ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Flippant est le mot que nous retiendrons de Paranormal Activity. Voguant sur le succès de ses ainés ([Rec], Le Projet Blair Witch, Cloverfield et Cannibal Holocaust qui, contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, a inventé le genre de la caméra embarquée et non Blair Witch) et nous entraîne sur les traces d’un jeune couple martyrisé par un esprit plus ou moins farceur. C’est dans cette atmosphère que débute Paranormal Activity.
Dès le début on est dans l’ambiance et ce jusqu’à la fin. Le crescendo de la tension est certes prévisible mais chacun d’entre nous aura l’occasion de sursauter à la moindre apparition de l’esprit, c’est ce qui fait le charme de ce genre de production : savoir exactement quand et où la surprise va frapper et être cependant surpris à chaque fois, ou presque.
Autre aspect positif, les producteurs, scénaristes et autres membres de l’équipe du tournage ont compris une chose essentielle : dans le genre, il y a deux types de films, ceux qui décident de tout montrer (on peut penser à Massacre A La Tronçonneuse, Vendredi 13…) ou, au contraire, décident de jouer sur le non-vu, sur la psychologie du spectateur qui se met à imaginer son propre film, l’interprète à sa manière. C’est le cas de Paranormal Activity puisque l’on ne voit absolument rien, hormis des lumières qui s’allument, des portes qui claquent, des bruits suspects… Rien de palpable, de concret. On est seul face à l’œil minutieux de la caméra.
Dès lors que l’on se laisse entraîner dans cette aventure et que l’on y croit un tant soit peu, Paranormal Activity est une réussite totale qui nous fera vivre une situation de stress permanente. La mise en scène est très soignée et les deux protagonistes du film offrent de la crédibilité à cette histoire d’esprit qui prêterait à rire plus qu’autre chose. Ainsi, chacun ou plutôt chaque couple pourra se retrouver à travers eux : de la petite amie qui y croit dur comme fer et qui commence peu à peu à perdre les pédales au petit ami plus terre à terre qui n’y croit pas une seule seconde.
Paranormal Activity nous offre un spectacle tenant toutes ses promesses (le frisson, l’angoisse, la tension, les sursauts sont au rendez-vous), un spectacle qui arrive, une fois la lumière éteinte, à scotcher le spectateur pour ne le relâcher qu’à la toute dernière seconde.
C’est tout ce que l’on demande à ce genre de film !
(leblogducinema.com)
Plans Cultes
jeudi 15 mai
2025 à 20h00
L'ÉPOUVANTABLE SOIRÉE
20h00 : PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli
22h00 : REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza
Tarif spécial soirée : 11€ les 2 films sinon tarifs habituels
PARANORMAL ACTIVITY
de Oren Peli
avec Katie Featherston, Micah Sloat, Amber Armstrong
USA - 2007 - 1h26 - VOST - Tous publics avec avertissement : "Ce film est, en raison de son climat angoissant, susceptible de troubler un public sensible."
Un jeune couple suspecte leur maison d'être hantée par un esprit démoniaque. Ils décident alors de mettre en place une surveillance vidéo durant leur sommeil afin d'enregistrer les évènements nocturnes dont ils sont les victimes. Les images récupérées de septembre à octobre 2006 ont été montées en un film de 86 minutes, "Paranormal Activity".
A PROPOS
Flippant est le mot que nous retiendrons de Paranormal Activity. Voguant sur le succès de ses ainés ([Rec], Le Projet Blair Witch, Cloverfield et Cannibal Holocaust qui, contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, a inventé le genre de la caméra embarquée et non Blair Witch) et nous entraîne sur les traces d’un jeune couple martyrisé par un esprit plus ou moins farceur. C’est dans cette atmosphère que débute Paranormal Activity.
Dès le début on est dans l’ambiance et ce jusqu’à la fin. Le crescendo de la tension est certes prévisible mais chacun d’entre nous aura l’occasion de sursauter à la moindre apparition de l’esprit, c’est ce qui fait le charme de ce genre de production : savoir exactement quand et où la surprise va frapper et être cependant surpris à chaque fois, ou presque.
Autre aspect positif, les producteurs, scénaristes et autres membres de l’équipe du tournage ont compris une chose essentielle : dans le genre, il y a deux types de films, ceux qui décident de tout montrer (on peut penser à Massacre A La Tronçonneuse, Vendredi 13…) ou, au contraire, décident de jouer sur le non-vu, sur la psychologie du spectateur qui se met à imaginer son propre film, l’interprète à sa manière. C’est le cas de Paranormal Activity puisque l’on ne voit absolument rien, hormis des lumières qui s’allument, des portes qui claquent, des bruits suspects… Rien de palpable, de concret. On est seul face à l’œil minutieux de la caméra.
Dès lors que l’on se laisse entraîner dans cette aventure et que l’on y croit un tant soit peu, Paranormal Activity est une réussite totale qui nous fera vivre une situation de stress permanente. La mise en scène est très soignée et les deux protagonistes du film offrent de la crédibilité à cette histoire d’esprit qui prêterait à rire plus qu’autre chose. Ainsi, chacun ou plutôt chaque couple pourra se retrouver à travers eux : de la petite amie qui y croit dur comme fer et qui commence peu à peu à perdre les pédales au petit ami plus terre à terre qui n’y croit pas une seule seconde.
Paranormal Activity nous offre un spectacle tenant toutes ses promesses (le frisson, l’angoisse, la tension, les sursauts sont au rendez-vous), un spectacle qui arrive, une fois la lumière éteinte, à scotcher le spectateur pour ne le relâcher qu’à la toute dernière seconde.
C’est tout ce que l’on demande à ce genre de film !
(leblogducinema.com)

A PROPOS
Être amateur de film d’horreur, c’est avant tout une quête perpétuelle pour tomber sur LA pellicule qui va heurter notre sensibilité, qui va nous horrifier au plus au point et qui va tout changer pour nous. Le cinéma de genre a longtemps souffert d’une mise en avant d’oeuvres, parfois médiocre, qui n’apportaient rien. Après un âge d’or que l’on pourrait situer dès les années 70 jusqu’à la mi-90, le cinéma horrifique était tombé dans une paresse abyssale, copiant concept sur concept, histoire d’engranger de l’argent.
Pour s’aventurer vers quelque chose de plus horrible, il fallait délaisser les USA et se tourner plutôt vers le cinéma asiatique, mais aussi du côté des espagnols. Parce qu’il ne faut pas oublier que le cinéma de genre a été épargné par la censure de Franco, car jugé trop mineur. L’horreur était donc laissé de côté, sans regard, et a donc permis une escalade dans la violence, histoire d’évacuer les traumatismes du vingtième siècle.
C’est ainsi qu’un duo de réalisateur, Jaume Balaguero et Paco Plaza, décide de prendre du bon temps avec une petite récréation ludique à base de caméra à l’épaule, avec aspect documentaire, et surtout des zombies. À mi-chemin entre The Walking Dead et Le Projet Blair Witch, [REC] arrive avec une idée simple : offrir un long-métrage prenant et horrifique comme on en faisait plus que très rarement.
Le long-métrage se tourne assez rapidement (environ sept mois) et se fait sans prise de tête avec un petit budget et sans star. Le résultat est sans appel et le film commence à faire le buzz dans de nombreux festivals.
[REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza part d’un concept simple, facilement devinable pour l’amateur de genre, mais ce n’est pas dans le scénario où il faut chercher une quelconque originalité. La progression de l’histoire est assez classique pour le connaisseur de zombie (enfin d’infecté), mais c’est sur sa forme qu’il pourra en surprendre plus d’un. Le duo fait preuve d’une maîtrise à toute épreuve de leur concept un poil casse-gueule, tout en instaurant une ambiance morbide d’un réalisme parfait. L’atmosphère est lourde et ne cessera de monter en tension jusqu’à la dernière séquence où la sensation d’oppression sera tout bonnement incroyable. Il est très facile d’entrer dans [REC] et de ne plus en ressortir. En tout cas, les deux réalisateurs l’ont parfaitement compris et vont jouer avec nous pour que le spectacle soit tout bonnement saisissant. On ressort de ce long-métrage avec le trouillomètre à fond, les jambes flageolantes et une drôle de sensation.
C’est en choisissant la technique de la caméra documentaire, qui a déjà fait ses preuves dans Cannibal Holocaust ou encore Le projet Blair Witch, que le duo offre une subjectivité incroyablement forte. Dès la première séquence, [REC] réussit à nous maintenir dans le film, puisqu’il ne nous montre jamais qui tient la caméra, si bien que l’on s’identifie directement à lui. On entre dans cet immeuble et on découvre l’ampleur du cauchemar au fur et à mesure des péripéties. Le rythme s’intensifie, l’hystérie collective s’empare de nous et la caméra ne se stabilisera pas une seule fois dans ce tourbillon horrifique…
La caméra ne nous épargne rien, puisqu’elle n’aura que quelques coupures, installant ainsi une tension permanente et une approche assez brut de l’horreur. [REC] s’avère dérangeant dans ses effets horrifiques, notamment avec le personnage de la vieille dame ou encore lors de la dernière séquence dans ce sinistre appartement du dernier étage…
Le côté caméra documentaire aurait pu apporter un côté pauvre à la mise en scène, mais il n’en est rien dans ce long-métrage. Jaume Balaguero et Paco Plaza sont de véritables orfèvres quand il est question de mise en scène. La sensation d’improvisation est constante, alors que tout est calibré au millimètre près pour accentuer la tension du long-métrage. Les deux compères s’amusent à multiplier les longs plans séquences, histoire de permettre aux acteurs d’improviser et donc de rendre ce “documentaire” le plus réel possible. L’effet est garantie et surtout multiplié grâce aux différents personnages qui parlent en même temps. L’effet de confusion est parfait et les deux réalisateurs joueront sur le niveau sonore pour nous faire mal, très mal, à l’instar de l’effet saturé du Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper…
Véritable monstre de rigueur, [REC] est tout bonnement un film culte qui prend de la valeur année après année. Bien que les deux réalisateurs ne révolutionnent pas le genre infecté, ceux-ci réussissent à placer la barre très haute au niveau de la peur et de la tension. Celle-ci est tellement haute qu’aucun autre film d’infecté n’arrivera à son niveau…
tomabooks.com/
REC
de Jaume Balaguero & Paco Plaza
avec Manuela Velasco, Ferran Terraza, Jorge Yamam
ESPAGNE - 2007 - 1h20 - VOST - Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement : "Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité de certains spectateurs".
Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !
A PROPOS
Être amateur de film d’horreur, c’est avant tout une quête perpétuelle pour tomber sur LA pellicule qui va heurter notre sensibilité, qui va nous horrifier au plus au point et qui va tout changer pour nous. Le cinéma de genre a longtemps souffert d’une mise en avant d’oeuvres, parfois médiocre, qui n’apportaient rien. Après un âge d’or que l’on pourrait situer dès les années 70 jusqu’à la mi-90, le cinéma horrifique était tombé dans une paresse abyssale, copiant concept sur concept, histoire d’engranger de l’argent.
Pour s’aventurer vers quelque chose de plus horrible, il fallait délaisser les USA et se tourner plutôt vers le cinéma asiatique, mais aussi du côté des espagnols. Parce qu’il ne faut pas oublier que le cinéma de genre a été épargné par la censure de Franco, car jugé trop mineur. L’horreur était donc laissé de côté, sans regard, et a donc permis une escalade dans la violence, histoire d’évacuer les traumatismes du vingtième siècle.
C’est ainsi qu’un duo de réalisateur, Jaume Balaguero et Paco Plaza, décide de prendre du bon temps avec une petite récréation ludique à base de caméra à l’épaule, avec aspect documentaire, et surtout des zombies. À mi-chemin entre The Walking Dead et Le Projet Blair Witch, [REC] arrive avec une idée simple : offrir un long-métrage prenant et horrifique comme on en faisait plus que très rarement.
Le long-métrage se tourne assez rapidement (environ sept mois) et se fait sans prise de tête avec un petit budget et sans star. Le résultat est sans appel et le film commence à faire le buzz dans de nombreux festivals.
[REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza part d’un concept simple, facilement devinable pour l’amateur de genre, mais ce n’est pas dans le scénario où il faut chercher une quelconque originalité. La progression de l’histoire est assez classique pour le connaisseur de zombie (enfin d’infecté), mais c’est sur sa forme qu’il pourra en surprendre plus d’un. Le duo fait preuve d’une maîtrise à toute épreuve de leur concept un poil casse-gueule, tout en instaurant une ambiance morbide d’un réalisme parfait. L’atmosphère est lourde et ne cessera de monter en tension jusqu’à la dernière séquence où la sensation d’oppression sera tout bonnement incroyable. Il est très facile d’entrer dans [REC] et de ne plus en ressortir. En tout cas, les deux réalisateurs l’ont parfaitement compris et vont jouer avec nous pour que le spectacle soit tout bonnement saisissant. On ressort de ce long-métrage avec le trouillomètre à fond, les jambes flageolantes et une drôle de sensation.
C’est en choisissant la technique de la caméra documentaire, qui a déjà fait ses preuves dans Cannibal Holocaust ou encore Le projet Blair Witch, que le duo offre une subjectivité incroyablement forte. Dès la première séquence, [REC] réussit à nous maintenir dans le film, puisqu’il ne nous montre jamais qui tient la caméra, si bien que l’on s’identifie directement à lui. On entre dans cet immeuble et on découvre l’ampleur du cauchemar au fur et à mesure des péripéties. Le rythme s’intensifie, l’hystérie collective s’empare de nous et la caméra ne se stabilisera pas une seule fois dans ce tourbillon horrifique…
La caméra ne nous épargne rien, puisqu’elle n’aura que quelques coupures, installant ainsi une tension permanente et une approche assez brut de l’horreur. [REC] s’avère dérangeant dans ses effets horrifiques, notamment avec le personnage de la vieille dame ou encore lors de la dernière séquence dans ce sinistre appartement du dernier étage…
Le côté caméra documentaire aurait pu apporter un côté pauvre à la mise en scène, mais il n’en est rien dans ce long-métrage. Jaume Balaguero et Paco Plaza sont de véritables orfèvres quand il est question de mise en scène. La sensation d’improvisation est constante, alors que tout est calibré au millimètre près pour accentuer la tension du long-métrage. Les deux compères s’amusent à multiplier les longs plans séquences, histoire de permettre aux acteurs d’improviser et donc de rendre ce “documentaire” le plus réel possible. L’effet est garantie et surtout multiplié grâce aux différents personnages qui parlent en même temps. L’effet de confusion est parfait et les deux réalisateurs joueront sur le niveau sonore pour nous faire mal, très mal, à l’instar de l’effet saturé du Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper…
Véritable monstre de rigueur, [REC] est tout bonnement un film culte qui prend de la valeur année après année. Bien que les deux réalisateurs ne révolutionnent pas le genre infecté, ceux-ci réussissent à placer la barre très haute au niveau de la peur et de la tension. Celle-ci est tellement haute qu’aucun autre film d’infecté n’arrivera à son niveau…
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