ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

ANZU CHAT-FANTÔME - Ciné Cosy - 2024-08-23

Ciné Cosy - vendredi 23 août à 13h15

ANZU CHAT-FANTÔME de Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU - Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - 2024-08-25

Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - dimanche 25 août à 15h30

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU de Gints Zilbalodis

LA GUERRE EST DÉCLARÉE - Soirée rencontre - 2024-09-10

Soirée rencontre - mardi 10 septembre à 20h00

LA GUERRE EST DÉCLARÉE de Valérie Donzelli

LA THÉORIE DU BOXEUR - Ciné doc - 2024-09-19

Ciné doc - jeudi 19 septembre à 20h00

LA THÉORIE DU BOXEUR de Nathanaël Coste

KOKOMO CITY - D. Smith

A PROPOS

Une travailleuse du sexe trans noire raconte, sourire en coin, une mésaventure impliquant un client et une arme à feu... sur une musique enjouée. Le ton est donné ! Le premier documentaire de la réalisatrice D. Smith, elle-même une femme trans noire, oscille entre les témoignages bouleversants, les blagues et les propos coups de poing. Il a été récompensé du Prix du public à la Berlinale dans la section Panorama Documentaire et du prix NEXT Audience à Sundance en 2023.
Tourné en noir et blanc dans une esthétique à la fois glamour et crue, le film, jamais misérabiliste, illustre l’affection que la créatrice voue à son sujet et sa volonté de montrer la réalité toute nue. Dès les premières images, on sent la confiance que la réalisatrice a établie avec les femmes qui témoignent à visage et à corps découverts. Ces dernières parlent des raisons qui les ont poussées vers le travail du sexe, de leur transition, de leurs interventions chirurgicales et de leurs clients de tous les horizons : père de famille, rappeur, boxeur, etc. On voit également des hommes cisgenres expliquer leur attirance pour les femmes trans.
Au-delà du travail du sexe, on découvre le quotidien des femmes trans. On réfléchit au dilemme vécu par celles qui hésitent à se présenter au monde comme des femmes cisgenres ou d’assumer leur transidentité, en sachant qu’elles seront traitées de manière complètement différente. On explore le malaise qu’ont les hommes à assumer leur intérêt pour elles, comme si cela remettait en question leur masculinité, leur virilité ou leur orientation sexuelle. Et on aborde les multiples dangers qui guettent les femmes trans noires. La preuve : l’une des quatre qui témoignent, Koko Da Doll, a été tuée en avril dernier.
Kokomo City est un documentaire nécessaire, surprenant et éclairant, qui est enveloppé de références musicales éloquentes, comme Street Life et Sissy Man Blues. Pas étonnant, quand on sait que la réalisatrice a travaillé comme auteure-compositrice auprès de grandes vedettes comme Katy Perry et Lil Wayne, en obtenant deux citations aux Grammy, avant d’être mise de côté par l’industrie lorsqu’elle a entrepris sa transition de genre. Ruinée et sans domicile, elle a porté ce projet à bout de bras pendant trois ans.
Samuel Larochelle (lapresse.ca)

Ciné doc
mardi 19 décembre 2023 à 20h00

en présence de l'association Quazar

Soirée organisée en collaboration avec l'associations QUAZAR


KOKOMO CITY

de D. Smith

Documentaire
USA - 2023 - 1h16 - Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Daniella, Dominique, Koko et Liyah se livrent sans tabou, avec humour et lucidité sur le travail du sexe, la communauté noire-américaine, la transidentité, les rapports femmes/hommes et l'amour. D. Smith, réalisatrice, elle-même concernée par ces enjeux, offre un regard cru, nerveux et rare sur la vie de ces femmes extraordinaires. Un documentaire coup de poing, surprenant et éclairant.

https://www.facebook.com/happinessdistributiondeanmedias?locale=fr_FR

A PROPOS

Une travailleuse du sexe trans noire raconte, sourire en coin, une mésaventure impliquant un client et une arme à feu... sur une musique enjouée. Le ton est donné ! Le premier documentaire de la réalisatrice D. Smith, elle-même une femme trans noire, oscille entre les témoignages bouleversants, les blagues et les propos coups de poing. Il a été récompensé du Prix du public à la Berlinale dans la section Panorama Documentaire et du prix NEXT Audience à Sundance en 2023.
Tourné en noir et blanc dans une esthétique à la fois glamour et crue, le film, jamais misérabiliste, illustre l’affection que la créatrice voue à son sujet et sa volonté de montrer la réalité toute nue. Dès les premières images, on sent la confiance que la réalisatrice a établie avec les femmes qui témoignent à visage et à corps découverts. Ces dernières parlent des raisons qui les ont poussées vers le travail du sexe, de leur transition, de leurs interventions chirurgicales et de leurs clients de tous les horizons : père de famille, rappeur, boxeur, etc. On voit également des hommes cisgenres expliquer leur attirance pour les femmes trans.
Au-delà du travail du sexe, on découvre le quotidien des femmes trans. On réfléchit au dilemme vécu par celles qui hésitent à se présenter au monde comme des femmes cisgenres ou d’assumer leur transidentité, en sachant qu’elles seront traitées de manière complètement différente. On explore le malaise qu’ont les hommes à assumer leur intérêt pour elles, comme si cela remettait en question leur masculinité, leur virilité ou leur orientation sexuelle. Et on aborde les multiples dangers qui guettent les femmes trans noires. La preuve : l’une des quatre qui témoignent, Koko Da Doll, a été tuée en avril dernier.
Kokomo City est un documentaire nécessaire, surprenant et éclairant, qui est enveloppé de références musicales éloquentes, comme Street Life et Sissy Man Blues. Pas étonnant, quand on sait que la réalisatrice a travaillé comme auteure-compositrice auprès de grandes vedettes comme Katy Perry et Lil Wayne, en obtenant deux citations aux Grammy, avant d’être mise de côté par l’industrie lorsqu’elle a entrepris sa transition de genre. Ruinée et sans domicile, elle a porté ce projet à bout de bras pendant trois ans.
Samuel Larochelle (lapresse.ca)