ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Pourquoi l’APCM a-t-elle choisi ce film ?
L’APCM a retenu, pour cette année, d’aborder le thème de la consolation. Dans ce cadre, elle vous propose pour cette soirée ciné-rencontre « La famille Asada », un film tendre, généreux et plein d’humour.
Il donne à voir une approche intime, évoquant les relations au sein d’une famille, associée à une dimension sociétale, liée au traumatisme collectif provoqué par le tsunami survenu à Fukushima en 2011.
En plus de constituer une ouverture à une autre culture, le Japon, on peut facilement entrer dans le regard de Ryôta Nakano, le réalisateur.
A l’heure du numérique, on voit aussi le pouvoir que peuvent représenter des objets, tels des photos papier, dans un processus de deuil.
Comme lors d’une sépulture où l’on peut parfois pleurer et sourire, ce film positif peut, au-delà du chagrin, offrir un chemin, parmi d’autres, vers la consolation.
Tiré d’une histoire vraie, le quatrième long de Ryôta Nakano fonctionne à double détente. Il s’ouvre dans une ambiance à la Little Miss Sunshine, en mode portrait de famille azimutée, les Asada dont le plus jeune des fils, Masashi, féru de photographie, réalise les rêves secrets des siens – devenir pompier (son père), épouse de yakuza (sa mère), pilote de F1 (son grand frère) – à travers les clichés où il les met en scène. Puis surgit la catastrophe de Fukushima et l’apparente légèreté laisse place à la gravité quand, devenant bénévole auprès des rescapés, Masashi collecte dans les maisons détruites les photos des sinistrés pour garder intacts des souvenirs. La Famille Asada devient alors une splendide variation sur la question de la mémoire et du deuil et sur le rôle essentiel de la photographie dans cette transmission- là. Et vous submerge d’émotion sans jamais verser dans le larmoyant.
Thierry Chèze (Première)
Soirée rencontre
lundi 26 mai
à 19h45
suivi d’une rencontre avec Louis Mathieu, président du Festival Premiers Plans, Jef Rabillon, photographe angevin et des membres de l’Association Paroles Croisées autour de la Mort (APCM)
Soirée organisée en collaboration avec l'association Association Paroles Croisées autour de la Mort (APCM) et le festival Premiers Plans
LA FAMILLE ASADA
de Ryôta Nakano
avec Kazunari Ninomiya, Haru Kuroki, Satoshi Tsumabuki
JAPON -2020 - 2h07 - VOST
Dans la famille Asada, chacun a un rêve secret : le père aurait aimé être pompier, le grand-frère pilote de formule 1 et la mère se serait bien imaginée en épouse de yakuza ! Masashi, lui, a réalisé le sien : devenir photographe. Grâce à son travail, il va permettre à chacun de réaliser que le bonheur est à portée de main.
https://arthouse-films.fr/films/la-famille-asada/
A PROPOS
Pourquoi l’APCM a-t-elle choisi ce film ?
L’APCM a retenu, pour cette année, d’aborder le thème de la consolation. Dans ce cadre, elle vous propose pour cette soirée ciné-rencontre « La famille Asada », un film tendre, généreux et plein d’humour.
Il donne à voir une approche intime, évoquant les relations au sein d’une famille, associée à une dimension sociétale, liée au traumatisme collectif provoqué par le tsunami survenu à Fukushima en 2011.
En plus de constituer une ouverture à une autre culture, le Japon, on peut facilement entrer dans le regard de Ryôta Nakano, le réalisateur.
A l’heure du numérique, on voit aussi le pouvoir que peuvent représenter des objets, tels des photos papier, dans un processus de deuil.
Comme lors d’une sépulture où l’on peut parfois pleurer et sourire, ce film positif peut, au-delà du chagrin, offrir un chemin, parmi d’autres, vers la consolation.
Tiré d’une histoire vraie, le quatrième long de Ryôta Nakano fonctionne à double détente. Il s’ouvre dans une ambiance à la Little Miss Sunshine, en mode portrait de famille azimutée, les Asada dont le plus jeune des fils, Masashi, féru de photographie, réalise les rêves secrets des siens – devenir pompier (son père), épouse de yakuza (sa mère), pilote de F1 (son grand frère) – à travers les clichés où il les met en scène. Puis surgit la catastrophe de Fukushima et l’apparente légèreté laisse place à la gravité quand, devenant bénévole auprès des rescapés, Masashi collecte dans les maisons détruites les photos des sinistrés pour garder intacts des souvenirs. La Famille Asada devient alors une splendide variation sur la question de la mémoire et du deuil et sur le rôle essentiel de la photographie dans cette transmission- là. Et vous submerge d’émotion sans jamais verser dans le larmoyant.
Thierry Chèze (Première)