ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

AUTONOMES - François Bégaudeau

A PROPOS

L’humour est-il une approche compatible avec le dogme de l’esprit de sérieux qui préside aux destinées de la plupart des documentaires ?
Bien sûr, l’humour est rarement absent du cinéma du réel, il n’y a qu’à voir les nombreux éclats de rire qui émaillent l’œuvre d’un Fred Wiseman.
Mais tout de même, toute tentative d’instiller de l’extérieur de la fantaisie ou de la franche rigolade est vite soupçonnée de surplomb, voire même de gros foutage de gueule vis-à-vis de ses personnages.
Bref : une source sans fin de malentendus. Ce qui est beau dans AUTONOMES, c’est que l’esprit potache n’empêche pas la rigueur de l’approche. C’est une manière – pas plus ou pas moins respectable qu’une autre mais tout à fait originale –, de garder la juste distance vis-à-vis de son sujet. Cela permet dans le même temps d’embrasser la singularité des personnages et la dimension sacrée de leur engagement. Et de créer un trouble assez inédit dans notre rapport dogmatique au réel.

Séverine ROCABOY - LES TOILES à Saint Gratien (95)

Ciné doc
lundi 9 novembre 2020 à 20h00

en présence de François Bégaudeau, réalisateur

Soirée organisée en collaboration avec l'association Cinéma Parlant


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AUTONOMES

de François Bégaudeau

Documentaire
FRANCE - 2020 - 1h50

Ici et là, hors des radars de la représentation majoritaire, des gens, parfois seuls, parfois associés, cultivent des modes de vie, de production, de pensée, de croyance, de soin, en rupture au moins relative avec les manières certifiées conformes. Autonomes se tient dans la compagnie de quelques-uns de ceux-là, en Mayenne et alentours.
https://www.urbandistribution.fr/films/autonomes/

A PROPOS

L’humour est-il une approche compatible avec le dogme de l’esprit de sérieux qui préside aux destinées de la plupart des documentaires ?
Bien sûr, l’humour est rarement absent du cinéma du réel, il n’y a qu’à voir les nombreux éclats de rire qui émaillent l’œuvre d’un Fred Wiseman.
Mais tout de même, toute tentative d’instiller de l’extérieur de la fantaisie ou de la franche rigolade est vite soupçonnée de surplomb, voire même de gros foutage de gueule vis-à-vis de ses personnages.
Bref : une source sans fin de malentendus. Ce qui est beau dans AUTONOMES, c’est que l’esprit potache n’empêche pas la rigueur de l’approche. C’est une manière – pas plus ou pas moins respectable qu’une autre mais tout à fait originale –, de garder la juste distance vis-à-vis de son sujet. Cela permet dans le même temps d’embrasser la singularité des personnages et la dimension sacrée de leur engagement. Et de créer un trouble assez inédit dans notre rapport dogmatique au réel.

Séverine ROCABOY - LES TOILES à Saint Gratien (95)