ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-06-12

Ciné Doc - jeudi 12 juin à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

DE CHAQUE INSTANT - Ciné Doc - 2025-06-23

Ciné Doc - lundi 23 juin à 20h00

DE CHAQUE INSTANT de Nicolas Philibert

VALEUR SENTIMENTALE - Avant Première - 2025-06-26

Avant Première - jeudi 26 juin à 20h15

VALEUR SENTIMENTALE de Joachim Trier

ENZO - Ciné Cosy - 2025-06-27

Ciné Cosy - vendredi 27 juin à 13h15

ENZO de Laurent Cantet & Robin Campillo

PRIMITIFS - Séance spéciale - 2025-07-04

Séance spéciale - vendredi 04 juillet à 20h00

PRIMITIFS de David & Nathan Zellner

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER - John Hughes

A PROPOS

Magnifiée par l'interprétation décontractée de Matthew Broderick, Ferris Bueller est ce lycéen rusé qui profite de la confiance de ses parents pour prendre la tangente en plein Chicago, entrainant dans son indécrottable procrastination sa petite amie, son meilleur pote hypocondriaque et le proviseur enragé qui met un point d'honneur à l'attraper la main dans le sac. En bon provocateur, Hughes ne met pas en accusation son personnage mais l'aide au contraire à toujours se sortir blanchi des problèmes qu'il attire, transformant son conte étudiant en provocation ludique envers toute forme d'autorité. Le traitement réservé au proviseur tient lieu de boutade suprême, entre la caricature amusée et le sadisme de dessin animé ; et l'on prend vite goût à la vacuité qui rythme le récit, puisque Ferris et ses copains ne font finalement rien d'autre que s'amuser.
Si Breakfast Club est un film profondément angoissé, flirtant génialement avec le versant dramatique de ses personnages, Ferris Bueller est davantage une sucrerie faite maison, à la fois objet pop typique de son époque et film-concept proche de son auteur. On y retrouve en effet cette même recherche du tempo qui claque et de la formule irrésistible qu'un certain Michael Jackson, entre le twist étourdissant et la sophistication d'un Beat It. L'insouciance qui anime les divers protagonistes apporte un cachet surréaliste à un récit qui n'en manque pas et l'on se laisse promener dans cet univers où tout paraît possible, même traverser des maisons sans frapper poliment à la porte.
En témoigne cette célèbre séquence musicale en plein défilé, où l'explosion de couleurs (autant vestimentaire que pigmentée) fait office de cri de joie salvateur dans une présidence « reagannienne » puant le costard cravate gainé. Une juvénilité qui n'empêche pas le désarroi d'éclore lorsque l'un des personnages déverse sa rage jusqu'alors contenue, typique de ces moments d'émotion précieux qui font regretter l'absence derrière la caméra de ce réalisateur à l'univers si singulier. Et quand l'aparté-caméra post-générique nous invite à quitter la salle sous peine d'ennui, on se dit qu'on aurait bien continué un peu à se faire entraîner par cette fougue contagieuse qu'est celle de La folle journée de Ferris Bueller. Comme quoi 37 ans après, un film peut toujours se montrer aussi rafraichissant qu'à l'époque. Immanquable.
Jérémy Ponthieux (Ecran large)

Plans Cultes
mardi 19 septembre 2023 à 20h00

En présence de Xavier Leherpeur, journaliste et critique de cinéma au Masque et la Plume à France Inter, et dans la revue 7éme Obsession.


LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER

de John Hughes

avec Matthew Broderick, Alan Ruck, Mia Sara
USA - 1986 - 1h43 - VOST - Réédition - Version restaurée

Ferris Bueller, un adolescent populaire et charmeur mais aussi cancre invétéré, convainc sa petite amie et son meilleur ami hypocondriaque (dont le père a une Ferrari) de sécher les cours pour aller passer la journée à Chicago. Pendant qu'ils font les 400 coups dans la grande ville, le proviseur et la sœur de Ferris tentent, chacun de leurs côtés, de prouver aux parents que leur fils est un cancre et qu'il a séché.

A PROPOS

Magnifiée par l'interprétation décontractée de Matthew Broderick, Ferris Bueller est ce lycéen rusé qui profite de la confiance de ses parents pour prendre la tangente en plein Chicago, entrainant dans son indécrottable procrastination sa petite amie, son meilleur pote hypocondriaque et le proviseur enragé qui met un point d'honneur à l'attraper la main dans le sac. En bon provocateur, Hughes ne met pas en accusation son personnage mais l'aide au contraire à toujours se sortir blanchi des problèmes qu'il attire, transformant son conte étudiant en provocation ludique envers toute forme d'autorité. Le traitement réservé au proviseur tient lieu de boutade suprême, entre la caricature amusée et le sadisme de dessin animé ; et l'on prend vite goût à la vacuité qui rythme le récit, puisque Ferris et ses copains ne font finalement rien d'autre que s'amuser.
Si Breakfast Club est un film profondément angoissé, flirtant génialement avec le versant dramatique de ses personnages, Ferris Bueller est davantage une sucrerie faite maison, à la fois objet pop typique de son époque et film-concept proche de son auteur. On y retrouve en effet cette même recherche du tempo qui claque et de la formule irrésistible qu'un certain Michael Jackson, entre le twist étourdissant et la sophistication d'un Beat It. L'insouciance qui anime les divers protagonistes apporte un cachet surréaliste à un récit qui n'en manque pas et l'on se laisse promener dans cet univers où tout paraît possible, même traverser des maisons sans frapper poliment à la porte.
En témoigne cette célèbre séquence musicale en plein défilé, où l'explosion de couleurs (autant vestimentaire que pigmentée) fait office de cri de joie salvateur dans une présidence « reagannienne » puant le costard cravate gainé. Une juvénilité qui n'empêche pas le désarroi d'éclore lorsque l'un des personnages déverse sa rage jusqu'alors contenue, typique de ces moments d'émotion précieux qui font regretter l'absence derrière la caméra de ce réalisateur à l'univers si singulier. Et quand l'aparté-caméra post-générique nous invite à quitter la salle sous peine d'ennui, on se dit qu'on aurait bien continué un peu à se faire entraîner par cette fougue contagieuse qu'est celle de La folle journée de Ferris Bueller. Comme quoi 37 ans après, un film peut toujours se montrer aussi rafraichissant qu'à l'époque. Immanquable.
Jérémy Ponthieux (Ecran large)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
BRAZIL de Terry Gilliam
mercredi 7 mai à 20h00
THE TRUMAN SHOW de Peter Weir
THE MASK de Chuck Russell
mercredi 7 mai à 20h00
BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson
mercredi 7 mai à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
mercredi 7 mai à 20h00
ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick
mercredi 7 mai à 20h00
REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
mercredi 7 mai à 20h00
BODYGUARD de Mick Jackson
mercredi 7 mai à 20h00
LA PLANÈTE DES SINGES de Franklin J. Schaffner
jeudi 15 mai à 20h00
PARANORMAL ACTIVITY de Oren Peli
THE DESCENT de Neil Marshall
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