NOTRE PETITE SOEUR - Hirokazu Kore-Eda

A PROPOS

Une histoire de famille racontée avec poésie, humour, finesse et attention. Pas moins. Du grand art.
Si Hirokazu Kore-eda a toujours raconté ce qui poussait les gens à agir dans des situations singulières, il a longtemps cherché son sujet de prédilection: la famille. Véritablement découvert en France avec Nobody Knows (2004), l'histoire d'enfants livrés à eux-mêmes, il a réalisé son chef-d'oeuvre cinq ans plus tard: Still Walking, merveille de finesse et d'émotion autour d'une famille commémorant la mort du fils aîné. Ont suivi notamment I Wish (l'escapade souriante de deux jeunes frères) et Tel père, tel fils (deux familles confrontées à un échange d'enfants).  
 
Son nouveau film ausculte la façon dont trois soeurs très soudées acceptent en leur sein leur demi-soeur Suzu, 14 ans, dont elle font connaissance à l'enterrement de leur père.  
 
Adaptée d'un manga d'Akimi Yoshida, l'intrigue fait penser à du Tchekhov allongé à l'ombre des cerisiers en fleur. Une nouvelle fois, le cinéaste japonais fait montre d'une poésie étonnante pour peindre les petits faits, les petits gestes, les sourires et les brouilles de personnages qui tentent de plier les contraintes de la vie à leur vision du monde (solidarité, amour, humour, tolérance). Dialogues justes, mise en scène retenue, image lumineuse. Un grand film délicat. 
 
Eric Libiot (L'express)
 

Cinélégende
mardi 11 février 2020 à 20h00

Cinéma et mythologie : "Fabuleux festins - moments de convivialité"
Présentation et débat en présence de
Gildas Jaffrennou, professeur de cinéma et spécialiste du Japon.

Séance organisée en collaboration avec l'association Cinélégende


NOTRE PETITE SOEUR

de Hirokazu Kore-Eda

avec Haruka Ayase, Masami Nagasawa, Kaho
JAPON - 2014 - 2h07 - VOST

Trois soeurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l'enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d'années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-soeur, Suzu, âgée de 14 ans. D'un commun accord, les jeunes femmes décident d'accueillir l'orpheline dans la grande maison familiale…

A PROPOS

Une histoire de famille racontée avec poésie, humour, finesse et attention. Pas moins. Du grand art.
Si Hirokazu Kore-eda a toujours raconté ce qui poussait les gens à agir dans des situations singulières, il a longtemps cherché son sujet de prédilection: la famille. Véritablement découvert en France avec Nobody Knows (2004), l'histoire d'enfants livrés à eux-mêmes, il a réalisé son chef-d'oeuvre cinq ans plus tard: Still Walking, merveille de finesse et d'émotion autour d'une famille commémorant la mort du fils aîné. Ont suivi notamment I Wish (l'escapade souriante de deux jeunes frères) et Tel père, tel fils (deux familles confrontées à un échange d'enfants).  
 
Son nouveau film ausculte la façon dont trois soeurs très soudées acceptent en leur sein leur demi-soeur Suzu, 14 ans, dont elle font connaissance à l'enterrement de leur père.  
 
Adaptée d'un manga d'Akimi Yoshida, l'intrigue fait penser à du Tchekhov allongé à l'ombre des cerisiers en fleur. Une nouvelle fois, le cinéaste japonais fait montre d'une poésie étonnante pour peindre les petits faits, les petits gestes, les sourires et les brouilles de personnages qui tentent de plier les contraintes de la vie à leur vision du monde (solidarité, amour, humour, tolérance). Dialogues justes, mise en scène retenue, image lumineuse. Un grand film délicat. 
 
Eric Libiot (L'express)
 



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