ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LA FAMILLE ASADA - Soirée rencontre - 2025-05-26

Soirée rencontre - lundi 26 mai à 19h45

LA FAMILLE ASADA de Ryôta Nakano

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

RICHTER L'INSOUMIS - Pianopolis - 2025-05-28

Pianopolis - mercredi 28 mai à 17h00

RICHTER L'INSOUMIS de Bruno Monsaingeon

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

LES ESPRITS LIBRES - Ciné Doc - 2025-06-05

Ciné Doc - jeudi 05 juin à 20h00

LES ESPRITS LIBRES de Bertrand Hagenmüller

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 15h30

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 19h45

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LIFE OF CHUCK - Avant Première - 2025-06-06

Avant Première - vendredi 06 juin à 21h00

LIFE OF CHUCK de Mike Flanagan

LE RÉPONDEUR - Soirée Rencontre - 2025-06-10

Soirée Rencontre - mardi 10 juin à 20h00

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-06-12

Ciné Doc - jeudi 12 juin à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

TAXI DRIVER - Martin Scorsese

A PROPOS

Chef-d’œuvre de Martin Scorsese et de toute une génération, Taxi driver, au carrefour d’influences multiples, ressort en salles.

Sans doute le film le plus célèbre de Martin Scorsese, Taxi driver parvient à excéder les qualités et les défauts du cinéaste. La réussite du film impute autant à Scorsese qu’à son scénariste Paul Schrader, qui puisera aussi bien dans La Nausée et Crime et châtiment que dans son expérience personnelle pour créer Travis Bickle, sans compter le génie mimétique du jeune De Niro. Cette parfaite osmose entre les trois wonder boys ne se reproduira pas, malgré une talentueuse redite (Raging Bull, très beau mais déjà menacé par la boursouflure). Point d’orgue d’une filmographie, Taxi driver est aussi un titre qui offre une vision syncrétique du meilleur du cinéma américain des années 70, grâce à une structure en chapitres qui lui permet d’accueillir à la fois le ton déambulatoire d’Altman, l’existentialisme de Monte Hellman, le baroque et les ralentis de Sam Peckinpah, et même le nouveau cinéma d’horreur et de violence. Des films aussi commerciaux que Death wish, Maniac et les séries B new-yorkaises de Larry Cohen ne sont pas si éloignés de Taxi driver, dans leur vision cauchemardesque et crasseuse de la ville, leur graphisme gore et la pathologie sécuritaire de leurs anti-héros.

Ce qui différencie pourtant Taxi driver des autres grands films américains de son époque, c’est l’influence ostentatoire ­ jusqu’au tape-à-l’œil ­ du cinéma européen, de Michael Powell à Mario Bava (pour l’usage agressif de la couleur) à Godard et Antonioni, pour ­ notamment ­ le traitement très audacieux du thème de la rencontre. Davantage qu’un film sur la solitude, Taxi driver explore le masochisme d’un petit Blanc qui ne cesse de mettre à l’épreuve son ignorance et son puritanisme, dans de purs réflexes d’échec et de douleur, d’abord lors de la désastreuse drague d’une bourgeoise WASP belle et cultivée, incarnation du fantasme de la femme inaccessible, puis l’acte de violence désespéré (la tentative tout aussi désastreuse d’assassiner un politicien en campagne) ; un geste warholien ­ connaître sa minute de célébrité, à n’importe quel prix ­ que Scorsese étudiera à nouveau dans un de ses meilleurs films, La Valse des pantins, quasi-remake sardonique de Taxi driver, préférable à la laborieuse resucée ambulancière d’A tombeau ouvert. Enfin, mué en improbable ange exterminateur, Travis partira en croisade pour sauver une prostituée mineure et droguée des griffes d’un proxénète.

Dépressif, ambigu mais beaucoup moins irresponsable qu’on a pu le prétendre ­ Travis n’est l’objet d’aucune glorification ­,Taxi driver reste le chef-d’œuvre officiel de Scorsese et de toute une génération. Cela ne l’empêche pas d’être aussi un grand film.

Olivier Père (Les inrocks)

Plans Cultes
mardi 13 juin 2017 à 20h15

en présence de Benoît Cohen, réalisateur, auteur du livre "Yellow cab"


Soirée organisée en partenariat avec la librairie Contact


TAXI DRIVER

de Martin Scorsese

avec Robert De Niro, Jodie Foster, Harvey Keitel
USA - 1976 - 1h55 - VOST - Palme d'or 1976

Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres nocturnes et la violence quotidienne dont il est témoin lui font peu à peu perdre la tête. Il se charge bientôt de délivrer une prostituée mineure de ses souteneurs.


http://www.cinematheque.fr/article/702.html

A PROPOS

Chef-d’œuvre de Martin Scorsese et de toute une génération, Taxi driver, au carrefour d’influences multiples, ressort en salles.

Sans doute le film le plus célèbre de Martin Scorsese, Taxi driver parvient à excéder les qualités et les défauts du cinéaste. La réussite du film impute autant à Scorsese qu’à son scénariste Paul Schrader, qui puisera aussi bien dans La Nausée et Crime et châtiment que dans son expérience personnelle pour créer Travis Bickle, sans compter le génie mimétique du jeune De Niro. Cette parfaite osmose entre les trois wonder boys ne se reproduira pas, malgré une talentueuse redite (Raging Bull, très beau mais déjà menacé par la boursouflure). Point d’orgue d’une filmographie, Taxi driver est aussi un titre qui offre une vision syncrétique du meilleur du cinéma américain des années 70, grâce à une structure en chapitres qui lui permet d’accueillir à la fois le ton déambulatoire d’Altman, l’existentialisme de Monte Hellman, le baroque et les ralentis de Sam Peckinpah, et même le nouveau cinéma d’horreur et de violence. Des films aussi commerciaux que Death wish, Maniac et les séries B new-yorkaises de Larry Cohen ne sont pas si éloignés de Taxi driver, dans leur vision cauchemardesque et crasseuse de la ville, leur graphisme gore et la pathologie sécuritaire de leurs anti-héros.

Ce qui différencie pourtant Taxi driver des autres grands films américains de son époque, c’est l’influence ostentatoire ­ jusqu’au tape-à-l’œil ­ du cinéma européen, de Michael Powell à Mario Bava (pour l’usage agressif de la couleur) à Godard et Antonioni, pour ­ notamment ­ le traitement très audacieux du thème de la rencontre. Davantage qu’un film sur la solitude, Taxi driver explore le masochisme d’un petit Blanc qui ne cesse de mettre à l’épreuve son ignorance et son puritanisme, dans de purs réflexes d’échec et de douleur, d’abord lors de la désastreuse drague d’une bourgeoise WASP belle et cultivée, incarnation du fantasme de la femme inaccessible, puis l’acte de violence désespéré (la tentative tout aussi désastreuse d’assassiner un politicien en campagne) ; un geste warholien ­ connaître sa minute de célébrité, à n’importe quel prix ­ que Scorsese étudiera à nouveau dans un de ses meilleurs films, La Valse des pantins, quasi-remake sardonique de Taxi driver, préférable à la laborieuse resucée ambulancière d’A tombeau ouvert. Enfin, mué en improbable ange exterminateur, Travis partira en croisade pour sauver une prostituée mineure et droguée des griffes d’un proxénète.

Dépressif, ambigu mais beaucoup moins irresponsable qu’on a pu le prétendre ­ Travis n’est l’objet d’aucune glorification ­,Taxi driver reste le chef-d’œuvre officiel de Scorsese et de toute une génération. Cela ne l’empêche pas d’être aussi un grand film.

Olivier Père (Les inrocks)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher
mercredi 7 mai à 20h00
THE TRUMAN SHOW de Peter Weir
THE MASK de Chuck Russell
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
mercredi 7 mai à 20h00
ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick
mercredi 7 mai à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
BODYGUARD de Mick Jackson
mercredi 7 mai à 20h00
LA PLANÈTE DES SINGES de Franklin J. Schaffner