ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

L'HOMME QUI RÉPARE LES FEMMES : LA COLÈRE D'HIPPOCRATE - T. Michel

A PROPOS

Depuis 25 ans, Denis Mukwege accueille, soigne, opère et soutient des femmes victimes de violences sexuelles et de mutilations génitales en république Démocratique du Congo (RDC). Cet engagement quotidien dans l’hôpital de Panzi à Bukavu, qu’il a créé en 1996, a valu au chirurgien gynécologue le prix Nobel de la paix en 2018.

Citoyen d’honneur de la Ville d’Angers en 2016, Denis Mukwege a également reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’université d’Angers en 2018.

Régulièrement menacé de mort et rescapé d’un attentat en 2012, il fait de nouveau l’objet d’appels au meurtre. Les récentes menaces font suite à la dénonciation par le Docteur du massacre perpétré dans le village de Kipupu (Sud Kivu), les 16 et 17 juillet dernier, faisant 200 morts et disparus.

Militant des droits de l’Homme, Denis Mukwege soulève la question de l’impunité totale pour les auteurs de ces violences, qui pour un grand nombre, figurent « dans les plus hautes instances dirigeantes, politiques et militaires des pays de la région des Grands Lacs ».


LE FILM :
Voilà quinze ans que Denis Mukwege opère sans discontinuer femmes et fillettes victimes de viols et de mutilations perpétrés par les milices ou l'armée régulière dans l'est de la République démocratique du Congo. Deux fois pressenti pour le Nobel de la paix, lauréat du prix Sakharov pour la liberté de penser 2014, le gynécologue congolais a beau se saisir de toutes les tribunes internationales pour dénoncer « ce fléau qu'est le viol utilisé comme arme de guerre », les victimes continuent d'affluer dans son hôpital de Panzi, à Bukavu. En cause, l'impunité dont bénéficient, depuis vingt ans, soudards hutu, tutsi et congolais, qui a « contribué à une désintégration de la société et de ses valeurs ». Au point que le viol s'est banalisé, y compris hors des zones de conflit, et concerne de plus en plus de très jeunes enfants, voire des bébés. Dans ce film sublimé par la photogénie du pays, la reporter du journal belge Le Soir Colette Braeckman et l'indomptable « cauchemar » des autorités du Congo, Thierry Michel, saisissent la métamorphose de Denis Mukwege. Lassé de tant d'immobilisme en dépit de ses mises en garde, le héraut de la tragédie sanitaire annoncée se mue en pourfendeur du machisme social et de la corruption du pouvoir. Sans abandonner, pour autant, le lent travail de reconstruction des femmes que le film capte au fil de longues séquences incroyables d'empathie.

Marie Cailletet (Télérama)

Ciné doc
jeudi 22 octobre 2020 à 20h00

en présence de Bérangère Taxil, professeure de droit international, membre de la Chaire Mukwege et Bernard Crézé, médecin humanitaire

Séance de soutien à l’action du Professeur Denis Mukwege organisée en collaboration avec Premiers Plans, la Ville d’Angers, l’Université d’Angers et l’association FRANCE KIVU


L'HOMME QUI RÉPARE LES FEMMES : LA COLÈRE D'HIPPOCRATE

de T. Michel

Documentaire
BELGIQUE, CONGO, USA - 2015 -1h52 - VOST

Prix Sakharov 2014, le Docteur Mukwege est internationalement connu comme l'homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l'Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l'impunité dont jouissent les coupables, dérange. Fin 2012, le Docteur est l'objet d'une nouvelle tentative d'assassinat, à laquelle il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus des Nations unies. Mais il n'est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice.
https://www.facebook.com/mukwegelefilm

A PROPOS

Depuis 25 ans, Denis Mukwege accueille, soigne, opère et soutient des femmes victimes de violences sexuelles et de mutilations génitales en république Démocratique du Congo (RDC). Cet engagement quotidien dans l’hôpital de Panzi à Bukavu, qu’il a créé en 1996, a valu au chirurgien gynécologue le prix Nobel de la paix en 2018.

Citoyen d’honneur de la Ville d’Angers en 2016, Denis Mukwege a également reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’université d’Angers en 2018.

Régulièrement menacé de mort et rescapé d’un attentat en 2012, il fait de nouveau l’objet d’appels au meurtre. Les récentes menaces font suite à la dénonciation par le Docteur du massacre perpétré dans le village de Kipupu (Sud Kivu), les 16 et 17 juillet dernier, faisant 200 morts et disparus.

Militant des droits de l’Homme, Denis Mukwege soulève la question de l’impunité totale pour les auteurs de ces violences, qui pour un grand nombre, figurent « dans les plus hautes instances dirigeantes, politiques et militaires des pays de la région des Grands Lacs ».


LE FILM :
Voilà quinze ans que Denis Mukwege opère sans discontinuer femmes et fillettes victimes de viols et de mutilations perpétrés par les milices ou l'armée régulière dans l'est de la République démocratique du Congo. Deux fois pressenti pour le Nobel de la paix, lauréat du prix Sakharov pour la liberté de penser 2014, le gynécologue congolais a beau se saisir de toutes les tribunes internationales pour dénoncer « ce fléau qu'est le viol utilisé comme arme de guerre », les victimes continuent d'affluer dans son hôpital de Panzi, à Bukavu. En cause, l'impunité dont bénéficient, depuis vingt ans, soudards hutu, tutsi et congolais, qui a « contribué à une désintégration de la société et de ses valeurs ». Au point que le viol s'est banalisé, y compris hors des zones de conflit, et concerne de plus en plus de très jeunes enfants, voire des bébés. Dans ce film sublimé par la photogénie du pays, la reporter du journal belge Le Soir Colette Braeckman et l'indomptable « cauchemar » des autorités du Congo, Thierry Michel, saisissent la métamorphose de Denis Mukwege. Lassé de tant d'immobilisme en dépit de ses mises en garde, le héraut de la tragédie sanitaire annoncée se mue en pourfendeur du machisme social et de la corruption du pouvoir. Sans abandonner, pour autant, le lent travail de reconstruction des femmes que le film capte au fil de longues séquences incroyables d'empathie.

Marie Cailletet (Télérama)