ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

ETUGEN - Soirée rencontre - 2023-06-06

Soirée rencontre - mardi 06 juin à 20h00

ETUGEN de Arnaud Riou & Maud Baigneres

LE CHÊNE - Ciné doc - 2023-06-07

Ciné doc - mercredi 07 juin à 18h00

LE CHÊNE de Michel Seydoux & Laurent Charbonnier

WAHOU ! - Cap ciné - 2023-06-09

Cap ciné - vendredi 09 juin à 15h15

WAHOU ! de Bruno Podalydès

WAHOU ! - Cap ciné - 2023-06-09

Cap ciné - vendredi 09 juin à 19h45

WAHOU ! de Bruno Podalydès

JEANNE DIELMAN 23 QUAI DU COMMERCE, 1080 BRUXELLES - Regards de femmes / Focus Delphine Seyrig - 2023-06-11

Regards de femmes / Focus Delphine Seyrig - dimanche 11 juin à 15h30

JEANNE DIELMAN 23 QUAI DU COMMERCE, 1080 BRUXELLES de Chantal Akerman

QUELQUE CHOSE À DIRE - Ciné doc - 2023-06-13

Ciné doc - mardi 13 juin à 20h00

QUELQUE CHOSE À DIRE de Christophe Le Poëc et Alain Clément

WE ARE COMING - CHRONIQUE D'UNE RÉVOLUTION FÉMINISTE - Ciné doc - 2023-06-15

Ciné doc - jeudi 15 juin à 20h00

WE ARE COMING - CHRONIQUE D'UNE RÉVOLUTION FÉMINISTE de Nina Faure

WAHOU ! - Ciné cosy - 2023-06-16

Ciné cosy - vendredi 16 juin à 13h15

WAHOU ! de Bruno Podalydès

PERFECT BLUE - Satoshi Kon

A PROPOS

Satoshi Kon est le Stanley Kubrick de l’animation, rien que ça !
Cette comparaison avec Stanley Kubrick n’est pas du tout là pour le « coup de projecteur » mais simplement pour nous montrer une composante sur laquelle repose l’œuvre entière : Le « Hollywood » japonais existe réellement et c’est dans « Perfect Blue » qu’on en trouve les éléments d’origine. Les animations, le génie de la mise en scène, les expressions et psychologie des personnages, la maîtrise de la réalité subjective,… ce n’est pas qu’un animé mais une œuvre … d’animation, en dépit d’avoir été le premier long métrage de Satoshi Kon. En effet, on oublie très vite qu’on regarde un dessin animé tellement ce travail de génie regorge de méthodes tirées plus du 7ème Art que du cartoon.
Si la formule semble très solennelle, c’est un hommage à l’animation japonaise que de le reconnaître : les approches singulières présentes dans ce film sont souvent recyclées dans les Blockbuster très récents. Ce sentiment que l’autre réalité est la vraie réalité (Inception), les jeux de schizophrénie (Black Swan), les hallucinations, la paranoïa, les méfaits et dangers d’internet, mais également les occupations dont traitent le film sont des sujets récurrents dans les œuvres populaires d’aujourd’hui. Au même titre qu’Akira, sur la forme comme sur le fond, Perfect Blue, atemporel, va ensemencer les esprits d’un certain nombres d’artistes réalisateurs et producteurs contemporains.
Perfect Blue n’est clairement pas un film à mettre dans toutes les mains. Nombre de scènes sont particulièrement trash, violentes et hyper-réalistes, dont une longue et terrible scène de viol face à une meute de fans enragés. Globalement, le film fait de nombreuses références au monde machiste qui entoure l’univers des idoles japonaises, souvent adolescentes et ingénues. Ici, l’héroïne est dépeinte comme un objet de jouissance et de plaisir au service d’un monde d’hommes.
Aujourd’hui encore, nombre d’idoles japonaises posent pratiquement nues pour les premières pages de magazines qu’on retrouvera dans les konbinis aux yeux de tous. Il n’est pas rare que des scandales éclatent, révélant les relations intimes entre de très jeunes idoles et leurs producteurs trois fois plus vieux qu’elles… En demi-teinte, le réalisateur dénonce cette tragique réalité qui peine à faire sa révolution. 20 ans après, on est encore bien loin de voir un #Metoo dans l’archipel. Quoi que, les choses bougent assurément.
japanization.org

Plans Cultes
mardi 12 avril 2022 à 20h00

Présenté par Romain Ollivier, librairie Azu Manga



PERFECT BLUE

de Satoshi Kon

Film d'animation
Japon - 1997 - 1h21 - VOST - Interdit aux moins de 12 ans

Mima est une icône pop, membre d'un « girls' band » à succès. Quand elle décide de quitter le groupe pour devenir vedette d'une série télévisée, ses fans se désolent. Aussitôt, sa vie tourne au cauchemar. Elle reçoit des messages menaçants sur Internet et d'inquiétants événements entourent Mima et ses proches : des hallucinations, des menaces et pire encore... des meurtres.
http://www.splendor-films.com/items/item/537

A PROPOS

Satoshi Kon est le Stanley Kubrick de l’animation, rien que ça !
Cette comparaison avec Stanley Kubrick n’est pas du tout là pour le « coup de projecteur » mais simplement pour nous montrer une composante sur laquelle repose l’œuvre entière : Le « Hollywood » japonais existe réellement et c’est dans « Perfect Blue » qu’on en trouve les éléments d’origine. Les animations, le génie de la mise en scène, les expressions et psychologie des personnages, la maîtrise de la réalité subjective,… ce n’est pas qu’un animé mais une œuvre … d’animation, en dépit d’avoir été le premier long métrage de Satoshi Kon. En effet, on oublie très vite qu’on regarde un dessin animé tellement ce travail de génie regorge de méthodes tirées plus du 7ème Art que du cartoon.
Si la formule semble très solennelle, c’est un hommage à l’animation japonaise que de le reconnaître : les approches singulières présentes dans ce film sont souvent recyclées dans les Blockbuster très récents. Ce sentiment que l’autre réalité est la vraie réalité (Inception), les jeux de schizophrénie (Black Swan), les hallucinations, la paranoïa, les méfaits et dangers d’internet, mais également les occupations dont traitent le film sont des sujets récurrents dans les œuvres populaires d’aujourd’hui. Au même titre qu’Akira, sur la forme comme sur le fond, Perfect Blue, atemporel, va ensemencer les esprits d’un certain nombres d’artistes réalisateurs et producteurs contemporains.
Perfect Blue n’est clairement pas un film à mettre dans toutes les mains. Nombre de scènes sont particulièrement trash, violentes et hyper-réalistes, dont une longue et terrible scène de viol face à une meute de fans enragés. Globalement, le film fait de nombreuses références au monde machiste qui entoure l’univers des idoles japonaises, souvent adolescentes et ingénues. Ici, l’héroïne est dépeinte comme un objet de jouissance et de plaisir au service d’un monde d’hommes.
Aujourd’hui encore, nombre d’idoles japonaises posent pratiquement nues pour les premières pages de magazines qu’on retrouvera dans les konbinis aux yeux de tous. Il n’est pas rare que des scandales éclatent, révélant les relations intimes entre de très jeunes idoles et leurs producteurs trois fois plus vieux qu’elles… En demi-teinte, le réalisateur dénonce cette tragique réalité qui peine à faire sa révolution. 20 ans après, on est encore bien loin de voir un #Metoo dans l’archipel. Quoi que, les choses bougent assurément.
japanization.org



Plans Cultes - SAISON 2022-2023
mardi 20 septembre à 20h00
CHRISTINE de John Carpenter
mardi 11 octobre à 20h00
SOLEIL VERT de Richard Fleischer
lundi 31 octobre à 20h00
RING de Hideo Nakata
DARK WATER de Hideo Nakata
mardi 15 novembre à 20h00
VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER de Michael Cimino
mardi 13 décembre à 19h30
L'ARMÉE DES 12 SINGES de Terry Gilliam
mardi 10 janvier à 20h00
BEETLEJUICE de Tim Burton
MARS ATTACKS ! de Tim Burton
mardi 14 février à 20h00
DIRTY DANCING de Emile Ardolino
mardi 14 mars à 19h30
LA FUREUR DU DRAGON de Bruce Lee
mardi 11 avril à 20h00
L'IMPASSE de Brian De Palma
mardi 9 mai à 20h00
MULHOLLAND DRIVE de David Lynch
mardi 9 mai à 20h00
DELIVRANCE de John Boorman
mardi 9 mai à 20h00
mardi 9 mai à 20h00
ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick
lundi 29 mai à 20h00
lundi 29 mai à 20h00
UNE NUIT EN ENFER de Hideo Nakata