DIRTY DANCING - Emile Ardolino

A PROPOS

Au départ, Dirty dancing est un script de la scénariste Eleanor Bergstein, qui s’appuie sur sa propre enfance et la relation de deux personnages, issus de classes sociales différentes. Ces derniers s’unissent, dans tous les sens du terme, à travers une danse lascive. La trame, qui se situe au début des années 60, permet aussi de décliner, à travers certaines scènes et chansons, la nostalgie d’une Amérique très largement fantasmée, que des tubes comme le célèbre Be my baby des Ronettes ou Hey ! Baby, de Bruce Channel, viennent illustrer par leur gaieté naturelle.
Dirty Dancing raconte la liaison entre une jeune fille de bonne famille et son professeur de danse et c’est évidemment sur l’idylle que va se concentrer le film. Les allusions à des questions sociétales, comme celles qui concernent la segrégration raciale ou l’avortement, passent globalement inaperçues, le sirop sentimental recouvrant de toute sa consistance poisseuse des problématiques fondamentalement liées à l’histoire des États-Unis.
Emile Ardolino, qui signa, à la fin des années 70 et au début des années 80 des documentaires réputés sur la danse, n’a pas pour ambition d’asséner de bien grandes vérités : plutôt de divertir le spectateur, en s’appuyant sur les chorégraphies millimétrées de Kenny Ortega, qui contribuèrent largement au succès planétaire du fim, d’autant que les acteurs principaux, Jennifer Grey et Patrick Swayze, déjà partenaires dans L’aube rouge, le film de guerre réalisé par John Millus, en 1984, ont tous deux une formation de danseurs et assurent eux-mêmes le spectacle. Leur duo est d’une niaiserie tellement charmante que certaines des répliques, involontairement comiques, sont des morceaux cultes qui font, depuis longtemps, la joie des amateurs de nanars (ah, le fameux "On laisse pas Bébé dans un coin" asséné par Johnny). Restent le charme gentiment rétro de son interprète féminine, la ringardise assumée de Patrick Swayze et deux chansons nunuches devenues des tubes : The Time of My Life, de Jennifer Warmes et Bill Medley, She’s Like The Wind , une bluette co-écrite par Swayze et interprété par lui-même. Ceux qui se shootent au revival eighties et écoutent Radio Nostalgie, mais aussi les plus jeunes qui plébiscitent au quarantième degré ce film aussi stupide qu’attachant, trouveront toujours de quoi se divertir en le revoyant.
A l’époque, aux États-Unis, Dirty Dancing rencontra un succès aussi inattendu que foudroyant, rapportant 63 millions de dollars, pour un budget initial de 6 millions. En France, il acquit petit à petit son statut de film culte, grâce à la VHS, aux rediffusions télés et à sa bande originale mémorable.
Jérémy Gallet (Avoiralire.com)

Plans Cultes
mardi 14 février 2023 à 20h00

SÉANCE COMPLÈTE


DIRTY DANCING

de Emile Ardolino

avec Jennifer Grey, Patrick Swayze, Jerry Orbach
USA - 1987 - 1h40 - VOST

Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu'au jour où elle découvre qu'un groupe d'animateurs du village estival forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c'est le début de l'émancipation grâce au "dirty dancing", cette danse ultra-sensuelle, et la rencontre avec Johnny Castel, le professeur de danse.

A PROPOS

Au départ, Dirty dancing est un script de la scénariste Eleanor Bergstein, qui s’appuie sur sa propre enfance et la relation de deux personnages, issus de classes sociales différentes. Ces derniers s’unissent, dans tous les sens du terme, à travers une danse lascive. La trame, qui se situe au début des années 60, permet aussi de décliner, à travers certaines scènes et chansons, la nostalgie d’une Amérique très largement fantasmée, que des tubes comme le célèbre Be my baby des Ronettes ou Hey ! Baby, de Bruce Channel, viennent illustrer par leur gaieté naturelle.
Dirty Dancing raconte la liaison entre une jeune fille de bonne famille et son professeur de danse et c’est évidemment sur l’idylle que va se concentrer le film. Les allusions à des questions sociétales, comme celles qui concernent la segrégration raciale ou l’avortement, passent globalement inaperçues, le sirop sentimental recouvrant de toute sa consistance poisseuse des problématiques fondamentalement liées à l’histoire des États-Unis.
Emile Ardolino, qui signa, à la fin des années 70 et au début des années 80 des documentaires réputés sur la danse, n’a pas pour ambition d’asséner de bien grandes vérités : plutôt de divertir le spectateur, en s’appuyant sur les chorégraphies millimétrées de Kenny Ortega, qui contribuèrent largement au succès planétaire du fim, d’autant que les acteurs principaux, Jennifer Grey et Patrick Swayze, déjà partenaires dans L’aube rouge, le film de guerre réalisé par John Millus, en 1984, ont tous deux une formation de danseurs et assurent eux-mêmes le spectacle. Leur duo est d’une niaiserie tellement charmante que certaines des répliques, involontairement comiques, sont des morceaux cultes qui font, depuis longtemps, la joie des amateurs de nanars (ah, le fameux "On laisse pas Bébé dans un coin" asséné par Johnny). Restent le charme gentiment rétro de son interprète féminine, la ringardise assumée de Patrick Swayze et deux chansons nunuches devenues des tubes : The Time of My Life, de Jennifer Warmes et Bill Medley, She’s Like The Wind , une bluette co-écrite par Swayze et interprété par lui-même. Ceux qui se shootent au revival eighties et écoutent Radio Nostalgie, mais aussi les plus jeunes qui plébiscitent au quarantième degré ce film aussi stupide qu’attachant, trouveront toujours de quoi se divertir en le revoyant.
A l’époque, aux États-Unis, Dirty Dancing rencontra un succès aussi inattendu que foudroyant, rapportant 63 millions de dollars, pour un budget initial de 6 millions. En France, il acquit petit à petit son statut de film culte, grâce à la VHS, aux rediffusions télés et à sa bande originale mémorable.
Jérémy Gallet (Avoiralire.com)



Plans Cultes - SAISON 2023-2024
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