ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

ALIEN LE HUITIÈME PASSAGER - Plans Cultes - 2023-12-12

Plans Cultes - mardi 12 décembre à 19h45

ALIEN LE HUITIÈME PASSAGER de Ridley Scott

ALIENS LE RETOUR de James Cameron

LA RIVIÈRE - Ciné Doc - 2023-12-21

Ciné Doc - jeudi 21 décembre à 20h00

LA RIVIÈRE de Dominique Marchais

LES ARISTOCHATS - Plans Kids - 2023-12-26

Plans Kids - mardi 26 décembre à 13h30

LES ARISTOCHATS de Wolfgang Reitherman

LE GRAND MAGASIN - Ciné Manga - 2023-12-28

Ciné Manga - jeudi 28 décembre à 13h30

LE GRAND MAGASIN de Yoshimi Itazu

BONNARD, PIERRE ET MARTHE - Avant première / Rencontre - 2024-01-02

Avant première / Rencontre - mardi 02 janvier à 20h00

BONNARD, PIERRE ET MARTHE de Martin Provost

L'HIVER D'EDMOND ET LUCY - Ciné goûter - 2024-01-04

Ciné goûter - jeudi 04 janvier à 15h30

L'HIVER D'EDMOND ET LUCY de François Narboux

LA FERME DES BERTRAND - Avant première / Rencontre - 2024-01-11

Avant première / Rencontre - jeudi 11 janvier à 20h00

LA FERME DES BERTRAND de Gilles Perret

ALFREDO CORRADO - Ciné doc - 2024-01-15

Ciné doc - lundi 15 janvier à 20h00

ALFREDO CORRADO de Julien Bourges

PETIT SAMEDI - Ciné doc - 2024-01-16

Ciné doc - mardi 16 janvier à 20h15

PETIT SAMEDI de Paloma Sermon-Daï

SHUTTER ISLAND - Cinélégende - 2024-02-19

Cinélégende - lundi 19 février à 20h00

SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese

GHOST IN THE SHELL - Plans Cultes - 2024-03-12

Plans Cultes - mardi 12 mars à 20h00

GHOST IN THE SHELL de Mamoru Oshii

PAPRIKA de Satoshi Kon

GHOST DOG : LA VOIE DU SAMOURAÏ - Plans Cultes - 2024-04-16

Plans Cultes - mardi 16 avril à 20h00

GHOST DOG : LA VOIE DU SAMOURAÏ de Jim Jarmusch

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LES RÉVOLTÉS - Michel Andrieu & Jacques Kebadian

A PROPOS

Mai 68, par ceux qui l’ont fait, par ceux qui l’ont regardé. Andrieu et Kebadian remontent le temps et leurs images, ainsi que celles de quelques camarades. Passionnant.

On les connaît, les images de mai 68. Il y en a peu, finalement : l’ORTF n’a pas pointé ses caméras (sur demande du général de Gaule), seuls ont filmé les étudiants en cinéma et quelques quidams. Et les images en noir et blanc que l’on nous montre, d’anniversaire en commémoration, sont toujours un peu les mêmes : pavés, matraques et échauffourées, débats en amphis et dans les usines. Et puis les têtes connues des meneurs, Cohn-Bendit, Geismar, Sauvageot…Ici, il y a tout ça, mais il y a plus. Il y a l’ordre de ce désordre (le film est chronologique) ; on comprend à la fois sa naissance et son ampleur, l’onde qui se propage, la nécessité de partir de la base : étudiants, ouvriers… Il y a les gens que l’on reconnaît, bien sûr, les trois précités, et Jean-Louis Barrault et Julian Beck à l’Odéon, et Jacques Higelin derrière son piano… Mais il y a, surtout, ces hommes et ces femmes anonymes qui prennent la parole, certains pour la première fois, qui sont simples et puissants, dont le discours vous capte immédiatement. En revenant aux sources de leurs images et de celles tournées par quelques camarades (Jean-Pierre Thorn, Pierre-William Glenn, le groupe Medvekine…), par la pertinence du montage (signé Maureen Mazurek, et, pour le son, Laure Budin), sans autres commentaires que les voix off d’époque et quelques paroles échangées, les deux réalisateurs signent un document inestimable. Qui raconte une réalité, la place des femmes, celle des immigrés, en narrant un mouvement, une révolte, une révolution ou peut-être les trois à la fois. Qui dit à quel point la croyance était totale, joyeuse, inébranlable… même si on connaît la fin. Et montre un refus d’écrasement des petits par les gros, qui rappelle d’autres luttes en écho. Car, souvenons-nous : ce n’était qu’un début…

Isabelle Danel (Bande à part)

Ciné doc / rencontre
mardi 5 février 2019 à 20h00

en présence de Michel Andrieu, réalisateur

Soirée organisée en collaboration avec les Amis du Monde Diplomatique 49, ATTAC 49, le Cercle 49 et Cinéma Parlant


LES RÉVOLTÉS

de Michel Andrieu & Jacques Kebadian

Documentaire
France - 2018 - 1h20

Ouvriers, étudiants et jeunes s’opposent, en mai 1968, à la morale et au pouvoir en place. Les facultés et les usines sont occupées. Les barricades sont dressées. Les pavés sont lancés. La parole cède la place aux actes. C’est l’affrontement. Ces images nous plongent au coeur des évènements et témoignent des hommes et des femmes qui, indignés jusque-là, marchent vers leur révolution.

A PROPOS

Mai 68, par ceux qui l’ont fait, par ceux qui l’ont regardé. Andrieu et Kebadian remontent le temps et leurs images, ainsi que celles de quelques camarades. Passionnant.

On les connaît, les images de mai 68. Il y en a peu, finalement : l’ORTF n’a pas pointé ses caméras (sur demande du général de Gaule), seuls ont filmé les étudiants en cinéma et quelques quidams. Et les images en noir et blanc que l’on nous montre, d’anniversaire en commémoration, sont toujours un peu les mêmes : pavés, matraques et échauffourées, débats en amphis et dans les usines. Et puis les têtes connues des meneurs, Cohn-Bendit, Geismar, Sauvageot…Ici, il y a tout ça, mais il y a plus. Il y a l’ordre de ce désordre (le film est chronologique) ; on comprend à la fois sa naissance et son ampleur, l’onde qui se propage, la nécessité de partir de la base : étudiants, ouvriers… Il y a les gens que l’on reconnaît, bien sûr, les trois précités, et Jean-Louis Barrault et Julian Beck à l’Odéon, et Jacques Higelin derrière son piano… Mais il y a, surtout, ces hommes et ces femmes anonymes qui prennent la parole, certains pour la première fois, qui sont simples et puissants, dont le discours vous capte immédiatement. En revenant aux sources de leurs images et de celles tournées par quelques camarades (Jean-Pierre Thorn, Pierre-William Glenn, le groupe Medvekine…), par la pertinence du montage (signé Maureen Mazurek, et, pour le son, Laure Budin), sans autres commentaires que les voix off d’époque et quelques paroles échangées, les deux réalisateurs signent un document inestimable. Qui raconte une réalité, la place des femmes, celle des immigrés, en narrant un mouvement, une révolte, une révolution ou peut-être les trois à la fois. Qui dit à quel point la croyance était totale, joyeuse, inébranlable… même si on connaît la fin. Et montre un refus d’écrasement des petits par les gros, qui rappelle d’autres luttes en écho. Car, souvenons-nous : ce n’était qu’un début…

Isabelle Danel (Bande à part)