ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

RÉSERVE NATURELLE RÉGIONALE DES COTEAUX DU PONT BARRÉ - Ciné doc - 2025-10-09

Ciné doc - jeudi 09 octobre à 20h00

RÉSERVE NATURELLE RÉGIONALE DES COTEAUX DU PONT BARRÉ de Jean-Paul Gislard

NOUVELLE VAGUE - Ciné Cosy - 2025-10-10

Ciné Cosy - vendredi 10 octobre à 14h00

NOUVELLE VAGUE de Richard Linklater

ONE TO ONE : JOHN & YOKO - Ciné Rock - 2025-10-12

Ciné Rock - dimanche 12 octobre à 18h00

ONE TO ONE : JOHN & YOKO de Kevin Macdonald & Sam Rice-Edwards

L'INCROYABLE FEMME DES NEIGES - Avant première / Rencontre - 2025-10-13

Avant première / Rencontre - lundi 13 octobre à 20h00

L'INCROYABLE FEMME DES NEIGES de Sébastien Betbeder

13 / DANCING DAYDREAM / L'AMALGAME / EXEUNT / LE PETIT PHOTOGRAPHE - Courts métrages - 2025-10-18

Courts métrages - samedi 18 octobre à 09h45

13 / DANCING DAYDREAM / L'AMALGAME / EXEUNT / LE PETIT PHOTOGRAPHE

LE SECRET DES MÉSANGES - Ciné goûter / Avant-première - 2025-10-21

Ciné goûter / Avant-première - mardi 21 octobre à 14h00

LE SECRET DES MÉSANGES de Antoine Lanciaux

HORUS PRINCE DU SOLEIL - Soirée CinéConf - 2025-10-21

Soirée CinéConf - mardi 21 octobre à 20h00

HORUS PRINCE DU SOLEIL de Isao Takahata

SPRINGSTEEN : DELIVER ME FROM NOWHERE - Ciné Rock - 2025-10-22

Ciné Rock - mercredi 22 octobre à 20h30

SPRINGSTEEN : DELIVER ME FROM NOWHERE de Scott Cooper

L'HOMME QUI RÉTRÉCIT - La soirée qui rétrécit - 2025-10-24

La soirée qui rétrécit - vendredi 24 octobre à 20h00

L'HOMME QUI RÉTRÉCIT de Jan Kounen

L'HOMME QUI RÉTRÉCIT de Jack Arnold

LE VIVANT QUI SE DÉFEND - Ciné Doc - 2025-10-27

Ciné Doc - lundi 27 octobre à 20h00

LE VIVANT QUI SE DÉFEND de Vincent Verzat

PARANORMAL ACTIVITY - Plans Cultes - 2025-10-31

Plans Cultes - vendredi 31 octobre à 20h00

PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli

REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza

LES ANTILLES EMPOISONNEES LA BANANE ET LE CHLORDECONE - Ciné Doc - 2025-11-03

Ciné Doc - lundi 03 novembre à 20h00

LES ANTILLES EMPOISONNEES LA BANANE ET LE CHLORDECONE de Nicolas Glimois

LAZARE SILBERMANN - Ciné Doc - 2025-11-06

Ciné Doc - jeudi 06 novembre à 14h00

LAZARE SILBERMANN de Benjamin Silvestre

SOUND OF METAL - Soirée Rencontre - 2025-11-17

Soirée Rencontre - lundi 17 novembre à 20h00

SOUND OF METAL de Darius Marder

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE - Plans Cultes - 2025-11-18

Plans Cultes - mardi 18 novembre à 20h00

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE de Steven Spielberg

ON VOUS CROIT - Soirée Rencontre - 2025-11-20

Soirée Rencontre - jeudi 20 novembre à 20h00

ON VOUS CROIT de Charlotte Devillers & Arnaud Dufeys

UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE - Ciné Classique - 2025-11-23

Ciné Classique - dimanche 23 novembre à 18h00

UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE de Ettore Scola

STUPS - Ciné Doc - 2025-12-15

Ciné Doc - lundi 15 décembre à 20h00

STUPS de Alice Odiot & Jean-Robert Viallet

THE TRUMAN SHOW - Plans Cultes - 2025-12-16

Plans Cultes - mardi 16 décembre à 20h00

THE TRUMAN SHOW de Peter Weir

THE MASK de Chuck Russell

ORANGE MÉCANIQUE - Plans Cultes - 2026-01-13

Plans Cultes - mardi 13 janvier à 20h00

ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick

LE MAGNIFIQUE - Plans Cultes - 2026-03-10

Plans Cultes - mardi 10 mars à 20h00

LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca

LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST - Plans Cultes - 2026-04-07

Plans Cultes - mardi 07 avril à 20h00

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION - Plans Cultes - 2026-04-14

Plans Cultes - mardi 14 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE - Plans Cultes - 2026-04-21

Plans Cultes - mardi 21 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE de Sergio Leone

BOOGIE NIGHTS - Plans Cultes - 2026-05-05

Plans Cultes - mardi 05 mai à 20h00

BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson

JIMMY'S HALL - Ken Loach

A PROPOS

Plongée dans les conflits intimes d’une Irlande populaire déchirée et ambivalente. 
Présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2014, Jimmy’s Hall, du propre aveu de Ken Loach, est sans doute son film ultime. Une dernière fois, Loach apporte une nouvelle pierre à l’édifice politique qu’il a patiemment construit, notamment dans ses films historiques : les rares victoires des forces populaires (ouvrières, paysannes) leur ont toujours été volées par une gauche centriste attirée par le seul pouvoir.
C’était déjà le sujet du Vent se lève, le film qui lui valut la Palme d’or en 2006, où Loach montrait que les nouveaux maîtres de l’Irlande (en gros, les dirigeants de l’IRA), après l’indépendance de 1922, avaient utilisé les même méthodes que les Anglais pour mater les extrêmes.
C’était aussi celui, dans un autre pays, de Land and Freedom (1995), où Loach rendait responsables les communistes espagnols des luttes intestines et sanglantes avec les anarchistes qui avaient entraîné la défaite des forces républicaines pendant la guerre d’Espagne de 1936.
Dans Jimmy’s Hall, l’action se déroule à nouveau en Irlande, en 1932, dans le comté de Leitrim. Une salle de danse, sorte de patronage ou de centre culturel avant l’heure, devient l’enjeu d’un conflit. D’un côté, l’évêque, qui y voit un lieu de débauche, de “communisme” et surtout d’acculturation qui risquerait de menacer la mainmise du catholicisme sur la population. De l’autre, le propriétaire et fondateur du lieu, Jimmy Gralton (Barry Ward), un activiste de retour au pays pour s’occuper de sa mère et de leur ferme (l’histoire est inspirée de faits réels), après dix ans d’exil aux Etats-Unis.
Or le gouvernement, par intérêt, a fait alliance avec l’Eglise et les propriétaires terriens et voit ce conflit d’un mauvais œil. Jimmy (et Ken Loach…) va réveiller et concentrer toutes les contradictions de l’Etat irlandais.
Comme souvent dans les films historiques de Loach, la direction d’acteurs est assez figée, les dialogues très didactiques. Mais au milieu de ce théâtre un peu engoncé, le film prend vie à plusieurs occasions. D’abord dans les séances de danse et de musique (jazz et folk irlandais – que l’Eglise réprouvait alors). Et puis dans cette scène bouleversante où la mère de Jimmy Gralton propose du thé aux policiers venus arrêter et expulser une nouvelle fois son fils du pays.
Elle les connaît tous depuis qu’ils sont nés. La suite prouvera que l’hospitalité de la vieille dame était très retorse, mais cette scène à elle seule sent le vrai, l’intime, la réalité d’un peuple où les liens affectifs peuvent être très ambivalents entre les membres d’une communauté tiraillée depuis des siècles. On retrouve dans ces moments le Loach qu’on a toujours aimé. Nous lui souhaitons longue vie.
Jean-Baptiste Morain - Les Inrockuptibles

Cinélégende
lundi 1 décembre à 20h00

Exils - Mal du pays

Présentation et débat en présence de Louis Mathieu, Cinéma Parlant

Séance organisée en collaboration avec l'association Cinélégende et l'association Cinéma Parlant


JIMMY'S HALL

de Ken Loach

avec Barry Ward, Simone Kirby, Jim Norton
Angleterre - 2014 - 1h46 - VOST

1932 - Après un exil de 10 ans aux États-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s'occuper de la ferme familiale.
L'Irlande qu'il retrouve, une dizaine d'années après la guerre civile, s'est dotée d'un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis…
Suite aux sollicitations des jeunes du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l'Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le "Hall", un foyer ouvert à tous où l'on se retrouve pour danser, étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l'influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.
https://www.facebook.com/JimmysHallFilm?fref=ts

A PROPOS

Plongée dans les conflits intimes d’une Irlande populaire déchirée et ambivalente. 
Présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2014, Jimmy’s Hall, du propre aveu de Ken Loach, est sans doute son film ultime. Une dernière fois, Loach apporte une nouvelle pierre à l’édifice politique qu’il a patiemment construit, notamment dans ses films historiques : les rares victoires des forces populaires (ouvrières, paysannes) leur ont toujours été volées par une gauche centriste attirée par le seul pouvoir.
C’était déjà le sujet du Vent se lève, le film qui lui valut la Palme d’or en 2006, où Loach montrait que les nouveaux maîtres de l’Irlande (en gros, les dirigeants de l’IRA), après l’indépendance de 1922, avaient utilisé les même méthodes que les Anglais pour mater les extrêmes.
C’était aussi celui, dans un autre pays, de Land and Freedom (1995), où Loach rendait responsables les communistes espagnols des luttes intestines et sanglantes avec les anarchistes qui avaient entraîné la défaite des forces républicaines pendant la guerre d’Espagne de 1936.
Dans Jimmy’s Hall, l’action se déroule à nouveau en Irlande, en 1932, dans le comté de Leitrim. Une salle de danse, sorte de patronage ou de centre culturel avant l’heure, devient l’enjeu d’un conflit. D’un côté, l’évêque, qui y voit un lieu de débauche, de “communisme” et surtout d’acculturation qui risquerait de menacer la mainmise du catholicisme sur la population. De l’autre, le propriétaire et fondateur du lieu, Jimmy Gralton (Barry Ward), un activiste de retour au pays pour s’occuper de sa mère et de leur ferme (l’histoire est inspirée de faits réels), après dix ans d’exil aux Etats-Unis.
Or le gouvernement, par intérêt, a fait alliance avec l’Eglise et les propriétaires terriens et voit ce conflit d’un mauvais œil. Jimmy (et Ken Loach…) va réveiller et concentrer toutes les contradictions de l’Etat irlandais.
Comme souvent dans les films historiques de Loach, la direction d’acteurs est assez figée, les dialogues très didactiques. Mais au milieu de ce théâtre un peu engoncé, le film prend vie à plusieurs occasions. D’abord dans les séances de danse et de musique (jazz et folk irlandais – que l’Eglise réprouvait alors). Et puis dans cette scène bouleversante où la mère de Jimmy Gralton propose du thé aux policiers venus arrêter et expulser une nouvelle fois son fils du pays.
Elle les connaît tous depuis qu’ils sont nés. La suite prouvera que l’hospitalité de la vieille dame était très retorse, mais cette scène à elle seule sent le vrai, l’intime, la réalité d’un peuple où les liens affectifs peuvent être très ambivalents entre les membres d’une communauté tiraillée depuis des siècles. On retrouve dans ces moments le Loach qu’on a toujours aimé. Nous lui souhaitons longue vie.
Jean-Baptiste Morain - Les Inrockuptibles