ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Après Cartouche et L’Homme de Rio, Le Magnifique scelle les retrouvailles entre Philippe de Broca et Jean-Paul Belmondo, irrésistible dans ce double rôle d’écrivain « loser » et d’espion hâbleur aux côtés de la talentueuse Jacqueline Bisset (La Nuit américaine). Dans cette comédie qui aligne gags et répliques dignes des plus grands burlesques anglo-saxons, le cinéaste tourne en dérision les codes des films d’espionnage à la James Bond et s’amuse de l’ultra violence du cinéma de l’époque, tendance L’Inspecteur Harry. Mais plus qu’une simple parodie, Le Magnifique est également une brillante mise en abyme d’un roman en train de s’écrire. En multipliant les va-et-vient entre fantasmes et réalité, Philippe de Broca fait l’éloge du rêve et de la fuite, seuls échappatoires à la grisaille du quotidien. Film culte à l’influence indéniable sur la comédie hexagonale, des Nuls (La Cité de la peur) à Michel Hazanavicius (la saga des OSS 117), Le Magnifique est à admirer dans sa sublime restauration 4K !
Plans Cultes
mercredi 7 mai
2025 à 20h00
SOIRÉE JEAN-PAUL BELMONDO
20h00 : LE MAGNIFIQUE de Philippe De Broca
22h00 : LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner
Tarif spécial soirée : 11€ les 2 films sinon tarifs habituels
LE MAGNIFIQUE
de Philippe de Broca
avec Jean-Paul Belmondo, Jacqueline Bisset, Vittorio Caprioli
FRANCE - 1973 - 1h33 - Réédition - Version restaurée 4K
Un agent du FBI trouve la mort au Mexique dans d'atroces circonstances. Seul Bob Saint-Clare, le célèbre agent secret, est en mesure de résoudre l'énigme. Sur place, Saint-Clare échappe par miracle aux agents des services secrets albanais, lancés à ses trousses par le redoutable Karpof, avant de savourer sa victoire dans les bras accueillants de la belle Tatiana. Ces aventures trépidantes sont en réalité issues de l'imagination fertile d'un certain François Merlin, qui tente de venir à bout de son 43e roman d'espionnage. Timide et plutôt médiocre, Merlin a fait de son héros, Bob Saint-Clare, son alter ego imaginaire, en plus sportif et dynamique toutefois. Il intègre à l'énigme les éléments extérieurs qui ne cessent de le perturber, comme sa belle voisine, Christine, ou son éditeur, Charron…
A PROPOS
Après Cartouche et L’Homme de Rio, Le Magnifique scelle les retrouvailles entre Philippe de Broca et Jean-Paul Belmondo, irrésistible dans ce double rôle d’écrivain « loser » et d’espion hâbleur aux côtés de la talentueuse Jacqueline Bisset (La Nuit américaine). Dans cette comédie qui aligne gags et répliques dignes des plus grands burlesques anglo-saxons, le cinéaste tourne en dérision les codes des films d’espionnage à la James Bond et s’amuse de l’ultra violence du cinéma de l’époque, tendance L’Inspecteur Harry. Mais plus qu’une simple parodie, Le Magnifique est également une brillante mise en abyme d’un roman en train de s’écrire. En multipliant les va-et-vient entre fantasmes et réalité, Philippe de Broca fait l’éloge du rêve et de la fuite, seuls échappatoires à la grisaille du quotidien. Film culte à l’influence indéniable sur la comédie hexagonale, des Nuls (La Cité de la peur) à Michel Hazanavicius (la saga des OSS 117), Le Magnifique est à admirer dans sa sublime restauration 4K !

A PROPOS
Adaptation du roman Mort d’une Bête à la Peau Fragile de Patrick Alexander, Le Professionnel marque la troisième collaboration entre Georges Lautner et Jean-Paul Belmondo, après Flic ou Voyou et Le Guignolo. Scénarisé par Jacques Audiard et le réalisateur lui-même, il met en scène l’espion français Josselin Beaumont, dénoncé par ses supérieurs pour des raisons politiques alors qu’il devait assassiner le dirigeant du Malagawi. Évadé de prison lors d’une séquence explosive à la Rambo, il revient en France pour se venger de ses employeurs et exécuter le dictateur, en voyage officiel à Paris.
Le contexte politique se base en réalité sur l’évolution des relations diplomatiques entre la France et ses anciennes colonies africaines. Sorti peu après l’élection de François Mitterrand, le film imagine alors un nouveau gouvernement dont l’intérêt n’aurait plus été de tuer le colonel N’Jala. Plus casse-cou que jamais, Bébel va alors se mesurer au commissaire Rosen, incarné par Robert Hossein, mais aussi à d’autres gradés de la police joués par Jean-Louis Richard, Michel Beaune et Bernard-Pierre Donnadieu.
Dans la pure tradition des comédies d’action avec Jean-Paul Belmondo, Le Professionnel est un régal de chaque instant tant le moindre plan est calculé pour une réalisation optimale. Les scènes d’action soudaines sont bien orchestrées et les combats à mains nues ne manquent pas de bruitages percutants pour renforcer l’immersion. Grand habitué du réalisateur, Michel Audiard s’amuse à décomplexifier les situations grâce à des dialogues complètement décalés tels que « Joss Beaumont, espionnage et châtaigne ! », ou encore « J’espère qu’il va pas trop se friper, j’ai oublié de le mettre sur un cintre ! ».
Le Professionnel constitue toutefois un tournant dans la carrière de Belmondo pour son ton bien plus grave et son scénario dramatique, comme l’illustre le duel de Beaumont face au commissaire Rosen, véritable hommage aux meilleurs westerns spaghetti grâce à des jeux de regard filmés à la perfection sublimés par la mélancolique « Chi Mai ». Retentissant à de nombreuses reprises, cette musique avait été composée dix ans plus tôt par Ennio Morrione pour le film italien Maddalena de Jerzy Kawalerowicz. Elle retentit de plus belle durant le final d’un tragique audacieux pour son époque. Un film exemplaire du savoir-faire français du début des années 1980.
Emmanuel Delextrat (lecoindescritiquescine.com)
LE PROFESSIONNEL
de Georges Lautner
avec Jean-Paul Belmondo, Jean Desailly, Robert Hossein
FRANCE - 1981 - 1h45
Issu de l'élite de l'armée française, Joss Beaumont est chargé d'exécuter le président de la Malagawi. Un contre-ordre tombe, la cible est devenue un ami de l'Etat. Pour l'empêcher de nuire, Beaumont est incarcéré, mais ne tarde pas à s'évader, décidé à mener à bien l'opération malgré l'opposition de sa hiérarchie.
A PROPOS
Adaptation du roman Mort d’une Bête à la Peau Fragile de Patrick Alexander, Le Professionnel marque la troisième collaboration entre Georges Lautner et Jean-Paul Belmondo, après Flic ou Voyou et Le Guignolo. Scénarisé par Jacques Audiard et le réalisateur lui-même, il met en scène l’espion français Josselin Beaumont, dénoncé par ses supérieurs pour des raisons politiques alors qu’il devait assassiner le dirigeant du Malagawi. Évadé de prison lors d’une séquence explosive à la Rambo, il revient en France pour se venger de ses employeurs et exécuter le dictateur, en voyage officiel à Paris.
Le contexte politique se base en réalité sur l’évolution des relations diplomatiques entre la France et ses anciennes colonies africaines. Sorti peu après l’élection de François Mitterrand, le film imagine alors un nouveau gouvernement dont l’intérêt n’aurait plus été de tuer le colonel N’Jala. Plus casse-cou que jamais, Bébel va alors se mesurer au commissaire Rosen, incarné par Robert Hossein, mais aussi à d’autres gradés de la police joués par Jean-Louis Richard, Michel Beaune et Bernard-Pierre Donnadieu.
Dans la pure tradition des comédies d’action avec Jean-Paul Belmondo, Le Professionnel est un régal de chaque instant tant le moindre plan est calculé pour une réalisation optimale. Les scènes d’action soudaines sont bien orchestrées et les combats à mains nues ne manquent pas de bruitages percutants pour renforcer l’immersion. Grand habitué du réalisateur, Michel Audiard s’amuse à décomplexifier les situations grâce à des dialogues complètement décalés tels que « Joss Beaumont, espionnage et châtaigne ! », ou encore « J’espère qu’il va pas trop se friper, j’ai oublié de le mettre sur un cintre ! ».
Le Professionnel constitue toutefois un tournant dans la carrière de Belmondo pour son ton bien plus grave et son scénario dramatique, comme l’illustre le duel de Beaumont face au commissaire Rosen, véritable hommage aux meilleurs westerns spaghetti grâce à des jeux de regard filmés à la perfection sublimés par la mélancolique « Chi Mai ». Retentissant à de nombreuses reprises, cette musique avait été composée dix ans plus tôt par Ennio Morrione pour le film italien Maddalena de Jerzy Kawalerowicz. Elle retentit de plus belle durant le final d’un tragique audacieux pour son époque. Un film exemplaire du savoir-faire français du début des années 1980.
Emmanuel Delextrat (lecoindescritiquescine.com)