DOUCE FRANCE - Geoffrey Couanon

A PROPOS

Après quelques images en noir et blanc sur ces «grands ensembles» qui devaient changer le visage de la France et l’ont, de fait, bien défiguré, le réalisateur nous mène à Villepinte, banlieue du 93, dans les pas d’Amina, Sami et Jennyfer, trois lycéens qui, dans le cadre de leur classe, entament une grande enquête pour ou contre la construction d’un gigantesque parc de loisirs. De leurs idées de départ, basiques et uniquement liées à leur bien être immédiat, vont naître des questionnements et revirements. De leurs rencontres avec des agriculteurs, des militants, des politiques ou des gens de la rue, va naître un discours différent, un rapport nouveau aux causes et aux effets.

Ça s’appelle une prise de conscience. On y assiste « en direct ». On voit ces trois jeunes gens, attentivement scrutés dans leur quotidien, leurs apartés, ou leurs échanges publics par la caméra de Geoffrey Couanon, comprendre, appréhender, refléchir. En un mot : grandir. Et c’est magnifique, bouleversant, encourageant. Car ces trois jeunes gens font un chemin que bien des adultes pourraient leur envier. Il sèment des cailloux en Petits Poucets soudains concernés, attentifs. On sent qu’ils retrouveront leur chemin dans ce dédale d’enjeux politiques, sociaux, écologiques. Ce que raconte Douce France des conséquences de projets commerciaux pharaoniques permet d’ouvrir le débat, d’élargir le champ des possibles. Pour ces trois-là, mais pour tous les spectateurs aussi. À voir urgemment.

Isabelle Danel (Bande à part)

Ciné Doc
jeudi 23 septembre 2021 à 20h00

en présence du réalisateur Geoffrey Couanon, de Corinne Bouchoux,vice-présidente Angers Loire Métropole, Sarah Martin de l'ADEME et Magali Paré, dirigeante de Miam Nutrition
Débat animé par Antoine Humeau, journaliste.

Soirée organisée en collaboration avec INTERBIO et l'association Cinéma Parlant


DOUCE FRANCE

de Geoffrey Couanon

Documentaire
FRANCE - 2020 - 1h35

Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, dans le 93.
Avec leur classe, ils se lancent dans une enquête inattendue sur un gigantesque projet de parc de loisirs qui implique d’urbaniser les terres agricoles proches de chez eux. Mais a-t-on le pouvoir d’agir sur son territoire quand on a 17 ans ?
Drôles et intrépides, ces jeunes citoyens nous emmènent à la rencontre d’habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d’agriculteurs et même d’élus de l’Assemblée Nationale.
Une quête réjouissante qui bouscule les idées reçues et ravive notre lien à la terre !
https://www.jour2fete.com/distribution/douce-france

A PROPOS

Après quelques images en noir et blanc sur ces «grands ensembles» qui devaient changer le visage de la France et l’ont, de fait, bien défiguré, le réalisateur nous mène à Villepinte, banlieue du 93, dans les pas d’Amina, Sami et Jennyfer, trois lycéens qui, dans le cadre de leur classe, entament une grande enquête pour ou contre la construction d’un gigantesque parc de loisirs. De leurs idées de départ, basiques et uniquement liées à leur bien être immédiat, vont naître des questionnements et revirements. De leurs rencontres avec des agriculteurs, des militants, des politiques ou des gens de la rue, va naître un discours différent, un rapport nouveau aux causes et aux effets.

Ça s’appelle une prise de conscience. On y assiste « en direct ». On voit ces trois jeunes gens, attentivement scrutés dans leur quotidien, leurs apartés, ou leurs échanges publics par la caméra de Geoffrey Couanon, comprendre, appréhender, refléchir. En un mot : grandir. Et c’est magnifique, bouleversant, encourageant. Car ces trois jeunes gens font un chemin que bien des adultes pourraient leur envier. Il sèment des cailloux en Petits Poucets soudains concernés, attentifs. On sent qu’ils retrouveront leur chemin dans ce dédale d’enjeux politiques, sociaux, écologiques. Ce que raconte Douce France des conséquences de projets commerciaux pharaoniques permet d’ouvrir le débat, d’élargir le champ des possibles. Pour ces trois-là, mais pour tous les spectateurs aussi. À voir urgemment.

Isabelle Danel (Bande à part)