ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

GUERRE ET PAIX - GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - 2024-05-12

GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - dimanche 12 mai à 10h45

GUERRE ET PAIX de Sergueï Bondartchouk

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! de Mohand Koroghli

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES de Asmae El Moudir

POURQUOI TU SOURIS ? - Avant-Première / Rencontre - 2024-06-03

Avant-Première / Rencontre - lundi 03 juin à 20h00

POURQUOI TU SOURIS ? de Christine Paillard & Chad Chenouga

20 JOURS A MARIOUPOL - Ciné Doc - 2024-06-04

Ciné Doc - mardi 04 juin à 20h00

20 JOURS A MARIOUPOL de Mstyslav Tchernov

INDES GALANTES - Philippe Béziat

A PROPOS

L’année dernière, le metteur en scène Clément Cogitore enfiévrait l’opéra Bastille avec ses “Indes Galantes”, qui mêlaient avec génie la musique baroque de Rameau au hip-hop. Et les chanteurs classique aux street dancers… Une aventure humaine hors normes, dont Philippe Béziat raconte les coulisses dans un formidable documentaire.
Bel au bois dormant fermé depuis sept mois, l’Opéra Bastille s’est réveillé jeudi soir par la magie d’un baiser de cinéma. C’est la projection d’un film, en effet, qui l’a sorti de sa torpeur, et quel film ! Indes galantes, formidable documentaire signé Philippe Béziat, a littéralement électrisé la salle nationale parisienne, émue par une mise en abyme si pleine d’intelligence, de sens, de talents conjugués.
Le long métrage raconte la création du spectacle révolutionnaire qui a pris (la) Bastille l’an dernier : l’opéra-ballet Les Indes galantes, mis en scène par Clément Cogitore, où la musique baroque de Jean-Philippe Rameau rencontrait la danse de rue – krump, voguing, popping, flexing… – dans des chorégraphies signées Bintou Dembélé. Si le spectacle n’avait pas absolument convaincu la critique, le public, chaque soir, y répondait par des ovations enflammées. Comme ce jeudi, où les spectateurs n’ont pas attendu la fin du film pour laisser exploser leur joie et répondre, aux applaudissements captés en 2019, par des applaudissements tout frais.
Un vrai moment de joie, de culture vivante, partageuse, dont on peut croire qu’il ne sera pas le dernier. En attendant, le documentaire Indes galantes donne une idée du colossal travail accompli – un an de répétitions ! – et nous plonge dans les coulisses d’un projet hors norme. La caméra de Philippe Béziat épouse le regard des danseurs et traduit l’effervescence que suscitent ces corps étrangers au sein de l’institution. En œuvrant de concert, des univers que tout semblait opposer, street dancers et chanteurs lyriques, se prennent d’admiration mutuelle, tandis que tout le monde succombe à la passion habitée du chef d’orchestre Leonardo García Alarcón. Sur grand écran, c’est irrésistible.

Marie Sauvion (Télérama)

Avant-première Festival Télérama
mercredi 9 juin 2021 à 17h45

Pour célébrer le retour en salles, Télérama, avec le soutien de ses partenaires, l’Association Française des Cinémas Art et Essai et BNP Paribas, organise du 9 au 15 juin, un nouveau festival : le Festival Avant-premières Télérama.

5€ la place sur présentation du Pass Télérama disponible dans le numéro spécial cinéma du 26 mai et sur Télérama.fr pour les abonnés.


INDES GALANTES

de Philippe Béziat

Documentaire
FRANCE - 2020 - 1h48

C’est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing… Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes. Des répétitions aux représentations publiques, c’est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d’artistes peut-elle aujourd’hui prendre la Bastille ?
http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-prochainement/indes-galantes.html

A PROPOS

L’année dernière, le metteur en scène Clément Cogitore enfiévrait l’opéra Bastille avec ses “Indes Galantes”, qui mêlaient avec génie la musique baroque de Rameau au hip-hop. Et les chanteurs classique aux street dancers… Une aventure humaine hors normes, dont Philippe Béziat raconte les coulisses dans un formidable documentaire.
Bel au bois dormant fermé depuis sept mois, l’Opéra Bastille s’est réveillé jeudi soir par la magie d’un baiser de cinéma. C’est la projection d’un film, en effet, qui l’a sorti de sa torpeur, et quel film ! Indes galantes, formidable documentaire signé Philippe Béziat, a littéralement électrisé la salle nationale parisienne, émue par une mise en abyme si pleine d’intelligence, de sens, de talents conjugués.
Le long métrage raconte la création du spectacle révolutionnaire qui a pris (la) Bastille l’an dernier : l’opéra-ballet Les Indes galantes, mis en scène par Clément Cogitore, où la musique baroque de Jean-Philippe Rameau rencontrait la danse de rue – krump, voguing, popping, flexing… – dans des chorégraphies signées Bintou Dembélé. Si le spectacle n’avait pas absolument convaincu la critique, le public, chaque soir, y répondait par des ovations enflammées. Comme ce jeudi, où les spectateurs n’ont pas attendu la fin du film pour laisser exploser leur joie et répondre, aux applaudissements captés en 2019, par des applaudissements tout frais.
Un vrai moment de joie, de culture vivante, partageuse, dont on peut croire qu’il ne sera pas le dernier. En attendant, le documentaire Indes galantes donne une idée du colossal travail accompli – un an de répétitions ! – et nous plonge dans les coulisses d’un projet hors norme. La caméra de Philippe Béziat épouse le regard des danseurs et traduit l’effervescence que suscitent ces corps étrangers au sein de l’institution. En œuvrant de concert, des univers que tout semblait opposer, street dancers et chanteurs lyriques, se prennent d’admiration mutuelle, tandis que tout le monde succombe à la passion habitée du chef d’orchestre Leonardo García Alarcón. Sur grand écran, c’est irrésistible.

Marie Sauvion (Télérama)