ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

DE CHAQUE INSTANT - Ciné Doc - 2025-06-23

Ciné Doc - lundi 23 juin à 20h00

DE CHAQUE INSTANT de Nicolas Philibert

VALEUR SENTIMENTALE - Avant Première - 2025-06-26

Avant Première - jeudi 26 juin à 20h15

VALEUR SENTIMENTALE de Joachim Trier

ENZO - Ciné Cosy - 2025-06-27

Ciné Cosy - vendredi 27 juin à 13h15

ENZO de Laurent Cantet & Robin Campillo

PRIMITIFS - Séance spéciale - 2025-07-04

Séance spéciale - vendredi 04 juillet à 20h00

PRIMITIFS de David & Nathan Zellner

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

BOOGIE NIGHTS - Paul Thomas Anderson

A PROPOS

Impossible à la vue de Boogie nights d’accepter que son auteur est un jeune type de 26 ans. Le deuxième film de Paul Thomas Anderson (après le prometteur Hard eight) est un coup de maître absolu, le premier grand film d’une filmographie encore réduite (There will be blood n’est « que » son cinquième long) mais déjà mémorable. Stupéfiante de maîtrise et de maturité, cette gigantesque saga disco et porno est aussi membrée que son personnage principal. Boogie nights transpire l’amour démesuré porté par PTA au septième art ainsi qu’à la pornographie des seventies, plus cheap mais plus classe que celle des années 2000, et dont il fut de son propre aveu un consommateur frénétique.
Si le schéma narratif n’est pas neuf (envolée vers la gloire puis descente aux enfers), la construction ambitieuse d’Anderson fait de Boogie nights un film incomparable, si ce n’est aux grandes fresques de Scorsese. On est cependant bien loin du plagiat dont ceux qui n’ont pas revu le film depuis sa sortie sont toujours convaincus : à part quelques mouvements de caméra explicitement empruntés au grand Marty, Paul Thomas Anderson n’a besoin d’aucun modèle et compose notamment des plans-séquences hallucinants, qui retranscrivent avec justesse et passion l’exaltation ambiante qui animait une époque où tout semblait simple et possible. Lorsque dans sa deuxième partie le film vogue vers des thématiques plus sombres, il prend le pari de ne pas modifier sa mise en scène d’un iota, empêchant ainsi le film de tomber dans le mélodrame et favorisant encore et toujours l’aspect ludique de l’ensemble.
Auteur accompli, metteur en scène doué, Anderson semble avoir été touché par la grâce, puisqu’il s’avère être également un brillant directeur d’acteurs. Il tire le meilleur d’un casting foisonnant et étincelant, d’où émergent notamment Burt Reynolds en producteur sachant y faire, Julianne Moore en porno star vivant intensément jusqu’à l’éclatement, et William H. Macy dans un rôle secondaire mais hilarant de mari cocu. Sans oublier l’ex New Kid on the Block, Mark Wahlberg, pleinement à l’aise dans ce parterre de star. Il donne à Boogie nights son sel et sa sève, jusqu’au tout dernier plan du film, dans lequel son personnage se met à nu au propre comme au figuré. Ultime émotion suscitée par une œuvre d’une rare puissance.
Thomas Messias (Ecran large)

Plans Cultes
mercredi 7 mai 2025 à 20h00


BOOGIE NIGHTS

de Paul Thomas Anderson

avec Mark Wahlberg, Burt Reynolds, Julianne Moore
USA - 1997 - 2h33 - VOST - Interdit - 16 ans

En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n'est pas rose entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d'être un raté. C'est alors qu'il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno. A une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le plaisir une industrie, Eddie devient une star international sous le nom de Dirk Diggler.

A PROPOS

Impossible à la vue de Boogie nights d’accepter que son auteur est un jeune type de 26 ans. Le deuxième film de Paul Thomas Anderson (après le prometteur Hard eight) est un coup de maître absolu, le premier grand film d’une filmographie encore réduite (There will be blood n’est « que » son cinquième long) mais déjà mémorable. Stupéfiante de maîtrise et de maturité, cette gigantesque saga disco et porno est aussi membrée que son personnage principal. Boogie nights transpire l’amour démesuré porté par PTA au septième art ainsi qu’à la pornographie des seventies, plus cheap mais plus classe que celle des années 2000, et dont il fut de son propre aveu un consommateur frénétique.
Si le schéma narratif n’est pas neuf (envolée vers la gloire puis descente aux enfers), la construction ambitieuse d’Anderson fait de Boogie nights un film incomparable, si ce n’est aux grandes fresques de Scorsese. On est cependant bien loin du plagiat dont ceux qui n’ont pas revu le film depuis sa sortie sont toujours convaincus : à part quelques mouvements de caméra explicitement empruntés au grand Marty, Paul Thomas Anderson n’a besoin d’aucun modèle et compose notamment des plans-séquences hallucinants, qui retranscrivent avec justesse et passion l’exaltation ambiante qui animait une époque où tout semblait simple et possible. Lorsque dans sa deuxième partie le film vogue vers des thématiques plus sombres, il prend le pari de ne pas modifier sa mise en scène d’un iota, empêchant ainsi le film de tomber dans le mélodrame et favorisant encore et toujours l’aspect ludique de l’ensemble.
Auteur accompli, metteur en scène doué, Anderson semble avoir été touché par la grâce, puisqu’il s’avère être également un brillant directeur d’acteurs. Il tire le meilleur d’un casting foisonnant et étincelant, d’où émergent notamment Burt Reynolds en producteur sachant y faire, Julianne Moore en porno star vivant intensément jusqu’à l’éclatement, et William H. Macy dans un rôle secondaire mais hilarant de mari cocu. Sans oublier l’ex New Kid on the Block, Mark Wahlberg, pleinement à l’aise dans ce parterre de star. Il donne à Boogie nights son sel et sa sève, jusqu’au tout dernier plan du film, dans lequel son personnage se met à nu au propre comme au figuré. Ultime émotion suscitée par une œuvre d’une rare puissance.
Thomas Messias (Ecran large)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher
mercredi 7 mai à 20h00
LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca
LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner
mercredi 7 mai à 20h00
BRAZIL de Terry Gilliam
mercredi 7 mai à 20h00
THE TRUMAN SHOW de Peter Weir
THE MASK de Chuck Russell
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick
mercredi 7 mai à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
BODYGUARD de Mick Jackson
mercredi 7 mai à 20h00
LA PLANÈTE DES SINGES de Franklin J. Schaffner
jeudi 15 mai à 20h00
PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza