ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

13 / DANCING DAYDREAM / L'AMALGAME / EXEUNT / LE PETIT PHOTOGRAPHE - Courts métrages - 2025-10-18

Courts métrages - samedi 18 octobre à 09h45

13 / DANCING DAYDREAM / L'AMALGAME / EXEUNT / LE PETIT PHOTOGRAPHE

LE SECRET DES MÉSANGES - Ciné goûter / Avant-première - 2025-10-21

Ciné goûter / Avant-première - mardi 21 octobre à 14h00

LE SECRET DES MÉSANGES de Antoine Lanciaux

HORUS PRINCE DU SOLEIL - Soirée CinéConf - 2025-10-21

Soirée CinéConf - mardi 21 octobre à 20h00

HORUS PRINCE DU SOLEIL de Isao Takahata

LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - Ciné Rencontre - 2025-10-22

Ciné Rencontre - mercredi 22 octobre à 18h00

LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE de Kirill Serebrennikov

SPRINGSTEEN : DELIVER ME FROM NOWHERE - Ciné Rock - 2025-10-22

Ciné Rock - mercredi 22 octobre à 20h30

SPRINGSTEEN : DELIVER ME FROM NOWHERE de Scott Cooper

LE VIVANT QUI SE DÉFEND - Ciné Doc - 2025-10-27

Ciné Doc - lundi 27 octobre à 20h00

LE VIVANT QUI SE DÉFEND de Vincent Verzat

PARANORMAL ACTIVITY - Plans Cultes - 2025-10-31

Plans Cultes - vendredi 31 octobre à 20h00

PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli

REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza

LES ANTILLES EMPOISONNEES LA BANANE ET LE CHLORDECONE - Ciné Doc - 2025-11-03

Ciné Doc - lundi 03 novembre à 20h00

LES ANTILLES EMPOISONNEES LA BANANE ET LE CHLORDECONE de Nicolas Glimois

LAZARE SILBERMANN - Ciné Doc - 2025-11-06

Ciné Doc - jeudi 06 novembre à 14h00

LAZARE SILBERMANN de Benjamin Silvestre

RÉSERVE NATURELLE RÉGIONALE DES COTEAUX DU PONT BARRÉ - Ciné doc - 2025-11-08

Ciné doc - samedi 08 novembre à 10h00

RÉSERVE NATURELLE RÉGIONALE DES COTEAUX DU PONT BARRÉ de Jean-Paul Gislard

SOUND OF METAL - Soirée Rencontre - 2025-11-17

Soirée Rencontre - lundi 17 novembre à 20h00

SOUND OF METAL de Darius Marder

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE - Plans Cultes - 2025-11-18

Plans Cultes - mardi 18 novembre à 20h00

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE de Steven Spielberg

ON VOUS CROIT - Soirée Rencontre - 2025-11-20

Soirée Rencontre - jeudi 20 novembre à 20h00

ON VOUS CROIT de Charlotte Devillers & Arnaud Dufeys

DES PREUVES D'AMOUR - Ciné Cosy - 2025-11-21

Ciné Cosy - vendredi 21 novembre à 14h00

DES PREUVES D'AMOUR de Alice Douard

UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE - Ciné Classique - 2025-11-23

Ciné Classique - dimanche 23 novembre à 18h00

UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE de Ettore Scola

STUPS - Ciné Doc - 2025-12-15

Ciné Doc - lundi 15 décembre à 20h00

STUPS de Alice Odiot & Jean-Robert Viallet

THE TRUMAN SHOW - Plans Cultes - 2025-12-16

Plans Cultes - mardi 16 décembre à 20h00

THE TRUMAN SHOW de Peter Weir

THE MASK de Chuck Russell

ORANGE MÉCANIQUE - Plans Cultes - 2026-01-13

Plans Cultes - mardi 13 janvier à 20h00

ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick

LE MAGNIFIQUE - Plans Cultes - 2026-03-10

Plans Cultes - mardi 10 mars à 20h00

LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca

LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST - Plans Cultes - 2026-04-07

Plans Cultes - mardi 07 avril à 20h00

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION - Plans Cultes - 2026-04-14

Plans Cultes - mardi 14 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE - Plans Cultes - 2026-04-21

Plans Cultes - mardi 21 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE de Sergio Leone

BOOGIE NIGHTS - Plans Cultes - 2026-05-05

Plans Cultes - mardi 05 mai à 20h00

BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson

MULHOLLAND DRIVE - David Lynch

A PROPOS

Le chef d'oeuvre de David Lynch. De Eraserhead (1977) à Twin Peaks : The Return (2017), cet auteur s’est affirmé comme l’un des plus grands créateurs contemporains. Sans atteindre la radicalité expérimentale des deux œuvres citées (la narration n’est pas aussi complètement déstructurée), Lynch signe un trip envoûtant. Ce n’est pas le film mystérieux au scénario incompréhensible, étiquette trop facile que d’aucuns ont voulu attribuer. Certes, cette histoire de starlette naïve (la révélation Naomi Watts) liant une relation amicale puis amoureuse avec une comédienne de renom avec laquelle elle mènera une enquête policière n’est pas de tout repos et couve maintes zones d’ombre. Mais ce n’est rien face au récit tortueux du Grand sommeil (Howard Hawks, 1946), à l’énigme de Meurtre dans un jardin anglais (Peter Greenaway, 1982), ou au labyrinthe « nouveau roman » de L’Année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961).
L’originalité du film consiste en un « coup de théâtre » narratif dans la dernière demi-heure, qui présente les acteurs dans des personnages différents de ceux incarnés depuis le début de la projection. Cela nous amène alors à reconsidérer toute l’œuvre depuis l’exposition. Cette gymnastique mentale, alliée à une deuxième vision du film, lui donne alors tout son sens. La formule, utilisée déjà dans Lost Highway (1997) mais de façon moins explicite, aboutit ici à un vertige impressionnant qui n’a d’égal que la première vision de Sueurs froides/Vertigo (Alfred Hitchcock, 1958). Entouré de collaborateurs inspirés (Peter Deming pour la photographie, Mary Sweeney pour le montage et surtout Angelo Badalamenti, compositeur d’une partition musicale déjà culte), Lynch excelle dans ces séquences en trompe-l’œil caractéristiques de tous ces films. Le summum du trouble est ici atteint lors de la découverte de la boîte qui correspond à une clef associée à des dollars, découverte qui n’a d’égale que la vision la Loge Noire dans Twin Peaks.
Depuis la traversée du miroir de Jean Marais dans Orphée (Jean Cocteau, 1950), rarement le cinéma n’avait été imprégné d’une telle dimension. Lynch, on le sait, admire toutes les formes d’art et a une attirance singulière pour le monde du spectacle. Dans Elephant Man (1980), la détresse humaine transformée en phénomène de foire était une métaphore de la cruauté de la marchandisation dans le spectacle vivant. Ici, les mœurs de Hollywood sont passées au crible : de la mafia incrustée dans le monde du cinéma aux compromissions liées au signatures de contrat, c’est tout un pan de la réalité et de la mythologie du septième art qui fascine Lynch. Et l’on ne sera pas surpris de croiser les silhouettes de guest stars, témoins d’un âge d’or révolu, à l’image d’Ann Miller, ex-reine des claquettes de la comédie musicale (Un jour à New York de Stanley Donen et Gene Kelly, 1949), maquillée en logeuse excentrique.
C’est là que le cinéaste rejoint le Billy Wilder de Sunset Boulevard (1950), autre grand film de la démystification hollywoodienne. Il n’est pas superflu d’ajouter que la composition du casting est, comme souvent chez Lynch, hétéroclite et jubilatoire, le vétéran Robert Forster croisant des gravures de mode dépouillées de tout artifice, tels l’ex-mannequin Laura Harring ou le beau gosse de série télé Justin Theroux, transformé en réalisateur manipulé. Présentée au Festival de Cannes 2001, cette œuvre sublime et désespérée aurait fait une Palme d’or de choc, après celle que le cinéaste avait obtenue en 1990 avec Sailor et Lula. Le jury présidé par Liv Ullman lui préféra La Chambre du fils de Nanni Moretti. Mais Lynch ne repartit pas pour autant bredouille, auréolé d’un prix de la mise en scène qu’il dut toutefois partager avec les frères Coen pour The Barber.
Gérard Crespo

Plans Cultes
mardi 9 mai 2023 à 20h00


MULHOLLAND DRIVE

de David Lynch

avec Naomi Watts, Laura Harring, Justin Theroux
USA - 2001 - 2h26 - VOST

Un violent accident de voiture sur la route de Mulholland Drive sauve une femme de ses poursuivants. Hagarde, la belle s’enfonce dans la nature et se réfugie dans une demeure inoccupée. Le lendemain, Betty Elms débarque à l’aéroport de Los Angeles. Actrice, elle compte bien devenir une star, et sa tante, partie sur un tournage, lui prête son appartement. Dans la salle de bains, Betty découvre avec surprise l’accidentée, terrée et terrifiée. Prise de compassion pour l’infortunée, qui se révèle amnésique, elle décide de l’héberger tout en l’aidant à retrouver peu à peu des bribes de son passé. Leurs seuls indices résident dans un sac rempli d’argent et une mystérieuse clé bleue...
https://www.tamasa-cinema.com/film/mulholland-drive/

A PROPOS

Le chef d'oeuvre de David Lynch. De Eraserhead (1977) à Twin Peaks : The Return (2017), cet auteur s’est affirmé comme l’un des plus grands créateurs contemporains. Sans atteindre la radicalité expérimentale des deux œuvres citées (la narration n’est pas aussi complètement déstructurée), Lynch signe un trip envoûtant. Ce n’est pas le film mystérieux au scénario incompréhensible, étiquette trop facile que d’aucuns ont voulu attribuer. Certes, cette histoire de starlette naïve (la révélation Naomi Watts) liant une relation amicale puis amoureuse avec une comédienne de renom avec laquelle elle mènera une enquête policière n’est pas de tout repos et couve maintes zones d’ombre. Mais ce n’est rien face au récit tortueux du Grand sommeil (Howard Hawks, 1946), à l’énigme de Meurtre dans un jardin anglais (Peter Greenaway, 1982), ou au labyrinthe « nouveau roman » de L’Année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961).
L’originalité du film consiste en un « coup de théâtre » narratif dans la dernière demi-heure, qui présente les acteurs dans des personnages différents de ceux incarnés depuis le début de la projection. Cela nous amène alors à reconsidérer toute l’œuvre depuis l’exposition. Cette gymnastique mentale, alliée à une deuxième vision du film, lui donne alors tout son sens. La formule, utilisée déjà dans Lost Highway (1997) mais de façon moins explicite, aboutit ici à un vertige impressionnant qui n’a d’égal que la première vision de Sueurs froides/Vertigo (Alfred Hitchcock, 1958). Entouré de collaborateurs inspirés (Peter Deming pour la photographie, Mary Sweeney pour le montage et surtout Angelo Badalamenti, compositeur d’une partition musicale déjà culte), Lynch excelle dans ces séquences en trompe-l’œil caractéristiques de tous ces films. Le summum du trouble est ici atteint lors de la découverte de la boîte qui correspond à une clef associée à des dollars, découverte qui n’a d’égale que la vision la Loge Noire dans Twin Peaks.
Depuis la traversée du miroir de Jean Marais dans Orphée (Jean Cocteau, 1950), rarement le cinéma n’avait été imprégné d’une telle dimension. Lynch, on le sait, admire toutes les formes d’art et a une attirance singulière pour le monde du spectacle. Dans Elephant Man (1980), la détresse humaine transformée en phénomène de foire était une métaphore de la cruauté de la marchandisation dans le spectacle vivant. Ici, les mœurs de Hollywood sont passées au crible : de la mafia incrustée dans le monde du cinéma aux compromissions liées au signatures de contrat, c’est tout un pan de la réalité et de la mythologie du septième art qui fascine Lynch. Et l’on ne sera pas surpris de croiser les silhouettes de guest stars, témoins d’un âge d’or révolu, à l’image d’Ann Miller, ex-reine des claquettes de la comédie musicale (Un jour à New York de Stanley Donen et Gene Kelly, 1949), maquillée en logeuse excentrique.
C’est là que le cinéaste rejoint le Billy Wilder de Sunset Boulevard (1950), autre grand film de la démystification hollywoodienne. Il n’est pas superflu d’ajouter que la composition du casting est, comme souvent chez Lynch, hétéroclite et jubilatoire, le vétéran Robert Forster croisant des gravures de mode dépouillées de tout artifice, tels l’ex-mannequin Laura Harring ou le beau gosse de série télé Justin Theroux, transformé en réalisateur manipulé. Présentée au Festival de Cannes 2001, cette œuvre sublime et désespérée aurait fait une Palme d’or de choc, après celle que le cinéaste avait obtenue en 1990 avec Sailor et Lula. Le jury présidé par Liv Ullman lui préféra La Chambre du fils de Nanni Moretti. Mais Lynch ne repartit pas pour autant bredouille, auréolé d’un prix de la mise en scène qu’il dut toutefois partager avec les frères Coen pour The Barber.
Gérard Crespo



Plans Cultes - SAISON 2025-2026
mardi 16 septembre à 20h00
LA PLANÈTE DES SINGES de Franklin J. Schaffner
mardi 7 octobre à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
vendredi 31 octobre à 20h00
PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza
mardi 18 novembre à 20h00
RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE de Steven Spielberg
mardi 16 décembre à 20h00
THE TRUMAN SHOW de Peter Weir
THE MASK de Chuck Russell
mardi 13 janvier à 20h00
ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick
samedi 14 février à 20h00
BODYGUARD de Mick Jackson
mardi 10 mars à 20h00
LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca
LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner
mardi 7 avril à 20h00
mardi 14 avril à 20h00
mardi 21 avril à 20h00
mardi 5 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson