ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Le film est tiré du roman du même nom, de l’auteur français Pierre Boulle. C’est l’histoire de trois astronautes (dont le leader est joué par Charlton Heston dans l’adaptation) qui s’écrasent sur une planète désertique après un long voyage en hypersommeil. Errant de nombreux jours, le groupe tombe sur une horde d’humain, primitifs, qui se font chasser et élever par…des singes ! Horrifiés, les hommes vont devoir s’adapter à ce changement, se confronter aux règles de ce nouveau monde.
Le principe dU (et donc celui du roman) repose sur l’inversion de rapport de force entre humain et animal. Celui qui fut en cage est dorénavant le bourreau, et de ce jeu de miroir ressort une profonde anxiété. L’œuvre alarme sur ce que l’on prend pour acquis, ce statu quo de la domination humaine, qui n’est qu’une partie du cycle de l’Histoire du monde. Les choses changent et c’est ainsi. L’autre versant, plus noir, est que cette violence innée, cette immoralité vaniteuse, se retrouve aussi chez les singes évolués. Comme si notre capacité à faire du mal aux plus faibles faisait partie intégrante de toute civilisation, non pas propre à l’Homme mais bien à l’Intelligence.
La société des singes est répartie entre savants (chimpanzés) soldats (gorilles) et politiciens (orangs-outans). Sans disparité raciale, les singes travaillent main dans la main pour soumettre les humains à leur expériences, tout comme nous le faisons envers les animaux.
Véritable bombe à sa sortie, La Planète des singes conquis son public avec son ambiance angoissante, ses costumes à tomber par terre et sa bande-originale signée Jerry Goldsmith. Beaucoup considèrent que ce film et 2001 : L’Odyssée de l’espace ont participé à enterrer la science-fiction auprès des grands studios américains dans les années 70, trop frileux à l’idée de ne pas répliquer ce succès, jusqu’à la sortie de Star Wars en 1977.
pelliculte.com
Plans Cultes
mercredi 7 mai
2025 à 20h00
En présence de Xavier Leherpeur, journaliste et critique de cinéma au Masque et la Plume à France Inter, et dans la revue 7éme Obsession.
LA PLANÈTE DES SINGES
de Franklin J. Schaffner
avec Charlton Heston, Roddy McDowall, Kim Hunter
USA - 1968 - 1h52 - VOST - Réédition
Egaré dans l'espace-temps, un engin spatial américain s'écrase en 3978 sur une planète inconnue. Les astronautes Taylor, Landon et Dodge découvrent que les hommes primitifs de cette planète mystérieuse sont placés sous le joug de singes très évolués...
A PROPOS
Le film est tiré du roman du même nom, de l’auteur français Pierre Boulle. C’est l’histoire de trois astronautes (dont le leader est joué par Charlton Heston dans l’adaptation) qui s’écrasent sur une planète désertique après un long voyage en hypersommeil. Errant de nombreux jours, le groupe tombe sur une horde d’humain, primitifs, qui se font chasser et élever par…des singes ! Horrifiés, les hommes vont devoir s’adapter à ce changement, se confronter aux règles de ce nouveau monde.
Le principe dU (et donc celui du roman) repose sur l’inversion de rapport de force entre humain et animal. Celui qui fut en cage est dorénavant le bourreau, et de ce jeu de miroir ressort une profonde anxiété. L’œuvre alarme sur ce que l’on prend pour acquis, ce statu quo de la domination humaine, qui n’est qu’une partie du cycle de l’Histoire du monde. Les choses changent et c’est ainsi. L’autre versant, plus noir, est que cette violence innée, cette immoralité vaniteuse, se retrouve aussi chez les singes évolués. Comme si notre capacité à faire du mal aux plus faibles faisait partie intégrante de toute civilisation, non pas propre à l’Homme mais bien à l’Intelligence.
La société des singes est répartie entre savants (chimpanzés) soldats (gorilles) et politiciens (orangs-outans). Sans disparité raciale, les singes travaillent main dans la main pour soumettre les humains à leur expériences, tout comme nous le faisons envers les animaux.
Véritable bombe à sa sortie, La Planète des singes conquis son public avec son ambiance angoissante, ses costumes à tomber par terre et sa bande-originale signée Jerry Goldsmith. Beaucoup considèrent que ce film et 2001 : L’Odyssée de l’espace ont participé à enterrer la science-fiction auprès des grands studios américains dans les années 70, trop frileux à l’idée de ne pas répliquer ce succès, jusqu’à la sortie de Star Wars en 1977.
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