elle l’héberge à proximité de son lieu de travail d’un soir : une villa à nettoyer, suite à une fête), il signe une comédie réjouissante, pleine d’idées saugrenues. Il endosse de plus lui-même le rôle d’un personnage principal, sorte de Droopy maladroit et attachant, et offre un rôle à Emmanuelle Bercot (la professeure d’auto-école) dans lequel elle semble s’amuser comme rarement.
Si le film est si sympathique, c’est d’abord qu’il s’amuse des dérives du monde du travail actuel. On apprend au début que Sprite va être « le stagiaire du stagiaire », et on se délecte ensuite des petits boulots louches qu’il pourrait endosser… sans aucun bagage. Avec un beau frère (Walid) adepte des jeux de mots minables (« c’est walidé », « travail famille patrique »…) William Lebghil cède le rôle du boss lunaire à Sébastien Chassagne, dont les explications sur le fonctionnement de Allo Nettoyo sont un régal (les catégories de fêtes, la mise à disposition d’un micro…). Ajoutez à cela de nombreux gags élaborés autour des expériences sexuelles malheureuses du héros, avec au passage quelques répliques vouées à devenir cultes, et vous aurez la recette d’un potentiel hit au box-office.
Olivier Bachelard (Abus de ciné)

