ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

GUERRE ET PAIX - GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - 2024-05-12

GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - dimanche 12 mai à 10h45

GUERRE ET PAIX de Sergueï Bondartchouk

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! de Mohand Koroghli

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES de Asmae El Moudir

POURQUOI TU SOURIS ? - Avant-Première / Rencontre - 2024-06-03

Avant-Première / Rencontre - lundi 03 juin à 20h00

POURQUOI TU SOURIS ? de Christine Paillard & Chad Chenouga

20 JOURS A MARIOUPOL - Ciné Doc - 2024-06-04

Ciné Doc - mardi 04 juin à 20h00

20 JOURS A MARIOUPOL de Mstyslav Tchernov

PLUIE NOIRE - Shôhei Imamura

A PROPOS

Ce long métrage du réalisateur japonais, récompensé à Cannes en 1989, reconstitue l’explosion de la bombe nucléaire sur Hiroshima, le 6 août 1945.

Certains prétendaient, aveuglés par l’horreur, n’avoir rien vu à Hiroshima. Pour ne rien oublier, il faut voir, ou revoir, Pluie noire, de Shohei Imamura, qui ressort en salles en version restaurée. Réalisée entre deux Palmes d’or (La Ballade de Narayama, en 1983, et L’Anguille, en 1997), Pluie noire repartira du Festival de Cannes 1989 avec le grand prix de la Commission supérieure technique. Une façon comme une autre de récompenser la qualité de la mise en scène de ce magnifique film au noir et blanc brûlant, qui a fait le choix, audacieux, de reconstituer l’explosion de la bombe nucléaire sur Hiroshima, le 6 août 1945. La scène est brève, « un grand éclair », comme les survivants l’ont raconté. Puis, durant dix terrifiantes minutes, on déambule dans les décombres, parmi les morts et les morts vivants, à l’image de cette mère hagarde qui berce son enfant carbonisé.

Dans Hiroshima mon amour (1959), Alain Resnais et Marguerite Duras avaient provoqué un scandale en faisant dialoguer l’Histoire avec un grand H et l’Amour, avec un grand A, les images de la ville dévastée et les mots d’une femme humiliée. Ici, Shohei Imamura (1926-2006) offre un récit plus linéaire, qui s’attache aux hibakusha, les victimes de la bombe, et en particulier à une femme, l’héroïne, rescapée, mais maudite, car irradiée par la pluie noire qui s’est abattue sur les environs après l’explosion atomique. Il sonde avec pudeur et une économie de mouvements d’appareil (le plan fixe et large domine) le traumatisme des survivants. Bouleversant.

Jérémie Couston (Télérama)

Ciné classique
dimanche 27 septembre 2020 à 17h45

présenté par Xavier Thibaud, conseiller pédagogique, coordinateur École et Cinéma


PLUIE NOIRE

de Shôhei Imamura

avec Miki Norihei, Yoshiko Tanaka, Kazuo Kitamura
JAPON - 1989 - 1h58 - Version originale sous-titrée

Hiroshima - 6 Août 1945. La vie suit son cours, comme tous les jours. Un terrible éclair déchire le ciel. Suivi d’un souffle terrifiant. Et l’Enfer se déchaîne. Des corps mutilés et fantomatiques se déplacent parmi les amas de ruines. Au même moment, Yasuko faisait route sur son bateau, vers la maison de son oncle.  Une pluie noire s’est alors abattue sur les passagers. Ils ne savaient pas, ils ne savaient rien. Quelques années plus tard, les irradiés sont devenus des parias dans le Japon d’après-guerre
https://www.les-bookmakers.com/films/pluie-noire/

A PROPOS

Ce long métrage du réalisateur japonais, récompensé à Cannes en 1989, reconstitue l’explosion de la bombe nucléaire sur Hiroshima, le 6 août 1945.

Certains prétendaient, aveuglés par l’horreur, n’avoir rien vu à Hiroshima. Pour ne rien oublier, il faut voir, ou revoir, Pluie noire, de Shohei Imamura, qui ressort en salles en version restaurée. Réalisée entre deux Palmes d’or (La Ballade de Narayama, en 1983, et L’Anguille, en 1997), Pluie noire repartira du Festival de Cannes 1989 avec le grand prix de la Commission supérieure technique. Une façon comme une autre de récompenser la qualité de la mise en scène de ce magnifique film au noir et blanc brûlant, qui a fait le choix, audacieux, de reconstituer l’explosion de la bombe nucléaire sur Hiroshima, le 6 août 1945. La scène est brève, « un grand éclair », comme les survivants l’ont raconté. Puis, durant dix terrifiantes minutes, on déambule dans les décombres, parmi les morts et les morts vivants, à l’image de cette mère hagarde qui berce son enfant carbonisé.

Dans Hiroshima mon amour (1959), Alain Resnais et Marguerite Duras avaient provoqué un scandale en faisant dialoguer l’Histoire avec un grand H et l’Amour, avec un grand A, les images de la ville dévastée et les mots d’une femme humiliée. Ici, Shohei Imamura (1926-2006) offre un récit plus linéaire, qui s’attache aux hibakusha, les victimes de la bombe, et en particulier à une femme, l’héroïne, rescapée, mais maudite, car irradiée par la pluie noire qui s’est abattue sur les environs après l’explosion atomique. Il sonde avec pudeur et une économie de mouvements d’appareil (le plan fixe et large domine) le traumatisme des survivants. Bouleversant.

Jérémie Couston (Télérama)