ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
The Truman Show a séduit la critique lors de sa sortie en 1998, et il se revoit depuis avec plaisir : "Un film qui donne envie de se lever le matin et d'allumer le soleil, un film fort au questionnement universel ; qui du créateur ou de sa créature, du "père" ou du "fils", du geôlier ou du prisonnier, est le maître du jeu ? Le king of ce world ? Weir entretient d'autant mieux son suspense paradoxal qu'il utilise les recettes les plus putassières de la télé guimauve tout en en désignant les ficelles avec un cynisme paisible qui ne perd par son temps en moralisation convenue, en dénonciation des évidences. La meilleure preuve est qu'on s'attache autant à Ed Harris, tendre bourreau, qu'à Jim Carrey, naïf mais pas si niais, dans un rôle qui justifie ses grimaces autant qu'il les limite, bref qui utilise son incroyable énergie comique tout en prévenant l'exaspération qu'elle pouvait générer dans ses farces précédentes."
Première
Plans Cultes
mercredi 7 mai
2025 à 20h00
SOIRÉE JIM CARREY
20h00 : THE TRUMAN SHOW de Peter Weir
22h00 : THE MASK de Chuck Russell
Tarif spécial soirée : 11€ les 2 films sinon tarifs habituels
THE TRUMAN SHOW
de Peter Weir
avec Jim Carrey, Laura Linney, Natascha McElhone
USA - 1998 - 1h43 - VOST - Réédition - Version restaurée 2K
Truman Burbank mène une vie calme et heureuse. Il habite dans un petit pavillon propret de la radieuse station balnéaire de Seahaven. Il part tous les matins à son bureau d'agent d'assurances dont il ressort huit heures plus tard pour regagner son foyer, savourer le confort de son habitat modèle, la bonne humeur inaltérable et le sourire mécanique de sa femme, Meryl. Mais parfois, Truman étouffe sous tant de bonheur et la nuit l'angoisse le submerge. Il se sent de plus en plus étranger, comme si son entourage jouait un rôle. Il se sent observé...
A PROPOS
The Truman Show a séduit la critique lors de sa sortie en 1998, et il se revoit depuis avec plaisir : "Un film qui donne envie de se lever le matin et d'allumer le soleil, un film fort au questionnement universel ; qui du créateur ou de sa créature, du "père" ou du "fils", du geôlier ou du prisonnier, est le maître du jeu ? Le king of ce world ? Weir entretient d'autant mieux son suspense paradoxal qu'il utilise les recettes les plus putassières de la télé guimauve tout en en désignant les ficelles avec un cynisme paisible qui ne perd par son temps en moralisation convenue, en dénonciation des évidences. La meilleure preuve est qu'on s'attache autant à Ed Harris, tendre bourreau, qu'à Jim Carrey, naïf mais pas si niais, dans un rôle qui justifie ses grimaces autant qu'il les limite, bref qui utilise son incroyable énergie comique tout en prévenant l'exaspération qu'elle pouvait générer dans ses farces précédentes."
Première

A PROPOS
Comédie « culte » qui révéla l’acteur Jim Carrey lors de sa sortie en 1994, The Mask a marqué plusieurs générations de spectateurs. Du célèbre Sssssplendid!! que répète inlassablement le personnage principal aux effets spéciaux inspirés de l’univers de Tex Avery, le film est un spectacle flamboyant, bourré de références cinématographiques et de répliques qui parodient plusieurs genres du cinéma américain (le film noir, notamment).
Dans la continuité de la thématique du masque, abordée avec La Belle et la bête (1946), The Mask constitue une autre piste de réflexion sur la figure du monstre, comme dédoublement de la personnalité (Docteur Jekyll et Mister Hyde) ou possibilité de révéler ses plus beaux et/ou ses plus bas instincts, sous une apparence trompeuse (le maquillage, les vêtements).
Peut-on, doit-on échapper à ce que l’on est profondément pour ressembler à une image rêvée ? The Mask apporte une réponse jubilatoire à ces questions, toujours aussi pertinentes à l’ère des réseaux sociaux.
Julien Morvan
THE MASK
de Chuck Russell
avec Jim Carrey, Cameron Diaz, Peter Greene
USA - 1994 - 1h40 - VOST - Réédition
A PROPOS
Comédie « culte » qui révéla l’acteur Jim Carrey lors de sa sortie en 1994, The Mask a marqué plusieurs générations de spectateurs. Du célèbre Sssssplendid!! que répète inlassablement le personnage principal aux effets spéciaux inspirés de l’univers de Tex Avery, le film est un spectacle flamboyant, bourré de références cinématographiques et de répliques qui parodient plusieurs genres du cinéma américain (le film noir, notamment).
Dans la continuité de la thématique du masque, abordée avec La Belle et la bête (1946), The Mask constitue une autre piste de réflexion sur la figure du monstre, comme dédoublement de la personnalité (Docteur Jekyll et Mister Hyde) ou possibilité de révéler ses plus beaux et/ou ses plus bas instincts, sous une apparence trompeuse (le maquillage, les vêtements).
Peut-on, doit-on échapper à ce que l’on est profondément pour ressembler à une image rêvée ? The Mask apporte une réponse jubilatoire à ces questions, toujours aussi pertinentes à l’ère des réseaux sociaux.
Julien Morvan