ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LES VISITEURS - Dans le rétro - 2025-12-28

Dans le rétro - dimanche 28 décembre à 16h00

LES VISITEURS de Jean-Marie Poiré

FATHER MOTHER SISTER BROTHER - Avant-première - 2025-12-28

Avant-première - dimanche 28 décembre à 18h00

FATHER MOTHER SISTER BROTHER de Jim Jarmusch

OSS 117 LE CAIRE NID D'ESPIONS - Dans le rétro - 2026-01-04

Dans le rétro - dimanche 04 janvier à 16h00

OSS 117 LE CAIRE NID D'ESPIONS de Michel Hazanavicius

LE CHANT DES FORÊTS - Cap ciné - 2026-01-09

Cap ciné - vendredi 09 janvier à 14h00

LE CHANT DES FORÊTS de Vincent Munier

ORANGE MÉCANIQUE - Plans Cultes - 2026-01-13

Plans Cultes - mardi 13 janvier à 20h00

ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick

MAGUY MARIN : L'URGENCE D'AGIR - Ciné danse - 2026-01-25

Ciné danse - dimanche 25 janvier à 18h00

MAGUY MARIN : L'URGENCE D'AGIR de David Mambouch

EDEN A L'OUEST - Cinélégende - 2026-02-09

Cinélégende - lundi 09 février à 20h00

EDEN A L'OUEST de Costa Gavras

ERIN BROCKOVICH, SEULE CONTRE TOUS - Soirée CinéConf - 2026-02-12

Soirée CinéConf - jeudi 12 février à 20h00

ERIN BROCKOVICH, SEULE CONTRE TOUS de Steven Soderbergh

INVINCIBLE ÉTÉ - Ciné Doc - 2026-02-23

Ciné Doc - lundi 23 février à 20h00

INVINCIBLE ÉTÉ de Stéphanie Pillonca

UTOPIE ZÉRO CHÔMEUR - Ciné Doc - 2026-03-02

Ciné Doc - lundi 02 mars à 20h00

UTOPIE ZÉRO CHÔMEUR de Claude Baqué

LE MAGNIFIQUE - Plans Cultes - 2026-03-10

Plans Cultes - mardi 10 mars à 20h00

LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca

LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner

SOUNDTRACK TO A COUP D'ÉTAT - Ciné Jazz - 2026-03-26

Ciné Jazz - jeudi 26 mars à 20h00

SOUNDTRACK TO A COUP D'ÉTAT de Johan Grimonprez

CONTRE TOUTE LUMIÈRE DANSENT MES OMBRES - Ciné doc / rencontre - 2026-03-30

Ciné doc / rencontre - lundi 30 mars à 20h00

CONTRE TOUTE LUMIÈRE DANSENT MES OMBRES de Nicolas Contant & Sylvain Beaulieu

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST - Plans Cultes - 2026-04-07

Plans Cultes - mardi 07 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Sergio Leone

TORI ET LOKITA - Cinélégende - 2026-04-09

Cinélégende - jeudi 09 avril à 20h00

TORI ET LOKITA de Jean Pierre & Luc Dardenne

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION - Plans Cultes - 2026-04-14

Plans Cultes - mardi 14 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE - Plans Cultes - 2026-04-21

Plans Cultes - mardi 21 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE de Sergio Leone

BOOGIE NIGHTS - Plans Cultes - 2026-05-05

Plans Cultes - mardi 05 mai à 20h00

BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson

LES MAGNÉTIQUES - Vincent Maël Cardona

A PROPOS

Le réalisateur oppose les deux frères, comme les héros d’une tragédie grecque. Jérôme incarne la jeunesse de mai 68. Il idolâtre Mitterand, qui vient tout juste d’être élu. Philippe, lui, incarne le monde d’après. Un monde qui va tout balayer pour se reconstruire ailleurs. Pris dans les remous d’un triangle amoureux, les deux frères se cherchent, leurs repères soudain brouillés.
Les Magnétiques est un projet de cœur. Une volonté de Vincent Maël Cardona et sa bande de capturer le souvenir d’une époque fantasmée, les années 80. La quasi-totalité de l’équipe du film grandit hantée par ce vent de liberté et de désillusion, porté par la musique.
La première chose qui frappe dans Les Magnétiques, c’est la maîtrise totale de la technique, dans tous les domaines. Tout d’abord, le son. Ce son qui enveloppe et transporte immédiatement dans le tourbillon des années 80. Loin des clichés des tubes de discothèque, Les Magnétiques s’imprègne de la musique indépendante et des radios rocks de la fin des années 70. Chaque scène témoigne de cette passion, comme un hommage aux groupes qui ont libéré toute une génération et crié sa colère.
Cette énergie bien particulière donne vie à l’univers de Vincent Maël Cardona. Le film entier est rythmé comme le morceau d’un groupe punk endiablé. On pense en particulier à la scène de la radio, tout simplement stupéfiante. Philippe utilise le son du studio pour exprimer son amour à Marianne. La scène a été tournée en utilisant du matériel d’époque pour mieux capturer ces vibrations si uniques. Déjà culte.
Ensuite, il y a évidemment l’image.  Brice Pancot prend les rênes et envoûte avec des images créatives, soignées jusque dans le moindre détail.  Un travail de maître, digne des plus grands, qui traite chaque plan comme une œuvre d’art à part entière. Pour porter son projet, Vincent Maël Cardona s’entoure de quatre jeunes acteurs au talent fou : Timothée Robart, Marie Colomb, Joseph Olivennes et Antoine Pelletier.  Chacun, à sa manière, s’approprie cette époque, transporté par ce désir de vie et de liberté.  Habité par des acteurs au charisme naturel, le travail d’écriture est évident. Le résultat explose à l’écran, dans un cocktail énergique et enivrant.
Entre nostalgie et rage de vivre, Les Magnétiques se démarque et entre dans la cours des grands. Le réalisateur propose le cinéma et la musique comme un moyen d’appartenir au monde. Un moyen de se reconnaître, de se comprendre, aussi. Un hommage vibrant aux groupes des années 80, et à cet espace étrange entre le monde qui s’en va et celui qui vient. Magnétique, c’est le mot, tant on en redemande volontiers. Pour un premier long-métrage, c’est tout simplement du génie.

Garance Nicpon (Maze)

Avant-première
vendredi 27 août 2021 à 20h00

en présence de Vincent Maël Cardona, réalisateur

Soirée organisée en partenariat avec le Festival Premiers Plans

Séance organisée en partenariat avec le Festival Premiers Plans


LES MAGNÉTIQUES

de Vincent Maël Cardona

avec Thimotée Robart, Marie Colomb, Joseph Olivennes
FRANCE - 2021 - 1h38 - Cannes 2021

Fin des années 70.  Après l’euphorie de mai 68, la désillusion s’est installée.  La jeunesse désenchantée vacille devant un avenir où rien n’est promis.  Jérôme et Philippe sont deux frères, étouffés par la petite ville de province où ils ont grandi, et qu’ils n’ont jamais quittée. Musique, alcool et fête… À vouloir vivre à bout de souffle, ils en oublient tous deux que leur monde est en train de changer.
Jérôme, c’est le beau parleur.  Animateur d’une radio clandestine, il est la voix suave d’une génération qui veut vivre pleinement, faire la fête et s’oublier en écoutant les disques de Joy Division.  Philippe, c’est le jeune timide.  Romantique et torturé, il vit dans l’ombre de son frère.  Son obsession, c’est la musique.  C’est son souffle, sa voix, sa manière de crier au monde qu’il existe.  Lorsque Philippe est envoyé en service militaire à Berlin, un monde nouveau se dessine.  La terre rêvée s’ouvre à lui, avec sa musique et sa vie nocturne.  Mais alors qu’il s’apprête à partir, Philippe tombe amoureux de Marianne, qui sort avec Jérôme.

A PROPOS

Le réalisateur oppose les deux frères, comme les héros d’une tragédie grecque. Jérôme incarne la jeunesse de mai 68. Il idolâtre Mitterand, qui vient tout juste d’être élu. Philippe, lui, incarne le monde d’après. Un monde qui va tout balayer pour se reconstruire ailleurs. Pris dans les remous d’un triangle amoureux, les deux frères se cherchent, leurs repères soudain brouillés.
Les Magnétiques est un projet de cœur. Une volonté de Vincent Maël Cardona et sa bande de capturer le souvenir d’une époque fantasmée, les années 80. La quasi-totalité de l’équipe du film grandit hantée par ce vent de liberté et de désillusion, porté par la musique.
La première chose qui frappe dans Les Magnétiques, c’est la maîtrise totale de la technique, dans tous les domaines. Tout d’abord, le son. Ce son qui enveloppe et transporte immédiatement dans le tourbillon des années 80. Loin des clichés des tubes de discothèque, Les Magnétiques s’imprègne de la musique indépendante et des radios rocks de la fin des années 70. Chaque scène témoigne de cette passion, comme un hommage aux groupes qui ont libéré toute une génération et crié sa colère.
Cette énergie bien particulière donne vie à l’univers de Vincent Maël Cardona. Le film entier est rythmé comme le morceau d’un groupe punk endiablé. On pense en particulier à la scène de la radio, tout simplement stupéfiante. Philippe utilise le son du studio pour exprimer son amour à Marianne. La scène a été tournée en utilisant du matériel d’époque pour mieux capturer ces vibrations si uniques. Déjà culte.
Ensuite, il y a évidemment l’image.  Brice Pancot prend les rênes et envoûte avec des images créatives, soignées jusque dans le moindre détail.  Un travail de maître, digne des plus grands, qui traite chaque plan comme une œuvre d’art à part entière. Pour porter son projet, Vincent Maël Cardona s’entoure de quatre jeunes acteurs au talent fou : Timothée Robart, Marie Colomb, Joseph Olivennes et Antoine Pelletier.  Chacun, à sa manière, s’approprie cette époque, transporté par ce désir de vie et de liberté.  Habité par des acteurs au charisme naturel, le travail d’écriture est évident. Le résultat explose à l’écran, dans un cocktail énergique et enivrant.
Entre nostalgie et rage de vivre, Les Magnétiques se démarque et entre dans la cours des grands. Le réalisateur propose le cinéma et la musique comme un moyen d’appartenir au monde. Un moyen de se reconnaître, de se comprendre, aussi. Un hommage vibrant aux groupes des années 80, et à cet espace étrange entre le monde qui s’en va et celui qui vient. Magnétique, c’est le mot, tant on en redemande volontiers. Pour un premier long-métrage, c’est tout simplement du génie.

Garance Nicpon (Maze)