L' HISTOIRE SANS FIN - Wolfgang Petersen

A PROPOS

L’Histoire sans Fin cristallise à la perfection tout ce qu’était l’esprit du cinéma familial des années 80 entre aventure magique, douce rêverie, tendresse et innocence, flot d’émotions allant de l’humour à la dureté de séquences crève-cœur parfaitement adaptées pour imprégner le public cible en le marquant sans le choquer. Du cinéma comme on en fait plus, diront-on, non sans gentille bougonnerie réac. Qui n’a jamais vibré, le cœur chargé d’emphase et les mirettes extasiées, devant les aventures de l’intrépide Atreyu, avec son destrier Artax et le doux dragon Falkor à la voix rassurante… Qui n’a jamais été émerveillé et n’a jamais eu envie d’être à la place du jeune Bastien, à l’aube de vivre une incroyable aventure ? Qui n’a jamais entendu parler du monde imaginaire de Fantasia, de sa belle et jeune princesse, de Moorlah la tortue bienfaitrice, du terrifiant chien-loup Gmork, du Golem mangeur de pierre ou de l’oracle sudérien… L’Histoire sans Fin appartient à ce cinéma du voyage, celui capable de transporter son public loin, très loin, dans un imaginaire allant au-delà du seul cadre cinématographique, au-delà des ficelles narratives et de la confection manufacturée selon des codes. Ce cinéma de la sincérité, de l’émerveillement constant, entièrement voué aux spectateurs, sans cynisme, sans marketing, sans rigidité ou charte, guidé uniquement par la passion et la quête absolue du Saint Graal du cinéma de divertissement : « vendre du rêve ». Cette quête, Wolfgang Petersen aura su l’embrasser pleinement pour livrer un monument devenu culte, une sorte de conte incontournable de l’enfance, du genre de ceux que l’on dénicherait au fin fond de son grenier, couchés sur un vieux livre poussiéreux et dont l’effeuillage des pages illuminerait nos yeux à la recherche de merveilleux dans un monde de brutes. Récit initiatique à la fois bouleversant et transcendant, L’Histoire sans Fin est sans aucun doute la plus belle parabole sur la mélancolie qui entoure la perte des rêves innocents propres à l’enfance. L’effondrement du monde de Fantasia n’est ni plus ni moins qu’une illustration de la fin non seulement d’une époque bénie pour l’humanité aux sociétés en pleine transformation, mais aussi de la fin d’une époque personnelle avec le passage de l’enfance à l’adolescence et la triste déliquescence de la naïveté touchante de l’imaginaire. Beau et poétique avec son indéniable charme visuel, ce classique à l’âme pure est capable en un clin d’œil de nous ramener en enfance à tout instant.
mondocine.net

Plans Kids
mardi 16 avril 2019 à 13h15

à partir de 6 ans


L' HISTOIRE SANS FIN

de Wolfgang Petersen

Avec Barret Oliver, Noah Hathaway, Tami Stronach
USA - Allemagne - 1984 - 1h35 - Version française

Bastien, dix ans, est un passionné de romans d'aventures. Un jour, il dérobe un ouvrage merveilleux peuplé d'extraordinaires créatures. Il s'enfonce fébrilement dans l'univers fantastique de ce livre qui le fascine.

A PROPOS

L’Histoire sans Fin cristallise à la perfection tout ce qu’était l’esprit du cinéma familial des années 80 entre aventure magique, douce rêverie, tendresse et innocence, flot d’émotions allant de l’humour à la dureté de séquences crève-cœur parfaitement adaptées pour imprégner le public cible en le marquant sans le choquer. Du cinéma comme on en fait plus, diront-on, non sans gentille bougonnerie réac. Qui n’a jamais vibré, le cœur chargé d’emphase et les mirettes extasiées, devant les aventures de l’intrépide Atreyu, avec son destrier Artax et le doux dragon Falkor à la voix rassurante… Qui n’a jamais été émerveillé et n’a jamais eu envie d’être à la place du jeune Bastien, à l’aube de vivre une incroyable aventure ? Qui n’a jamais entendu parler du monde imaginaire de Fantasia, de sa belle et jeune princesse, de Moorlah la tortue bienfaitrice, du terrifiant chien-loup Gmork, du Golem mangeur de pierre ou de l’oracle sudérien… L’Histoire sans Fin appartient à ce cinéma du voyage, celui capable de transporter son public loin, très loin, dans un imaginaire allant au-delà du seul cadre cinématographique, au-delà des ficelles narratives et de la confection manufacturée selon des codes. Ce cinéma de la sincérité, de l’émerveillement constant, entièrement voué aux spectateurs, sans cynisme, sans marketing, sans rigidité ou charte, guidé uniquement par la passion et la quête absolue du Saint Graal du cinéma de divertissement : « vendre du rêve ». Cette quête, Wolfgang Petersen aura su l’embrasser pleinement pour livrer un monument devenu culte, une sorte de conte incontournable de l’enfance, du genre de ceux que l’on dénicherait au fin fond de son grenier, couchés sur un vieux livre poussiéreux et dont l’effeuillage des pages illuminerait nos yeux à la recherche de merveilleux dans un monde de brutes. Récit initiatique à la fois bouleversant et transcendant, L’Histoire sans Fin est sans aucun doute la plus belle parabole sur la mélancolie qui entoure la perte des rêves innocents propres à l’enfance. L’effondrement du monde de Fantasia n’est ni plus ni moins qu’une illustration de la fin non seulement d’une époque bénie pour l’humanité aux sociétés en pleine transformation, mais aussi de la fin d’une époque personnelle avec le passage de l’enfance à l’adolescence et la triste déliquescence de la naïveté touchante de l’imaginaire. Beau et poétique avec son indéniable charme visuel, ce classique à l’âme pure est capable en un clin d’œil de nous ramener en enfance à tout instant.
mondocine.net