ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Réalisé par Mike Flanagan (Doctor Sleep), Life of Chuck marque une transition notable pour le cinéaste, s’éloignant de ses habituels récits d’horreur pour offrir une méditation émouvante sur la vie et la mortalité, des thématiques qui infusaient déjà dans ses mini-séries The Hauting of Hill House et Bly Manor. Adapté d’une nouvelle de Stephen King, dont l’oeuvre est devenue son terrain de jeu cinématographique, son film explore la vie de Chuck Krantz à travers une structure narrative inversée, débutant par sa mort et remontant jusqu’à son enfance.?
Le film est divisé en trois actes distincts. Le premier présente un monde en déclin, où des publicités mystérieuses pullulent pour rendre hommage à Chuck, un comptable apparemment ordinaire, alors que des catastrophes naturelles de plus en plus terribles sévissent aux Etats-Unis et dans le reste du monde : incendies, séismes, innondations… Ce premier chapitre, légèrement imprégné d’un fantastique à la Amblin, montre une humanité en pleine résignation, qui attend la fin du monde alors que tout s’effondre. Il offre aussi de belles séquences dans le sillage de ce professeur qui tente de rejoindre son ex-épouse de l’autre côté de la ville, afin de passer leurs derniers instants ensemble.
Ce n’est que lors du deuxième segment que l’on rencontre véritablement Chuck lui-même, interprété par Tom Hiddleston, mettant en lumière sa redécouverte de la joie de vivre, notamment à travers une scène de danse spontanée assez jubilatoire où il semble s’affranchir de son quotidien cadenassé. Mais le mystère autour du personnage ne s’érode pas totalement et ne livrera qu’une partie de ses secrets lors du troisième et dernier acte qui explore son enfance, révélant les expériences formatrices qui ont façonné sa perception du monde et son amour pour la danse.
Déroutant par sa narration non-conventionnelle dont le seul repère pour le spectateur reste la voix réconfortante de Nick Offerman, Life of Chuck charme profondément grâce à son approche introspective, sa mélancolie et son romantisme assumés, et continue de questionner bien après son visionnage. Embrassant son rythme plutôt lent, qui pourra déconcerter les amateurs de frisson, Flanagan soigne son impact émotionnel et livre une superbe célébration des moments ordinaires de la vie, de la beauté éphémère des existences et des connexions qui se forment à travers des instants qui se gravent à jamais dans les souvenirs, comme cette inoubliable séquence de bal de fin d’année.
(https://www.lebleudumiroir.fr)
Avant Première
vendredi 6 juin
à 21h00
LIFE OF CHUCK
de Mike Flanagan
Avec Tom Hiddleston, Mark Hamill, Chiwetel Ejiofor
USA - 2024 - 1h50 - VOST
La vie extraordinaire d'un homme ordinaire racontée en trois chapitres. Merci Chuck !
https://www.nourfilms.com/cinema-independant/the-life-of-chuck/
A PROPOS
Réalisé par Mike Flanagan (Doctor Sleep), Life of Chuck marque une transition notable pour le cinéaste, s’éloignant de ses habituels récits d’horreur pour offrir une méditation émouvante sur la vie et la mortalité, des thématiques qui infusaient déjà dans ses mini-séries The Hauting of Hill House et Bly Manor. Adapté d’une nouvelle de Stephen King, dont l’oeuvre est devenue son terrain de jeu cinématographique, son film explore la vie de Chuck Krantz à travers une structure narrative inversée, débutant par sa mort et remontant jusqu’à son enfance.?
Le film est divisé en trois actes distincts. Le premier présente un monde en déclin, où des publicités mystérieuses pullulent pour rendre hommage à Chuck, un comptable apparemment ordinaire, alors que des catastrophes naturelles de plus en plus terribles sévissent aux Etats-Unis et dans le reste du monde : incendies, séismes, innondations… Ce premier chapitre, légèrement imprégné d’un fantastique à la Amblin, montre une humanité en pleine résignation, qui attend la fin du monde alors que tout s’effondre. Il offre aussi de belles séquences dans le sillage de ce professeur qui tente de rejoindre son ex-épouse de l’autre côté de la ville, afin de passer leurs derniers instants ensemble.
Ce n’est que lors du deuxième segment que l’on rencontre véritablement Chuck lui-même, interprété par Tom Hiddleston, mettant en lumière sa redécouverte de la joie de vivre, notamment à travers une scène de danse spontanée assez jubilatoire où il semble s’affranchir de son quotidien cadenassé. Mais le mystère autour du personnage ne s’érode pas totalement et ne livrera qu’une partie de ses secrets lors du troisième et dernier acte qui explore son enfance, révélant les expériences formatrices qui ont façonné sa perception du monde et son amour pour la danse.
Déroutant par sa narration non-conventionnelle dont le seul repère pour le spectateur reste la voix réconfortante de Nick Offerman, Life of Chuck charme profondément grâce à son approche introspective, sa mélancolie et son romantisme assumés, et continue de questionner bien après son visionnage. Embrassant son rythme plutôt lent, qui pourra déconcerter les amateurs de frisson, Flanagan soigne son impact émotionnel et livre une superbe célébration des moments ordinaires de la vie, de la beauté éphémère des existences et des connexions qui se forment à travers des instants qui se gravent à jamais dans les souvenirs, comme cette inoubliable séquence de bal de fin d’année.
(https://www.lebleudumiroir.fr)