ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LES BADS GUYS 2 - Ciné Cosy - 2025-08-22

Ciné Cosy - vendredi 22 août à 13h15

LES BADS GUYS 2 de Pierre Perifel & Juan Pablo Sans

PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT - LA TRILOGIE PUSHER - 2025-08-24

LA TRILOGIE PUSHER - dimanche 24 août à 17h30

PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT de Nicolas Winding Refn

I LOVE PERU - Soirée Rencontre - 2025-09-02

Soirée Rencontre - mardi 02 septembre à 20h00

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

PROMESSE - Ciné Doc - 2025-09-04

Ciné Doc - jeudi 04 septembre à 20h00

PROMESSE de Laurène & Thomas Hug de Larauze

KIKI LA PETITE SORCIERE - Ciné Manga - 2025-09-07

Ciné Manga - dimanche 07 septembre à 16h00

KIKI LA PETITE SORCIERE de Hayao Miyazaki

LA PLANÈTE DES SINGES - Plans Cultes - 2025-09-16

Plans Cultes - mardi 16 septembre à 20h00

LA PLANÈTE DES SINGES de Franklin J. Schaffner

LA TERRE DES VERTUS - Ciné Doc - 2025-09-18

Ciné Doc - jeudi 18 septembre à 20h00

LA TERRE DES VERTUS de Vincent Lapize

LOUP Y ES-TU ? - Ciné Doc - 2025-09-23

Ciné Doc - mardi 23 septembre à 20h00

LOUP Y ES-TU ? de Clara Bouffartigue

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-09-25

Ciné Doc - jeudi 25 septembre à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

REQUIEM FOR A DREAM - Plans Cultes - 2025-10-07

Plans Cultes - mardi 07 octobre à 20h00

REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky

PARANORMAL ACTIVITY - Plans Cultes - 2025-10-31

Plans Cultes - vendredi 31 octobre à 20h00

PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli

REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE - Plans Cultes - 2025-11-18

Plans Cultes - mardi 18 novembre à 20h00

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE de Steven Spielberg

THE TRUMAN SHOW - Plans Cultes - 2025-12-16

Plans Cultes - mardi 16 décembre à 20h00

THE TRUMAN SHOW de Peter Weir

THE MASK de Chuck Russell

ORANGE MÉCANIQUE - Plans Cultes - 2026-01-13

Plans Cultes - mardi 13 janvier à 20h00

ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick

LE MAGNIFIQUE - Plans Cultes - 2026-03-10

Plans Cultes - mardi 10 mars à 20h00

LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca

LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST - Plans Cultes - 2026-04-07

Plans Cultes - mardi 07 avril à 20h00

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION - Plans Cultes - 2026-04-14

Plans Cultes - mardi 14 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE - Plans Cultes - 2026-04-21

Plans Cultes - mardi 21 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE de Sergio Leone

BOOGIE NIGHTS - Plans Cultes - 2026-05-05

Plans Cultes - mardi 05 mai à 20h00

BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson

REQUIEM FOR A DREAM - Darren Aronofsky

A PROPOS

Requiem for a Dream est typiquement ce genre de film qui laisse des traces indélébiles, ce genre de choc cinématographique dont on se souvient des années après sa vision, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Quiconque a vu Requiem for a dream a toujours en tête ses images percutantes, sa longue descente aux enfers finale, sa musique sublime signée Clint Mansell, dont les cuivres obsédants donnent au film une envergure hors du commun. Après un premier long-métrage très plébiscité (Pi), le jeune Darren Aronofsky confirme son aptitude à se saisir de sujets extrêmes, qu’il traite sans concession aucune. Il montre méticuleusement, avec un soin du détail glaçant (quotidien miséreux, décor crapoteux d’un quartier de Brooklyn, solitude qui transperce à chaque seconde, plaies qui déchirent la chair), comment toute forme de dépendance détruit l’individu.
Le parcours des quatre laissés-pour-compte du film est d’autant plus poignant qu’Aronofsky lui donne une dimension tragique : rien, semble-t-il, ne peut les détourner de l’issue fatale qui les attend, pas même les rêves, ni même l’amour filial ou passionnel qui anime pourtant Harry, Mary Ane et Sarah Goldfarb. Dès l’instant où l’aiguillon de la dépendance se fait sentir, chacun est plongé dans une spirale destructrice foudroyante, une sorte de voyage au bout d’eux-mêmes qui les conduira aux pires tortures (prison, gangrène du corps, folie dévorante) ou aux pires extrémités (Marion se vendant de la manière la plus honteuse possible pour obtenir une simple dose). Le film tend quelques perches d’espoir dérisoires à ses personnages, qu’il balaie aussitôt d’un revers de destin, avec violence, et le titre du film, magnifique, acquiert toute son ampleur.
Darren Aronofsky est assez ambitieux pour ne pas s’attacher à un seul exemple de drogue, dans sa conception et sa représentation les plus facilement repoussantes (l’héroïne, les piqures) : le cinéaste aborde le sujet dans son entier. Ainsi, il est autant question de la came que s’injecte Harry que des comprimés qu’avale sa mère pour maigrir, en passant par la bouffe, les programmes télé ou le sexe. Le réalisateur installe un malaise diffus et pernicieux, tandis que percent çà et là quelques éclairs d’humanité qui donnent au film une sincérité, une vérité qui vont bien au-delà de l’exercice de style (telle cette poignante confession de Sarah Goldfarb, consciente de sa solitude). Il faut saluer ici le jeu des acteurs, notamment celui de Jennifer Connelly, tout en retenue, et surtout d’Ellen Burstyn, proprement habitée.
Mais là où Aronofsky frappe fort, c’est par sa manière de traiter visuellement son sujet. La redoutable maîtrise technique dont il fait preuve se double d’une intelligence remarquable, qui le conduit à adapter le roman d’Hubert Selby Jr (qui collabora au scénario) avec un maximum d’effets modernes et radicaux, issus du vidéo clip : montage parallèle, split screen, succession d’images quasi subliminales, longues plages hypnotiques, plans en accéléré... Tous ces choix stylistiques, qui pourraient être identifiés à un style tape-à-l’œil vaguement nauséeux en d’autres contextes, sont ici retournés pour provoquer un véritable choc sensoriel et visuel, et trouvent une vraie puissance d’expression. À ce titre, Requiem for a dream se termine sur un pur morceau de bravoure d’une bonne demi-heure éprouvant pour les nerfs, un long moment de cauchemar où les personnages (et les spectateurs) sont plongés la tête la première dans un grand bain de sang, de sueur et de folie. Ce final impressionnant multiplie les sensations fortes et fonctionne comme une expérience traumatique dont on a du mal à se relever, dont on ressort épuisé, vidé... vivant, en somme. Magistral.
Frédéric de Vençay (avoiralire.com)

Plans Cultes
mardi 7 octobre à 20h00


REQUIEM FOR A DREAM

de Darren Aronofsky

avec Jared Leto, Ellen Burstyn, Jennifer Connelly
USA - 2000 - 1h42 - VOST - Interdit - 12 ans - Réédition - Version restaurée 4K

Sara Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère juive veuve et fantasque, elle vit dans l’espoir obsessionnel d’être un jour invité sur le plateau de son émission de télévision préférée. C’est dans cette perspective qu’elle suit un régime draconien, afin d’entrer dans la robe qu’elle portera, lorsque le grand soir sera venu. Son fils Harry est dépendant à la drogue. Avec sa petite amie Marion et son copain Tyrone, ils noient leur quotidien dans d’infantiles visions du paradis terrestre. En quête d’une vie meilleure, le quatuor est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus, dans l’angoisse et l’autodestruction…
https://www.acaciasfilms.com/film/requiem-for-a-dream/

A PROPOS

Requiem for a Dream est typiquement ce genre de film qui laisse des traces indélébiles, ce genre de choc cinématographique dont on se souvient des années après sa vision, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Quiconque a vu Requiem for a dream a toujours en tête ses images percutantes, sa longue descente aux enfers finale, sa musique sublime signée Clint Mansell, dont les cuivres obsédants donnent au film une envergure hors du commun. Après un premier long-métrage très plébiscité (Pi), le jeune Darren Aronofsky confirme son aptitude à se saisir de sujets extrêmes, qu’il traite sans concession aucune. Il montre méticuleusement, avec un soin du détail glaçant (quotidien miséreux, décor crapoteux d’un quartier de Brooklyn, solitude qui transperce à chaque seconde, plaies qui déchirent la chair), comment toute forme de dépendance détruit l’individu.
Le parcours des quatre laissés-pour-compte du film est d’autant plus poignant qu’Aronofsky lui donne une dimension tragique : rien, semble-t-il, ne peut les détourner de l’issue fatale qui les attend, pas même les rêves, ni même l’amour filial ou passionnel qui anime pourtant Harry, Mary Ane et Sarah Goldfarb. Dès l’instant où l’aiguillon de la dépendance se fait sentir, chacun est plongé dans une spirale destructrice foudroyante, une sorte de voyage au bout d’eux-mêmes qui les conduira aux pires tortures (prison, gangrène du corps, folie dévorante) ou aux pires extrémités (Marion se vendant de la manière la plus honteuse possible pour obtenir une simple dose). Le film tend quelques perches d’espoir dérisoires à ses personnages, qu’il balaie aussitôt d’un revers de destin, avec violence, et le titre du film, magnifique, acquiert toute son ampleur.
Darren Aronofsky est assez ambitieux pour ne pas s’attacher à un seul exemple de drogue, dans sa conception et sa représentation les plus facilement repoussantes (l’héroïne, les piqures) : le cinéaste aborde le sujet dans son entier. Ainsi, il est autant question de la came que s’injecte Harry que des comprimés qu’avale sa mère pour maigrir, en passant par la bouffe, les programmes télé ou le sexe. Le réalisateur installe un malaise diffus et pernicieux, tandis que percent çà et là quelques éclairs d’humanité qui donnent au film une sincérité, une vérité qui vont bien au-delà de l’exercice de style (telle cette poignante confession de Sarah Goldfarb, consciente de sa solitude). Il faut saluer ici le jeu des acteurs, notamment celui de Jennifer Connelly, tout en retenue, et surtout d’Ellen Burstyn, proprement habitée.
Mais là où Aronofsky frappe fort, c’est par sa manière de traiter visuellement son sujet. La redoutable maîtrise technique dont il fait preuve se double d’une intelligence remarquable, qui le conduit à adapter le roman d’Hubert Selby Jr (qui collabora au scénario) avec un maximum d’effets modernes et radicaux, issus du vidéo clip : montage parallèle, split screen, succession d’images quasi subliminales, longues plages hypnotiques, plans en accéléré... Tous ces choix stylistiques, qui pourraient être identifiés à un style tape-à-l’œil vaguement nauséeux en d’autres contextes, sont ici retournés pour provoquer un véritable choc sensoriel et visuel, et trouvent une vraie puissance d’expression. À ce titre, Requiem for a dream se termine sur un pur morceau de bravoure d’une bonne demi-heure éprouvant pour les nerfs, un long moment de cauchemar où les personnages (et les spectateurs) sont plongés la tête la première dans un grand bain de sang, de sueur et de folie. Ce final impressionnant multiplie les sensations fortes et fonctionne comme une expérience traumatique dont on a du mal à se relever, dont on ressort épuisé, vidé... vivant, en somme. Magistral.
Frédéric de Vençay (avoiralire.com)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher
mercredi 7 mai à 20h00
BRAZIL de Terry Gilliam