ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

ANZU CHAT-FANTÔME - Ciné Cosy - 2024-08-23

Ciné Cosy - vendredi 23 août à 13h15

ANZU CHAT-FANTÔME de Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU - Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - 2024-08-25

Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - dimanche 25 août à 15h30

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU de Gints Zilbalodis

LA GUERRE EST DÉCLARÉE - Soirée rencontre - 2024-09-10

Soirée rencontre - mardi 10 septembre à 20h00

LA GUERRE EST DÉCLARÉE de Valérie Donzelli

LA THÉORIE DU BOXEUR - Ciné doc - 2024-09-19

Ciné doc - jeudi 19 septembre à 20h00

LA THÉORIE DU BOXEUR de Nathanaël Coste

LE SUCCESSEUR - Xavier Legrand

A PROPOS

On n’échappe pas à son destin. Tel est le message transmis dans Le successeur, le tout nouveau film de Xavier Legrand, mettant en vedette Marc-André Grondin. Un message qui colle aussi au parcours du cinéaste français.
À 44 ans, le réalisateur de Jusqu’à la garde signe son deuxième long métrage et sa première coproduction France-Québec. Il faut savoir que Xavier Legrand est arrivé au cinéma sur le tard. Au début des années 2010, après avoir beaucoup joué au théâtre en France, l’acteur a eu envie d’écrire… « J’ai d’abord essayé d’écrire du théâtre, mais je me suis vite rendu compte que mon écriture est plus cinématographique que théâtrale, dit-il. J’ai donc écrit un court métrage [Avant que de tout perdre]. Je l’ai fait lire à un producteur, et il m’a proposé de réaliser le film, même si je n’ai pas de formation en cinéma. »
Cet homme n’aurait pas pu mieux le conseiller : le court métrage a remporté un César et a été nommé aux Oscars en 2014. Suivra Jusqu’à la garde, son premier long métrage qui aborde aussi la violence conjugale et la masculinité toxique. Autre triomphe avec cinq Césars en 2019 : meilleur film, meilleure actrice (Léa Drucker), meilleur scénario original, meilleur montage et César des lycéens.
Le successeur raconte l’histoire d’Ellias Barnes (Marc-André Grondin), le nouveau directeur artistique à la tête d’une prestigieuse maison de haute couture. Établi en France, le créateur a coupé les ponts avec le Québec et son passé. Alors qu’il vient de lancer sa nouvelle collection et savoure son succès à Paris, Ellias est appelé d’urgence à Montréal, pour les funérailles de son père victime d’une crise cardiaque. Un père qu’il n’a jamais aimé et qu’il n’a pas vu depuis 20 ans. Il pense régler la succession en deux ou trois jours, mais l’héritage paternel s’avère plus lourd que prévu…
« C’est un film de genre et hybride, explique le cinéaste. À la fois polar, thriller, horreur et conte noir. Et c’est aussi une tragédie moderne, car j’emprunte aux codes de la tragédie grecque. Celle-ci est la cohabitation de la terreur et de la pitié. » Dans sa tentative de réparation avec son défunt père, Ellias court donc vers le désastre comme Œdipe. « On assiste à sa chute, ajoute Legrand. Il est dans une sorte de déni, totalement incapable de nommer ce qu’il vit. C’est un antihéros qui veut se sauver, car il a tout le temps peur de mourir. Mais il va plonger dans une spirale infernale, dans le labyrinthe de Dante. »
J’adore les acteurs québécois. Ils arrivent plus préparés que les interprètes français sur le plateau. Sans doute par réflexe, car au Québec, les tournages sont plus courts qu’en France. Les acteurs français peuvent arriver plus vierges, sans connaître leur texte par cœur, car ils ont le luxe du temps sur le plateau.
Le réalisateur ne tarit pas d’éloges sur le jeu de son acteur principal. « Dans la puissance et dans la fragilité, Marc-André [Grondin] a une capacité de se transformer d’une scène à l’autre. Il est formidable ! »
Le successeur est librement inspiré d’un roman d’Alexandre Postel, L’ascendant. « J’ai pris beaucoup de libertés, je me suis éloigné du roman pour transposer l’histoire au Québec, afin que la chute d’Ellias soit plus brutale que dans le roman », dit le réalisateur qui a collaboré avec l’autrice québécoise Dominick Parenteau-Lebeuf pour le scénario.
Luc Boulanger (www.lapresse.ca)

Avant première / Rencontre
jeudi 15 février 2024 à 20h00

En présence de Xavier Legrand, réalisateur et Marc-André Grondin, acteur

Xavier Legrand est le réalisateur du long métrage JUSQU'A LA GARDE (2017) - Prix du public à Premiers Plans en 2018 - et du court métrage AVANT QUE DE TOUT PERDRE (2013) - Prix du public à Premiers Plans en 2013

Séance organisée en collaboration avec l'association Cinéma Parlant  et Premiers Plans


LE SUCCESSEUR

de Xavier Legrand

avec Marc-André Grondin, Yves Jacques, Louis Champagne
FRANCE - CANADA - 2024 - 1h52

Heureux et accompli, Ellias devient le nouveau directeur artistique d'une célèbre maison de Haute Couture française. Quand il apprend que son père, qu'il ne voit plus depuis de nombreuses années, vient de mourir d'une crise cardiaque, Ellias se rend au Québec pour régler la succession. Le jeune créateur va découvrir qu'il a hérité de bien pire que du coeur fragile de son père.
https://www.hautetcourt.com/films/le-successeur/

A PROPOS

On n’échappe pas à son destin. Tel est le message transmis dans Le successeur, le tout nouveau film de Xavier Legrand, mettant en vedette Marc-André Grondin. Un message qui colle aussi au parcours du cinéaste français.
À 44 ans, le réalisateur de Jusqu’à la garde signe son deuxième long métrage et sa première coproduction France-Québec. Il faut savoir que Xavier Legrand est arrivé au cinéma sur le tard. Au début des années 2010, après avoir beaucoup joué au théâtre en France, l’acteur a eu envie d’écrire… « J’ai d’abord essayé d’écrire du théâtre, mais je me suis vite rendu compte que mon écriture est plus cinématographique que théâtrale, dit-il. J’ai donc écrit un court métrage [Avant que de tout perdre]. Je l’ai fait lire à un producteur, et il m’a proposé de réaliser le film, même si je n’ai pas de formation en cinéma. »
Cet homme n’aurait pas pu mieux le conseiller : le court métrage a remporté un César et a été nommé aux Oscars en 2014. Suivra Jusqu’à la garde, son premier long métrage qui aborde aussi la violence conjugale et la masculinité toxique. Autre triomphe avec cinq Césars en 2019 : meilleur film, meilleure actrice (Léa Drucker), meilleur scénario original, meilleur montage et César des lycéens.
Le successeur raconte l’histoire d’Ellias Barnes (Marc-André Grondin), le nouveau directeur artistique à la tête d’une prestigieuse maison de haute couture. Établi en France, le créateur a coupé les ponts avec le Québec et son passé. Alors qu’il vient de lancer sa nouvelle collection et savoure son succès à Paris, Ellias est appelé d’urgence à Montréal, pour les funérailles de son père victime d’une crise cardiaque. Un père qu’il n’a jamais aimé et qu’il n’a pas vu depuis 20 ans. Il pense régler la succession en deux ou trois jours, mais l’héritage paternel s’avère plus lourd que prévu…
« C’est un film de genre et hybride, explique le cinéaste. À la fois polar, thriller, horreur et conte noir. Et c’est aussi une tragédie moderne, car j’emprunte aux codes de la tragédie grecque. Celle-ci est la cohabitation de la terreur et de la pitié. » Dans sa tentative de réparation avec son défunt père, Ellias court donc vers le désastre comme Œdipe. « On assiste à sa chute, ajoute Legrand. Il est dans une sorte de déni, totalement incapable de nommer ce qu’il vit. C’est un antihéros qui veut se sauver, car il a tout le temps peur de mourir. Mais il va plonger dans une spirale infernale, dans le labyrinthe de Dante. »
J’adore les acteurs québécois. Ils arrivent plus préparés que les interprètes français sur le plateau. Sans doute par réflexe, car au Québec, les tournages sont plus courts qu’en France. Les acteurs français peuvent arriver plus vierges, sans connaître leur texte par cœur, car ils ont le luxe du temps sur le plateau.
Le réalisateur ne tarit pas d’éloges sur le jeu de son acteur principal. « Dans la puissance et dans la fragilité, Marc-André [Grondin] a une capacité de se transformer d’une scène à l’autre. Il est formidable ! »
Le successeur est librement inspiré d’un roman d’Alexandre Postel, L’ascendant. « J’ai pris beaucoup de libertés, je me suis éloigné du roman pour transposer l’histoire au Québec, afin que la chute d’Ellias soit plus brutale que dans le roman », dit le réalisateur qui a collaboré avec l’autrice québécoise Dominick Parenteau-Lebeuf pour le scénario.
Luc Boulanger (www.lapresse.ca)