ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

NOUVELLE VAGUE - Avant-Première / Soirée A bout de souffle - 2025-10-03

Avant-Première / Soirée A bout de souffle - vendredi 03 octobre à 20h00

NOUVELLE VAGUE de Richard Linklater

A BOUT DE SOUFFLE de Jean-Luc Godard

EFFACER L'HISTORIQUE - Ciné Rencontre - 2025-10-06

Ciné Rencontre - lundi 06 octobre à 20h00

EFFACER L'HISTORIQUE de Benoit Delepine & Gustave Kervern

L'INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - Avant première / Rencontre - 2025-10-06

Avant première / Rencontre - lundi 06 octobre à 20h00

L'INCONNU DE LA GRANDE ARCHE de Stéphane Demoustier

REQUIEM FOR A DREAM - Plans Cultes - 2025-10-07

Plans Cultes - mardi 07 octobre à 20h00

REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky

RÉSERVE NATURELLE RÉGIONALE DES COTEAUX DU PONT BARRÉ - Ciné doc - 2025-10-09

Ciné doc - jeudi 09 octobre à 20h00

RÉSERVE NATURELLE RÉGIONALE DES COTEAUX DU PONT BARRÉ de Jean-Paul Gislard

NOUVELLE VAGUE - Ciné Cosy - 2025-10-10

Ciné Cosy - vendredi 10 octobre à 14h00

NOUVELLE VAGUE de Richard Linklater

ONE TO ONE : JOHN & YOKO - Ciné Rock - 2025-10-12

Ciné Rock - dimanche 12 octobre à 18h00

ONE TO ONE : JOHN & YOKO de Kevin Macdonald & Sam Rice-Edwards

L'INCROYABLE FEMME DES NEIGES - Avant première / Rencontre - 2025-10-13

Avant première / Rencontre - lundi 13 octobre à 20h00

L'INCROYABLE FEMME DES NEIGES de Sébastien Betbeder

13 / DANCING DAYDREAM / L'AMALGAME / EXEUNT / LE PETIT PHOTOGRAPHE - Courts métrages - 2025-10-18

Courts métrages - samedi 18 octobre à 09h45

13 / DANCING DAYDREAM / L'AMALGAME / EXEUNT / LE PETIT PHOTOGRAPHE

LE SECRET DES MÉSANGES - Ciné goûter / Avant-première - 2025-10-21

Ciné goûter / Avant-première - mardi 21 octobre à 14h00

LE SECRET DES MÉSANGES de Antoine Lanciaux

HORUS PRINCE DU SOLEIL - Soirée CinéConf - 2025-10-21

Soirée CinéConf - mardi 21 octobre à 20h00

HORUS PRINCE DU SOLEIL de Isao Takahata

SPRINGSTEEN : DELIVER ME FROM NOWHERE - Ciné Rock - 2025-10-22

Ciné Rock - mercredi 22 octobre à 20h30

SPRINGSTEEN : DELIVER ME FROM NOWHERE de Scott Cooper

L'HOMME QUI RÉTRÉCIT - Soirée L'homme qui rétrécit - 2025-10-24

Soirée L'homme qui rétrécit - vendredi 24 octobre à 20h00

L'HOMME QUI RÉTRÉCIT de Jan Kounen

L'HOMME QUI RÉTRÉCIT de Jack Arnold

LE VIVANT QUI SE DÉFEND - Ciné Doc - 2025-10-27

Ciné Doc - lundi 27 octobre à 20h00

LE VIVANT QUI SE DÉFEND de Vincent Verzat

PARANORMAL ACTIVITY - Plans Cultes - 2025-10-31

Plans Cultes - vendredi 31 octobre à 20h00

PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli

REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza

LES ANTILLES EMPOISONNEES LA BANANE ET LE CHLORDECONE - Ciné Doc - 2025-11-03

Ciné Doc - lundi 03 novembre à 20h00

LES ANTILLES EMPOISONNEES LA BANANE ET LE CHLORDECONE de Nicolas Glimois

LAZARE SILBERMANN - Ciné Doc - 2025-11-06

Ciné Doc - jeudi 06 novembre à 14h00

LAZARE SILBERMANN de Benjamin Silvestre

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE - Plans Cultes - 2025-11-18

Plans Cultes - mardi 18 novembre à 20h00

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE de Steven Spielberg

THE TRUMAN SHOW - Plans Cultes - 2025-12-16

Plans Cultes - mardi 16 décembre à 20h00

THE TRUMAN SHOW de Peter Weir

THE MASK de Chuck Russell

ORANGE MÉCANIQUE - Plans Cultes - 2026-01-13

Plans Cultes - mardi 13 janvier à 20h00

ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick

LE MAGNIFIQUE - Plans Cultes - 2026-03-10

Plans Cultes - mardi 10 mars à 20h00

LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca

LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST - Plans Cultes - 2026-04-07

Plans Cultes - mardi 07 avril à 20h00

L ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION - Plans Cultes - 2026-04-14

Plans Cultes - mardi 14 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE - Plans Cultes - 2026-04-21

Plans Cultes - mardi 21 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE de Sergio Leone

BOOGIE NIGHTS - Plans Cultes - 2026-05-05

Plans Cultes - mardi 05 mai à 20h00

BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson

LES NOCES FUNÈBRES - Tim Burton

A PROPOS

Un film fantastique qui montre tout ce que l’animation image-par-image peut avoir de magique. « Un film en prises de vues réelles sur fond bleu ne vous donne pas l’impression d’avoir été là contrairement à ce procédé », affirme Tim Burton et il a ô combien raison ! Comédie musicale tout autant que comédie noire, ce petit bijou manifeste toute la passion du réalisateur pour ces techniques anciennes mais qu’il remet au goût du jour.
Si l’on compare ce film avec Bettlejuice, on notera que Burton a affiné sa conception du monde des morts. A la bureaucratie ennuyante, il préfère un monde coloré, « pittoresque » selon le scénariste John August, « explosif » pour Johnny Depp ; Burton voulait une ambiance jazzy et c’est ce que Danny Elfman lui offre avec ce bel orchestre de squelettes (et l’étui à saxophone est une trouvaille !). Par contraste, le monde des vivants est gris et terne, tendu et coincé. Le scénario s’est inspiré du monde victorien qu’il pousse jusqu’à la caricature grinçante. Pour donner cette double impression, les dessinateurs ont travaillé séparément : un groupe sur un monde, un autre sur le second.
Pour Tim Burton, le problème n’est pas qu’il y ait deux mondes. Ils sont différents mais ont leur légitimité chacun. Le problème est d’être coincé entre les deux. C’est ce qui arrive à Victor et c’est le moteur de l’action. La scène où le jeune homme répète ses serments dans les bois échappe au sinistre par l’humour et l’allant du personnage que nous communique l’excellence de l’animation et la voix de Johnny Depp. On pourrait trouver simple l’idée : un vivant coincé dans le monde des morts voudrait retrouver son monde. Certes, mais c’est Burton, le monde des morts est plus « vivant » justement que celui des non-morts. A un moment, Victor se dit même qu’il pourrait rester et c’est d’autant plus crédible qu’un élément fait le lien avec une situation antérieure. L’accord entre la mariée défunte et son époux vivant se fait en jouant du piano. Or, c’est en jouant du piano que Victor s’était précédemment accordé avec la jeune Victoria qu’il était censé épouser dans le monde d’en-haut. Les deux scènes sont extrêmement poétiques.
Burton ne voulait pas que son film soit trop effrayant aussi ne manque-t-il pas d’humour. La répétition du mariage est un fiasco mais la distraction de Victor gagne notre sympathie et nous compatissons avec lui tout en riant sous cape du désastre. Lorsque Victor croise une araignée (lesquelles sont tailleurs ! Il fallait y penser !), celle-ci lui dit qu’elle n’est pas mariée mais « veuve » ! Le ver qui sort de la mariée à tout propos pour donner son avis participe de ce « pittoresque » mais le clou, c’est bien de voir les morts envahir le monde des vivants dans une ambiance de fête ! Il faut voir et entendre le pasteur tonner contre eux et s’entendre dire de parler plus bas : on est dans une église ! Quand on sait que le pasteur est doublé par Christopher Lee, maudire les morts ne manque pas de sel !
Le projet de Tim Burton mit dix ans à aboutir mais le résultat est plus qu’à la hauteur. Comme il refusait de tout faire par ordinateur, les personnages sont des marionnettes. Près de 200 furent réalisées dont 14 pour Victor et la mariée et 13 pour Victoria car les personnages principaux supportant le poids du film devaient avoir de nombreuses expressions. Des mécanismes miniatures étaient insérés dans les poupées pour qu’elles s’animent et varient leurs expressions. Chacune mesure environ 25 à 30 centimètres. 14 semaines de tournage furent nécessaires et autant pour le montage. Les acteurs doublèrent leurs personnages sans se rencontrer. Ils étaient guidés par le travail déjà fait et les indications de Tim Burton. « L’approche de Tim est celle d’un artiste » pour Johnny Depp. Quant à Christopher Lee, devenu un fidèle de la galaxie Burton, il déclara que « Tim Burton [était] son réalisateur préféré ».
lemondedesavengers.fr

Plans Kids Halloween
vendredi 31 octobre à 14h00

à partir de 8 ans


LES NOCES FUNÈBRES

de Tim Burton

Film d'animation
USA - 2004 - 1h17 - Version française

Au XIXe siècle, dans un petit village d'Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde de l'au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria l'attend désespérément dans le monde des vivants. Bien que la vie au Royaume des Morts s'avère beaucoup plus colorée et joyeuse que sa véritable existence, Victor apprend que rien au monde, pas même la mort, ne pourra briser son amour pour sa femme.

A PROPOS

Un film fantastique qui montre tout ce que l’animation image-par-image peut avoir de magique. « Un film en prises de vues réelles sur fond bleu ne vous donne pas l’impression d’avoir été là contrairement à ce procédé », affirme Tim Burton et il a ô combien raison ! Comédie musicale tout autant que comédie noire, ce petit bijou manifeste toute la passion du réalisateur pour ces techniques anciennes mais qu’il remet au goût du jour.
Si l’on compare ce film avec Bettlejuice, on notera que Burton a affiné sa conception du monde des morts. A la bureaucratie ennuyante, il préfère un monde coloré, « pittoresque » selon le scénariste John August, « explosif » pour Johnny Depp ; Burton voulait une ambiance jazzy et c’est ce que Danny Elfman lui offre avec ce bel orchestre de squelettes (et l’étui à saxophone est une trouvaille !). Par contraste, le monde des vivants est gris et terne, tendu et coincé. Le scénario s’est inspiré du monde victorien qu’il pousse jusqu’à la caricature grinçante. Pour donner cette double impression, les dessinateurs ont travaillé séparément : un groupe sur un monde, un autre sur le second.
Pour Tim Burton, le problème n’est pas qu’il y ait deux mondes. Ils sont différents mais ont leur légitimité chacun. Le problème est d’être coincé entre les deux. C’est ce qui arrive à Victor et c’est le moteur de l’action. La scène où le jeune homme répète ses serments dans les bois échappe au sinistre par l’humour et l’allant du personnage que nous communique l’excellence de l’animation et la voix de Johnny Depp. On pourrait trouver simple l’idée : un vivant coincé dans le monde des morts voudrait retrouver son monde. Certes, mais c’est Burton, le monde des morts est plus « vivant » justement que celui des non-morts. A un moment, Victor se dit même qu’il pourrait rester et c’est d’autant plus crédible qu’un élément fait le lien avec une situation antérieure. L’accord entre la mariée défunte et son époux vivant se fait en jouant du piano. Or, c’est en jouant du piano que Victor s’était précédemment accordé avec la jeune Victoria qu’il était censé épouser dans le monde d’en-haut. Les deux scènes sont extrêmement poétiques.
Burton ne voulait pas que son film soit trop effrayant aussi ne manque-t-il pas d’humour. La répétition du mariage est un fiasco mais la distraction de Victor gagne notre sympathie et nous compatissons avec lui tout en riant sous cape du désastre. Lorsque Victor croise une araignée (lesquelles sont tailleurs ! Il fallait y penser !), celle-ci lui dit qu’elle n’est pas mariée mais « veuve » ! Le ver qui sort de la mariée à tout propos pour donner son avis participe de ce « pittoresque » mais le clou, c’est bien de voir les morts envahir le monde des vivants dans une ambiance de fête ! Il faut voir et entendre le pasteur tonner contre eux et s’entendre dire de parler plus bas : on est dans une église ! Quand on sait que le pasteur est doublé par Christopher Lee, maudire les morts ne manque pas de sel !
Le projet de Tim Burton mit dix ans à aboutir mais le résultat est plus qu’à la hauteur. Comme il refusait de tout faire par ordinateur, les personnages sont des marionnettes. Près de 200 furent réalisées dont 14 pour Victor et la mariée et 13 pour Victoria car les personnages principaux supportant le poids du film devaient avoir de nombreuses expressions. Des mécanismes miniatures étaient insérés dans les poupées pour qu’elles s’animent et varient leurs expressions. Chacune mesure environ 25 à 30 centimètres. 14 semaines de tournage furent nécessaires et autant pour le montage. Les acteurs doublèrent leurs personnages sans se rencontrer. Ils étaient guidés par le travail déjà fait et les indications de Tim Burton. « L’approche de Tim est celle d’un artiste » pour Johnny Depp. Quant à Christopher Lee, devenu un fidèle de la galaxie Burton, il déclara que « Tim Burton [était] son réalisateur préféré ».
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