ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
La Palme d’or attribuée à Apocalypse Now a fini par faire oublier qu’en 1974, Coppola avait obtenu une première Palme d’or, le magistral Conversation secrète (The Conversation). C’est un film majeur, la révision le confirme. Dans un des suppléments, le réalisateur n’hésite pas à dire que Harry Caul (Gene Hackman, bouleversant), le « plombier » virtuose et piégé, lui permet une manière de démarche autobiographique. Situé au plus fort de la prolifération de « thrillers paranoïaques » suscités par le scandale Watergate, Conversation secrète est fortement inspiré de Blow up de Michelangelo Antonioni (1967) : l’élargissement progressif de la photo chez Antonioni laisse la place à l’élucidation d’une bande son apparemment banale.
Christian Viviani
Dans le rétro
jeudi 27 novembre
à 16h30
présenté par Christian Viviani, Professeur émérite de l'Université de Normandie, coordinateur de la revue POSITIF
CONVERSATION SECRÈTE
de Francis Ford Coppola
avec Gene Hackman, Frederic Forrest, John Cazale
USA - 1974 - 1h53 - VOST - Palme d'or Cannes 1974 - Réédition - Version restaurée 4K
Spécialiste de la filature, Harry Caul est engagé pour suivre un couple et enregistrer leur conversation. Une fois sa mission accomplie, Caul écoute la bande sonore. La banalité des propos le surprend. S'agit-il d'un code secret?
A PROPOS
La Palme d’or attribuée à Apocalypse Now a fini par faire oublier qu’en 1974, Coppola avait obtenu une première Palme d’or, le magistral Conversation secrète (The Conversation). C’est un film majeur, la révision le confirme. Dans un des suppléments, le réalisateur n’hésite pas à dire que Harry Caul (Gene Hackman, bouleversant), le « plombier » virtuose et piégé, lui permet une manière de démarche autobiographique. Situé au plus fort de la prolifération de « thrillers paranoïaques » suscités par le scandale Watergate, Conversation secrète est fortement inspiré de Blow up de Michelangelo Antonioni (1967) : l’élargissement progressif de la photo chez Antonioni laisse la place à l’élucidation d’une bande son apparemment banale.
Christian Viviani

