ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

PRIMITIFS (SASQUATCH SUNSET) - Séance spéciale / Austin Days - 2025-07-04

Séance spéciale / Austin Days - vendredi 04 juillet à 20h00

PRIMITIFS (SASQUATCH SUNSET) de David & Nathan Zellner

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

PERFECT BLUE - Satoshi Kon

A PROPOS

Satoshi Kon est le Stanley Kubrick de l’animation, rien que ça !
Cette comparaison avec Stanley Kubrick n’est pas du tout là pour le « coup de projecteur » mais simplement pour nous montrer une composante sur laquelle repose l’œuvre entière : Le « Hollywood » japonais existe réellement et c’est dans « Perfect Blue » qu’on en trouve les éléments d’origine. Les animations, le génie de la mise en scène, les expressions et psychologie des personnages, la maîtrise de la réalité subjective,… ce n’est pas qu’un animé mais une œuvre … d’animation, en dépit d’avoir été le premier long métrage de Satoshi Kon. En effet, on oublie très vite qu’on regarde un dessin animé tellement ce travail de génie regorge de méthodes tirées plus du 7ème Art que du cartoon.
Si la formule semble très solennelle, c’est un hommage à l’animation japonaise que de le reconnaître : les approches singulières présentes dans ce film sont souvent recyclées dans les Blockbuster très récents. Ce sentiment que l’autre réalité est la vraie réalité (Inception), les jeux de schizophrénie (Black Swan), les hallucinations, la paranoïa, les méfaits et dangers d’internet, mais également les occupations dont traitent le film sont des sujets récurrents dans les œuvres populaires d’aujourd’hui. Au même titre qu’Akira, sur la forme comme sur le fond, Perfect Blue, atemporel, va ensemencer les esprits d’un certain nombres d’artistes réalisateurs et producteurs contemporains.
Perfect Blue n’est clairement pas un film à mettre dans toutes les mains. Nombre de scènes sont particulièrement trash, violentes et hyper-réalistes, dont une longue et terrible scène de viol face à une meute de fans enragés. Globalement, le film fait de nombreuses références au monde machiste qui entoure l’univers des idoles japonaises, souvent adolescentes et ingénues. Ici, l’héroïne est dépeinte comme un objet de jouissance et de plaisir au service d’un monde d’hommes.
Aujourd’hui encore, nombre d’idoles japonaises posent pratiquement nues pour les premières pages de magazines qu’on retrouvera dans les konbinis aux yeux de tous. Il n’est pas rare que des scandales éclatent, révélant les relations intimes entre de très jeunes idoles et leurs producteurs trois fois plus vieux qu’elles… En demi-teinte, le réalisateur dénonce cette tragique réalité qui peine à faire sa révolution. 20 ans après, on est encore bien loin de voir un #Metoo dans l’archipel. Quoi que, les choses bougent assurément.
japanization.org

Plans Cultes
mardi 12 avril 2022 à 20h00

Présenté par Romain Ollivier, librairie Azu Manga


PERFECT BLUE

de Satoshi Kon

Film d'animation
Japon - 1997 - 1h21 - VOST - Interdit aux moins de 12 ans

Mima est une icône pop, membre d'un « girls' band » à succès. Quand elle décide de quitter le groupe pour devenir vedette d'une série télévisée, ses fans se désolent. Aussitôt, sa vie tourne au cauchemar. Elle reçoit des messages menaçants sur Internet et d'inquiétants événements entourent Mima et ses proches : des hallucinations, des menaces et pire encore... des meurtres.
http://www.splendor-films.com/items/item/537

A PROPOS

Satoshi Kon est le Stanley Kubrick de l’animation, rien que ça !
Cette comparaison avec Stanley Kubrick n’est pas du tout là pour le « coup de projecteur » mais simplement pour nous montrer une composante sur laquelle repose l’œuvre entière : Le « Hollywood » japonais existe réellement et c’est dans « Perfect Blue » qu’on en trouve les éléments d’origine. Les animations, le génie de la mise en scène, les expressions et psychologie des personnages, la maîtrise de la réalité subjective,… ce n’est pas qu’un animé mais une œuvre … d’animation, en dépit d’avoir été le premier long métrage de Satoshi Kon. En effet, on oublie très vite qu’on regarde un dessin animé tellement ce travail de génie regorge de méthodes tirées plus du 7ème Art que du cartoon.
Si la formule semble très solennelle, c’est un hommage à l’animation japonaise que de le reconnaître : les approches singulières présentes dans ce film sont souvent recyclées dans les Blockbuster très récents. Ce sentiment que l’autre réalité est la vraie réalité (Inception), les jeux de schizophrénie (Black Swan), les hallucinations, la paranoïa, les méfaits et dangers d’internet, mais également les occupations dont traitent le film sont des sujets récurrents dans les œuvres populaires d’aujourd’hui. Au même titre qu’Akira, sur la forme comme sur le fond, Perfect Blue, atemporel, va ensemencer les esprits d’un certain nombres d’artistes réalisateurs et producteurs contemporains.
Perfect Blue n’est clairement pas un film à mettre dans toutes les mains. Nombre de scènes sont particulièrement trash, violentes et hyper-réalistes, dont une longue et terrible scène de viol face à une meute de fans enragés. Globalement, le film fait de nombreuses références au monde machiste qui entoure l’univers des idoles japonaises, souvent adolescentes et ingénues. Ici, l’héroïne est dépeinte comme un objet de jouissance et de plaisir au service d’un monde d’hommes.
Aujourd’hui encore, nombre d’idoles japonaises posent pratiquement nues pour les premières pages de magazines qu’on retrouvera dans les konbinis aux yeux de tous. Il n’est pas rare que des scandales éclatent, révélant les relations intimes entre de très jeunes idoles et leurs producteurs trois fois plus vieux qu’elles… En demi-teinte, le réalisateur dénonce cette tragique réalité qui peine à faire sa révolution. 20 ans après, on est encore bien loin de voir un #Metoo dans l’archipel. Quoi que, les choses bougent assurément.
japanization.org



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher
mercredi 7 mai à 20h00
LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca
LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner
mercredi 7 mai à 20h00
BRAZIL de Terry Gilliam
mercredi 7 mai à 20h00
THE TRUMAN SHOW de Peter Weir
THE MASK de Chuck Russell
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick
mercredi 7 mai à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
BODYGUARD de Mick Jackson
mercredi 7 mai à 20h00
LA PLANÈTE DES SINGES de Franklin J. Schaffner
jeudi 15 mai à 20h00
PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza