ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
« Arco », le film d’animation qui fait du bien
Présenté à Cannes, ce premier essai d’Ugo Bienvenu raconte en images les aventures d’un petit garçon venu d’une autre planète, sorte de nouvel « E.T. » esthétiquement flamboyant.
« Un jour, j'ai dessiné une tête au bout d'un trait d'arc-en-ciel. Mon personnage était né. » Il s'appelle Arco, dix ans, sorte de nouvel « E.T. » issu de l'imagination fertile d'Ugo Bienvenu, dessinateur, auteur de BD, réalisateur de courts-métrages et de clips. À 38 ans, il signe son premier film d'animation, produit par Félix de Givry, Natalie Portman et Sophie Mas.
Nous sommes en 2075, l'histoire commence par des images féériques d'une planète suspendue au-dessus des nuages. Les habitants vivent sur des sortes de soucoupes au milieu de belles maisons et d'une végétation luxuriante. C'est là que vit Arco avec ses parents, qui reviennent d'un voyage dans le temps où ils ont aperçu des dinosaures. De quoi exciter l'imagination du petit garçon, qui rêve lui aussi de voyager. Mais il est trop jeune pour ce genre d'aventures. Une nuit, il décide de braver l'interdit et de partir en enfilant la cape arc-en-ciel de sa sœur. Et le voici propulsé sur Terre, cinquante ans en arrière, recueilli par une petite fille, Iris, qui l'a vu tomber du ciel.
Problème : il a perdu la pierre magique qui doit lui permettre de retourner chez lui… Les péripéties commencent pour les deux enfants, semées de surprises, d'embûches, d'émerveillement.
Arco symbolise un futur proche et revendique, selon son auteur, une forme d'utopie où l'homme serait reconnecté avec la nature. Au-delà du voyage dans le temps, de l'amitié entre deux enfants et de la défense de notre environnement, il est aussi question d'un sujet d'actualité : l'intelligence artificielle, incarnée par des robots, tout à la fois nounous, professeurs et policiers.
« Le rapport de l'homme à la technique est une question de notre siècle, dans les deux ou trois ans à venir, insiste Ugo Bienvenu : que va-t-on choisir de laisser de notre humanité derrière nous, et à quel prix ? Iris représente notre regard sur notre monde et Arco est la métaphore de ce qui pourrait nous arriver de mieux. »
Pourtant, rien d'alarmant chez l'auteur d'Arco, dont la préférence va aux films qui font du bien : « J'essaie de raconter des choses qui ne sont pas forcément faciles, dit-il, mais de mettre toujours le spectateur dans une forme de confort pour qu'il se concentre sur l'essentiel : sa réflexion sur le monde. » Mission accomplie avec ce film d'animation tout public doté d'images flamboyantes et bucoliques. Au-delà de sa poésie toute simple, Arco nous engage à réfléchir au monde de demain et à ce qu'on veut laisser en héritage à nos enfants et petits enfants. Vaste programme !
Jean-Luc Wachthausen (Le Point)
Ciné Goûter
mardi 28 octobre
à 14h00
suivi d'une rencontre avec Simon Astié, réalisateur et plasticien
à partir de 8 ans
Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant et Biocoop la CABA
ARCO
de Ugo Bienvenu
Film d'animation
FRANCE - 2025 - 1h28 - à partir de 8 ans
En 2075, une petite fille de 10 ans, Iris, voit un mystérieux garçon vêtu d'une combinaison arc-en-ciel tomber du ciel. C'est Arco. Il vient d'un futur lointain et idyllique où voyager dans le temps est possible. Iris le recueille et va l'aider par tous les moyens à rentrer chez lui.
https://diaphana.fr/film/arco/
A PROPOS
« Arco », le film d’animation qui fait du bien
Présenté à Cannes, ce premier essai d’Ugo Bienvenu raconte en images les aventures d’un petit garçon venu d’une autre planète, sorte de nouvel « E.T. » esthétiquement flamboyant.
« Un jour, j'ai dessiné une tête au bout d'un trait d'arc-en-ciel. Mon personnage était né. » Il s'appelle Arco, dix ans, sorte de nouvel « E.T. » issu de l'imagination fertile d'Ugo Bienvenu, dessinateur, auteur de BD, réalisateur de courts-métrages et de clips. À 38 ans, il signe son premier film d'animation, produit par Félix de Givry, Natalie Portman et Sophie Mas.
Nous sommes en 2075, l'histoire commence par des images féériques d'une planète suspendue au-dessus des nuages. Les habitants vivent sur des sortes de soucoupes au milieu de belles maisons et d'une végétation luxuriante. C'est là que vit Arco avec ses parents, qui reviennent d'un voyage dans le temps où ils ont aperçu des dinosaures. De quoi exciter l'imagination du petit garçon, qui rêve lui aussi de voyager. Mais il est trop jeune pour ce genre d'aventures. Une nuit, il décide de braver l'interdit et de partir en enfilant la cape arc-en-ciel de sa sœur. Et le voici propulsé sur Terre, cinquante ans en arrière, recueilli par une petite fille, Iris, qui l'a vu tomber du ciel.
Problème : il a perdu la pierre magique qui doit lui permettre de retourner chez lui… Les péripéties commencent pour les deux enfants, semées de surprises, d'embûches, d'émerveillement.
Arco symbolise un futur proche et revendique, selon son auteur, une forme d'utopie où l'homme serait reconnecté avec la nature. Au-delà du voyage dans le temps, de l'amitié entre deux enfants et de la défense de notre environnement, il est aussi question d'un sujet d'actualité : l'intelligence artificielle, incarnée par des robots, tout à la fois nounous, professeurs et policiers.
« Le rapport de l'homme à la technique est une question de notre siècle, dans les deux ou trois ans à venir, insiste Ugo Bienvenu : que va-t-on choisir de laisser de notre humanité derrière nous, et à quel prix ? Iris représente notre regard sur notre monde et Arco est la métaphore de ce qui pourrait nous arriver de mieux. »
Pourtant, rien d'alarmant chez l'auteur d'Arco, dont la préférence va aux films qui font du bien : « J'essaie de raconter des choses qui ne sont pas forcément faciles, dit-il, mais de mettre toujours le spectateur dans une forme de confort pour qu'il se concentre sur l'essentiel : sa réflexion sur le monde. » Mission accomplie avec ce film d'animation tout public doté d'images flamboyantes et bucoliques. Au-delà de sa poésie toute simple, Arco nous engage à réfléchir au monde de demain et à ce qu'on veut laisser en héritage à nos enfants et petits enfants. Vaste programme !
Jean-Luc Wachthausen (Le Point)