ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Livres pour enfants
Bad Guys tiré d’une série de livres australiens pour enfants née de la plume de Aaron Blabey. Le cinéaste Pierre Perifel précise : "En fait, le but n’était pas de faire totalement de “la sauce DreamWorks”. Aaron Blabey, l’écrivain, n’était pas un dessinateur à la base et donc ses illustrations sont très simples. On ne pouvait pas les adapter telles quelles. Et je me suis donc mis au travail pour trouver un style d’illustration animé non classique et pas dans la lignée de ce que l’on voit chez Disney ou Pixar ou même chez nous à DreamWorks."
Une bonne affaire
Sorti en salles en avril 2022, Les Bad Guys des studios DreamWorks a rapporté 250 millions de dollars à travers le monde, et ce pour un budget estimé à 80 millions.
La suite a été lancée cinq mois avant la sortie du premier opus, une décision presque inédite à Hollywood. L’équipe ne savait pas encore si le public allait adhérer au concept.
Un Français à la réalisation
C'est le Français Pierre Perifel qui a été choisi par DreamWorks pour réaliser Les Bad Guys. Il est surtout connu pour avoir mis en scène les courts métrages primés Bilby (2018) et Le Buiding (2005). Par ailleurs, il a oeuvré comme animateur sur les trois Kung Fu Panda, Monstres contre Aliens ou encore Shrek 4 : Il était une fin. Il raconte:
"Je viens de l’école des Gobelins en France et il y avait plusieurs animateurs français partis aux USA qui me faisaient rêver. Et j’avais envie d’apprendre d’eux toute la magie de l’animation. A la fin de mes études aux Gobelins, j’ai fait un court qui a attiré l’attention de DreamWorks et ils m’ont contacté."
"En fait, j’ai quasiment fait toute ma carrière dans l’animation chez DreamWorks. J’y suis depuis 2008 et j’ai commencé en tant qu’animateur, ce que j’avais fait un peu en France auparavant. Les choses se sont faites petit à petit. D’animateur je suis passé superviseur puis directeur d’animation. J’ai été aussi storyboarder et designer."
Pour cette suite, il est accompagné de Juan Pablo Sans, qui était chef de l'animation sur le premier opus.
Un hommage aux films d’action et d’espionnage
Après un premier opus inspiré des films de casse, la suite se tourne vers Mission : impossible et James Bond. Plus d’action, de gadgets et de cascades spectaculaires sont au rendez-vous. Les réalisateurs ont voulu hausser les enjeux dramatiques. L’espace a offert un terrain de jeu inédit. Cette approche donne un ton plus épique au film.
Une scène de fusée hyper réaliste
La séquence de lancement de fusée a été étudiée à partir d’images de la NASA et SpaceX. L’équipe voulait recréer un réalisme mécanique crédible. Les vibrations et la force des moteurs ont été travaillées comme dans Apollo 13 ou Interstellar. L’objectif était d’immerger le spectateur au cœur de l’action. Plus le réalisme est poussé, plus le chaos est ressenti.
Une collaboration de longue date
Pierre Perifel et Juan Pablo Sans collaborent depuis plus de 14 ans. Leur complicité artistique a été décisive pour le film. Ils avaient déjà co-réalisé le court-métrage primé BILBY. L’un se concentre sur le langage visuel, l’autre sur l’émotion des personnages. Leur duo a permis d’élever l’ambition artistique du projet.
L’enregistrement en studio collectif
Une grande partie des dialogues a été enregistrée avec les acteurs réunis dans le même studio. Cette pratique rare en animation favorise l’improvisation et la spontanéité. Certaines des meilleures répliques du film sont issues de ces moments.
La création des Bad Girls
Pour cette suite, l’équipe voulait des antagonistes plus coriaces. Les Bad Girls ont été imaginées comme le reflet sombre des héros. Leur psychologie est inspirée des anciennes habitudes criminelles des Bad Guys. Elles forcent les protagonistes à replonger dans leurs réflexes de voleurs. Ce contrepoint féminisé apporte une tension dramatique nouvelle.
Une bande originale construite par couches
Le compositeur Daniel Pemberton (ayant déjà œuvré sur le premier opus) a adopté une méthode progressive, enregistrant d’abord guitare, puis percussions, cordes et vents. Chaque élément s’ajoute comme une pièce d’animation. Le titre “Taking Everything”, interprété par Busta Rhymes, a été créé spécialement pour le film. Ce morceau à 180 BPM apporte une énergie unique. La musique donne au film une personnalité marquée.
"Humanisation" des animaux
"L’humanisation" des animaux est souvent présente dans le cinéma d’animation. Pierre Perifel explique pour quelle raison : "Cela permet de mettre une légère distance quand on parle en fait de nos problèmes d’êtres humains. Au niveau animation, de les humaniser, cela nous permet de les animer d’une manière plus poussée et plus caricaturale, cela libère vraiment notre animation."
"Cela permet de mettre en avant des émotions encore plus fortes. Ce que l’on a fait avec Les Bad Guys c’est vraiment un mélange entre le monde des humains et le monde de ces animaux. Ces animaux sont une métaphore du méchant qui n’est pas vraiment méchant."
Ciné Cosy
vendredi 22 août
à 13h15
Séance adaptée aux parents avec leur bébé, avec son adouci, mise à disposition d'une table à langer, d'un chauffe biberon...
Soirée organisée avec Cinéma Parlant
BADS GUYS 2
de Pierre Perifel & Juan Pablo Sans
Film d'animation
USA - 2025 - 1h44 - Version française
Les criminels animaliers s'efforcent de se faire à leur nouvelle vie de gentils. Bientôt, ils sont tirés de leur retraite et forcés de faire "un dernier travail" par une équipe entièrement féminine.
https://www.universalpictures.fr/micro/bad-guys-2
A PROPOS
Livres pour enfants
Bad Guys tiré d’une série de livres australiens pour enfants née de la plume de Aaron Blabey. Le cinéaste Pierre Perifel précise : "En fait, le but n’était pas de faire totalement de “la sauce DreamWorks”. Aaron Blabey, l’écrivain, n’était pas un dessinateur à la base et donc ses illustrations sont très simples. On ne pouvait pas les adapter telles quelles. Et je me suis donc mis au travail pour trouver un style d’illustration animé non classique et pas dans la lignée de ce que l’on voit chez Disney ou Pixar ou même chez nous à DreamWorks."
Une bonne affaire
Sorti en salles en avril 2022, Les Bad Guys des studios DreamWorks a rapporté 250 millions de dollars à travers le monde, et ce pour un budget estimé à 80 millions.
La suite a été lancée cinq mois avant la sortie du premier opus, une décision presque inédite à Hollywood. L’équipe ne savait pas encore si le public allait adhérer au concept.
Un Français à la réalisation
C'est le Français Pierre Perifel qui a été choisi par DreamWorks pour réaliser Les Bad Guys. Il est surtout connu pour avoir mis en scène les courts métrages primés Bilby (2018) et Le Buiding (2005). Par ailleurs, il a oeuvré comme animateur sur les trois Kung Fu Panda, Monstres contre Aliens ou encore Shrek 4 : Il était une fin. Il raconte:
"Je viens de l’école des Gobelins en France et il y avait plusieurs animateurs français partis aux USA qui me faisaient rêver. Et j’avais envie d’apprendre d’eux toute la magie de l’animation. A la fin de mes études aux Gobelins, j’ai fait un court qui a attiré l’attention de DreamWorks et ils m’ont contacté."
"En fait, j’ai quasiment fait toute ma carrière dans l’animation chez DreamWorks. J’y suis depuis 2008 et j’ai commencé en tant qu’animateur, ce que j’avais fait un peu en France auparavant. Les choses se sont faites petit à petit. D’animateur je suis passé superviseur puis directeur d’animation. J’ai été aussi storyboarder et designer."
Pour cette suite, il est accompagné de Juan Pablo Sans, qui était chef de l'animation sur le premier opus.
Un hommage aux films d’action et d’espionnage
Après un premier opus inspiré des films de casse, la suite se tourne vers Mission : impossible et James Bond. Plus d’action, de gadgets et de cascades spectaculaires sont au rendez-vous. Les réalisateurs ont voulu hausser les enjeux dramatiques. L’espace a offert un terrain de jeu inédit. Cette approche donne un ton plus épique au film.
Une scène de fusée hyper réaliste
La séquence de lancement de fusée a été étudiée à partir d’images de la NASA et SpaceX. L’équipe voulait recréer un réalisme mécanique crédible. Les vibrations et la force des moteurs ont été travaillées comme dans Apollo 13 ou Interstellar. L’objectif était d’immerger le spectateur au cœur de l’action. Plus le réalisme est poussé, plus le chaos est ressenti.
Une collaboration de longue date
Pierre Perifel et Juan Pablo Sans collaborent depuis plus de 14 ans. Leur complicité artistique a été décisive pour le film. Ils avaient déjà co-réalisé le court-métrage primé BILBY. L’un se concentre sur le langage visuel, l’autre sur l’émotion des personnages. Leur duo a permis d’élever l’ambition artistique du projet.
L’enregistrement en studio collectif
Une grande partie des dialogues a été enregistrée avec les acteurs réunis dans le même studio. Cette pratique rare en animation favorise l’improvisation et la spontanéité. Certaines des meilleures répliques du film sont issues de ces moments.
La création des Bad Girls
Pour cette suite, l’équipe voulait des antagonistes plus coriaces. Les Bad Girls ont été imaginées comme le reflet sombre des héros. Leur psychologie est inspirée des anciennes habitudes criminelles des Bad Guys. Elles forcent les protagonistes à replonger dans leurs réflexes de voleurs. Ce contrepoint féminisé apporte une tension dramatique nouvelle.
Une bande originale construite par couches
Le compositeur Daniel Pemberton (ayant déjà œuvré sur le premier opus) a adopté une méthode progressive, enregistrant d’abord guitare, puis percussions, cordes et vents. Chaque élément s’ajoute comme une pièce d’animation. Le titre “Taking Everything”, interprété par Busta Rhymes, a été créé spécialement pour le film. Ce morceau à 180 BPM apporte une énergie unique. La musique donne au film une personnalité marquée.
"Humanisation" des animaux
"L’humanisation" des animaux est souvent présente dans le cinéma d’animation. Pierre Perifel explique pour quelle raison : "Cela permet de mettre une légère distance quand on parle en fait de nos problèmes d’êtres humains. Au niveau animation, de les humaniser, cela nous permet de les animer d’une manière plus poussée et plus caricaturale, cela libère vraiment notre animation."
"Cela permet de mettre en avant des émotions encore plus fortes. Ce que l’on a fait avec Les Bad Guys c’est vraiment un mélange entre le monde des humains et le monde de ces animaux. Ces animaux sont une métaphore du méchant qui n’est pas vraiment méchant."