ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

EVERYBODY WANTS SOME !! - Un week-end avec Richard Linklater - 2024-04-28

Un week-end avec Richard Linklater - dimanche 28 avril à 20h00

EVERYBODY WANTS SOME !! de Richard Linklater

VOYAGE AU PÔLE SUD - Ciné Rencontre - 2024-04-29

Ciné Rencontre - lundi 29 avril à 20h00

VOYAGE AU PÔLE SUD de Luc Jacquet

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

BLADE RUNNER - Ridley Scott

A PROPOS

D’une beauté esthétique rarement égalée, Blade runner est une bouleversante rêverie poétique sur la condition humaine. Un choc.
Alors qu’en ce début des années 80 la science-fiction connaît un regain d’intérêt grâce au triomphe de Star wars (1977), le scénariste Hampton Fancher adapte très librement le livre de Philip K. Dick Do androids dream of electric sheep ?, ne conservant que l’idée générale et inventant absolument tout le reste. Il est secondé par David Peoples et Ridley Scott, très rapidement attachés au projet. Sous l’impulsion du cinéaste, Blade runner (1982) devient un projet gigantesque, dépassant allègrement le budget alloué au départ. Inspiré à la fois par le film noir et les dessins futuristes de Moebius et d’Enki Bilal, Scott s’attache à décrire un avenir crédible : population mondiale concentrée dans des mégalopoles toujours plus tentaculaires, pollution galopante ayant détruit les animaux et androïdes qui remplacent les humains pour les travaux pénibles. Quelque part entre Metropolis (1927) et Soleil vert (1973), le métrage étonne sans cesse par son refus de l’action pure et sa volonté de poétiser chaque séquence. Ainsi, bouleversant la traditionnelle barrière entre le bien et le mal, les auteurs rendent leurs Réplicants attachants dans leur volonté de s’humaniser. Métaphore de la condition humaine, ce combat pour rencontrer leur Créateur et demander à vivre plus longtemps est aussi celui de tout être pensant. Tels des enfants (ils sont systématiquement entourés de poupées), les Réplicants font des bêtises - ils tuent ceux qui les agressent - mais leurs réactions ne sont jamais vraiment réfléchies. Au final, ils nous émeuvent au plus haut point, surtout lors de la bouleversante confrontation finale entre Harrison Ford et Rutger Hauer. Déjà séduit par l’univers foisonnant du film, le spectateur ressent alors une intense émotion devant ce brusque élan poétique.
Si Blade runner bouleverse autant notre âme, il ne cesse d’épater nos sens. Esthétisant jusqu’à l’excès, chaque plan recèle d’infinies subtilités : de la lumière totalement fascinante de Jordan Cronenweth aux décors époustouflants en passant par la somptueuse musique de Vangelis, tout est mis en oeuvre pour faire de ce spectacle un festin des sens. On aura rarement vu de plans aussi beaux, s’apparentant aux plus merveilleuses séquences de 2001, l’odyssée de l’espace de Kubrick, mais également aux fastes visuels d’un Fellini ou d’un Wojciech Has - le décor de l’appartement de J.F. Sebastian évoque d’ailleurs de manière troublante l’oeuvre de ce visionnaire polonais des années 60-70.
Pourtant, effrayés par le résultat final si peu commercial, les producteurs de l’époque demandèrent à Ridley Scott d’ajouter une voix off qui clarifie l’intrigue (mais tue toute émotion) et une scène finale ridicule où les deux personnages principaux voyagent au milieu d’une forêt luxuriante, contredisant ainsi les deux heures précédentes. Ces changements peu subtils n’empêchèrent d’ailleurs pas le film d’être un échec critique et public. Débarrassé de la voix off - qui a pourtant ses supporters - et de cette fin calamiteuse, le Director’s cut réalisé au début des années 90 réintègre également un élément clé (le rêve de la licorne) qui crée un doute sur l’humanité de Deckard. Cette version confirme l’aspect totalement novateur du métrage et l’établit sans contestation parmi les plus belles réussites du genre.
(avoir-alire.com)

Soirée rencontre
lundi 11 octobre 2021 à 19h30

En présence de l'artiste Phia Ménard, chorégraphe et metteuse en scène

Soirée organisée dans le cadre du Grand Ouest Festival – Le Quai CDN / en partenariat avec le magazine Transfuge


BLADE RUNNER

de Ridley Scott

avec Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young
USA - 1982 - 1h57 - Version originale sous-titrée

Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d'un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés "hors la loi". Quatre d'entre eux parviennent cependant à s'échapper et à s'introduire dans Los Angeles. Un agent d'une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d'exécution, mais de retrait...
http://wwws.warnerbros.fr/bladerunner/

A PROPOS

D’une beauté esthétique rarement égalée, Blade runner est une bouleversante rêverie poétique sur la condition humaine. Un choc.
Alors qu’en ce début des années 80 la science-fiction connaît un regain d’intérêt grâce au triomphe de Star wars (1977), le scénariste Hampton Fancher adapte très librement le livre de Philip K. Dick Do androids dream of electric sheep ?, ne conservant que l’idée générale et inventant absolument tout le reste. Il est secondé par David Peoples et Ridley Scott, très rapidement attachés au projet. Sous l’impulsion du cinéaste, Blade runner (1982) devient un projet gigantesque, dépassant allègrement le budget alloué au départ. Inspiré à la fois par le film noir et les dessins futuristes de Moebius et d’Enki Bilal, Scott s’attache à décrire un avenir crédible : population mondiale concentrée dans des mégalopoles toujours plus tentaculaires, pollution galopante ayant détruit les animaux et androïdes qui remplacent les humains pour les travaux pénibles. Quelque part entre Metropolis (1927) et Soleil vert (1973), le métrage étonne sans cesse par son refus de l’action pure et sa volonté de poétiser chaque séquence. Ainsi, bouleversant la traditionnelle barrière entre le bien et le mal, les auteurs rendent leurs Réplicants attachants dans leur volonté de s’humaniser. Métaphore de la condition humaine, ce combat pour rencontrer leur Créateur et demander à vivre plus longtemps est aussi celui de tout être pensant. Tels des enfants (ils sont systématiquement entourés de poupées), les Réplicants font des bêtises - ils tuent ceux qui les agressent - mais leurs réactions ne sont jamais vraiment réfléchies. Au final, ils nous émeuvent au plus haut point, surtout lors de la bouleversante confrontation finale entre Harrison Ford et Rutger Hauer. Déjà séduit par l’univers foisonnant du film, le spectateur ressent alors une intense émotion devant ce brusque élan poétique.
Si Blade runner bouleverse autant notre âme, il ne cesse d’épater nos sens. Esthétisant jusqu’à l’excès, chaque plan recèle d’infinies subtilités : de la lumière totalement fascinante de Jordan Cronenweth aux décors époustouflants en passant par la somptueuse musique de Vangelis, tout est mis en oeuvre pour faire de ce spectacle un festin des sens. On aura rarement vu de plans aussi beaux, s’apparentant aux plus merveilleuses séquences de 2001, l’odyssée de l’espace de Kubrick, mais également aux fastes visuels d’un Fellini ou d’un Wojciech Has - le décor de l’appartement de J.F. Sebastian évoque d’ailleurs de manière troublante l’oeuvre de ce visionnaire polonais des années 60-70.
Pourtant, effrayés par le résultat final si peu commercial, les producteurs de l’époque demandèrent à Ridley Scott d’ajouter une voix off qui clarifie l’intrigue (mais tue toute émotion) et une scène finale ridicule où les deux personnages principaux voyagent au milieu d’une forêt luxuriante, contredisant ainsi les deux heures précédentes. Ces changements peu subtils n’empêchèrent d’ailleurs pas le film d’être un échec critique et public. Débarrassé de la voix off - qui a pourtant ses supporters - et de cette fin calamiteuse, le Director’s cut réalisé au début des années 90 réintègre également un élément clé (le rêve de la licorne) qui crée un doute sur l’humanité de Deckard. Cette version confirme l’aspect totalement novateur du métrage et l’établit sans contestation parmi les plus belles réussites du genre.
(avoir-alire.com)