ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT - LA TRILOGIE PUSHER - 2025-08-24

LA TRILOGIE PUSHER - dimanche 24 août à 17h30

PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT de Nicolas Winding Refn

LA MOUCHE - David Cronenberg

A PROPOS

La mouche noire (1958) de Kurt Neumann a marqué les esprits de son temps grâce à quelques scènes à la limite du surréalisme. Il a influencé toute une génération de cinéastes dont David Cronenberg, appelé à la rescousse par Mel Brooks afin de reprendre en main le remake abandonné par Robert Bierman (futur réalisateur d’Embrasse-moi, vampire en 1989). Peu satisfait du script élaboré par Chuck Pogue, le metteur en scène canadien le réécrit et apporte sa touche personnelle à cette commande.
Tout d’abord, Cronenberg insiste pour tourner à Toronto avec son équipe technique habituelle, imprimant immédiatement sa marque de fabrique au projet. Ensuite, il s’arrange pour que la transformation de Brundle soit lente afin de décrire au mieux la mutation de la chair, thème majeur de toute sa filmographie. Il créé également un triangle amoureux, donnant une profondeur supplémentaire au drame qui se déroule devant les yeux ébahis des spectateurs. Ainsi, le cinéaste ne s’embarrasse pas de seconds rôles inutiles et se concentre sur la psychologie de ses trois protagonistes, tous magnifiquement incarnés par des acteurs visiblement très concernés. On est frappé par l’économie des moyens employés par Cronenberg : un décor presque unique, peu de scènes purement horrifiques et une histoire d’une simplicité biblique. Pourtant, la tragédie humaine qui se joue devant nous devient proprement bouleversante puisqu’elle oblige le spectateur à réfléchir sur l’usure du corps, sur les ravages du temps, sur la maladie et donc la mort. Il ajoute à cela une histoire d’amour proche de La belle et la bête et réussit à nous émouvoir lors d’une scène finale terriblement dure et sèche.

Pour autant, les amateurs du cinéaste ne seront pas déçus puisque celui-ci leur réserve quelques scènes bien dégoûtantes dont il a le secret : le corps de Brundle devient un champ d’expérimentation, un terrain miné par la désagrégation. Lors de sa mutation, le personnage principal devient plus fort et éprouve une véritable fascination pour la chair, obsession chronique chez Cronenberg qui lie toujours le sexe, la mort et la création d’une entité hybride, mélange d’être humain et de mécanique. Il arrive à créer une ambiance trouble et dérangeante, aidé en cela par la magnifique musique d’Howard Shore, alors très en verve après celle de Vidéodrome (1983).
La mouche (1986) a connu les suffrages du public et les critiques, déjà interpellées par l’excellent Dead zone (1983), commencèrent à s’intéresser à ce fou canadien qu’ils considéraient jusqu’alors comme un simple réalisateur de films putrides destinés aux dégénérés. Belle ironie quand on pense que cet indépendant forcené a été reconnu pour ce petit chef-d’œuvre d’horreur psychologique qui n’en demeure pas moins une commande de studio. Le succès a entraîné la réalisation d’une suite moins réussie, confiée à Chris Walas, directeur des effets spéciaux du premier.

Virgile Dumez (avoiralire.com)

Plans Cultes
mardi 15 janvier 2019 à 20h00


LA MOUCHE

de David Cronenberg

avec Jeff Goldblum, Geena Davis, John Getz
USA - 1986 - 1h36 - VOST

Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la "téléportation", qui consiste à transporter la matière à travers l'espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s'aperçoit pas qu'une mouche fait partie du voyage.

A PROPOS

La mouche noire (1958) de Kurt Neumann a marqué les esprits de son temps grâce à quelques scènes à la limite du surréalisme. Il a influencé toute une génération de cinéastes dont David Cronenberg, appelé à la rescousse par Mel Brooks afin de reprendre en main le remake abandonné par Robert Bierman (futur réalisateur d’Embrasse-moi, vampire en 1989). Peu satisfait du script élaboré par Chuck Pogue, le metteur en scène canadien le réécrit et apporte sa touche personnelle à cette commande.
Tout d’abord, Cronenberg insiste pour tourner à Toronto avec son équipe technique habituelle, imprimant immédiatement sa marque de fabrique au projet. Ensuite, il s’arrange pour que la transformation de Brundle soit lente afin de décrire au mieux la mutation de la chair, thème majeur de toute sa filmographie. Il créé également un triangle amoureux, donnant une profondeur supplémentaire au drame qui se déroule devant les yeux ébahis des spectateurs. Ainsi, le cinéaste ne s’embarrasse pas de seconds rôles inutiles et se concentre sur la psychologie de ses trois protagonistes, tous magnifiquement incarnés par des acteurs visiblement très concernés. On est frappé par l’économie des moyens employés par Cronenberg : un décor presque unique, peu de scènes purement horrifiques et une histoire d’une simplicité biblique. Pourtant, la tragédie humaine qui se joue devant nous devient proprement bouleversante puisqu’elle oblige le spectateur à réfléchir sur l’usure du corps, sur les ravages du temps, sur la maladie et donc la mort. Il ajoute à cela une histoire d’amour proche de La belle et la bête et réussit à nous émouvoir lors d’une scène finale terriblement dure et sèche.

Pour autant, les amateurs du cinéaste ne seront pas déçus puisque celui-ci leur réserve quelques scènes bien dégoûtantes dont il a le secret : le corps de Brundle devient un champ d’expérimentation, un terrain miné par la désagrégation. Lors de sa mutation, le personnage principal devient plus fort et éprouve une véritable fascination pour la chair, obsession chronique chez Cronenberg qui lie toujours le sexe, la mort et la création d’une entité hybride, mélange d’être humain et de mécanique. Il arrive à créer une ambiance trouble et dérangeante, aidé en cela par la magnifique musique d’Howard Shore, alors très en verve après celle de Vidéodrome (1983).
La mouche (1986) a connu les suffrages du public et les critiques, déjà interpellées par l’excellent Dead zone (1983), commencèrent à s’intéresser à ce fou canadien qu’ils considéraient jusqu’alors comme un simple réalisateur de films putrides destinés aux dégénérés. Belle ironie quand on pense que cet indépendant forcené a été reconnu pour ce petit chef-d’œuvre d’horreur psychologique qui n’en demeure pas moins une commande de studio. Le succès a entraîné la réalisation d’une suite moins réussie, confiée à Chris Walas, directeur des effets spéciaux du premier.

Virgile Dumez (avoiralire.com)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher
mercredi 7 mai à 20h00
LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca
LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner
mercredi 7 mai à 20h00
BRAZIL de Terry Gilliam
mercredi 7 mai à 20h00
THE TRUMAN SHOW de Peter Weir
THE MASK de Chuck Russell
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick
mercredi 7 mai à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
BODYGUARD de Mick Jackson
mercredi 7 mai à 20h00
LA PLANÈTE DES SINGES de Franklin J. Schaffner
jeudi 15 mai à 20h00
PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza