J'IRAI DÉCROCHER LA LUNE - Laurent Boileau

A PROPOS

Découvrir ces trentenaires pleins de rêves et de passions, mais dans l’incapacité de les réaliser à cause d’un handicap. Voir cette peine qui les ronge, qu’ils sont obligés d’affronter mais qui dicte leur quotidien. Le plus éprouvant est de les entendre parler de leurs passions : le chant, la musique, le dessin… Car on retrouve dans leurs yeux la pure sincérité d’un grand amour pour l’art. On rit à leurs maladresse la gorge serrée, non pas avec tristesse, mais avec une profonde compassion.

Laurent Boileau parle des débuts de sa relation avec les protagonistes : « Ça n’a pas été forcément facile avec tout le monde au début. Il y avait chez certains plus de peur face à la caméra qui les empêchait de se livrer. C’est seulement après un travail de 2 ans, composé de discussions et de silences, qu’on a enfin réussi à se livrer. »

C’est un film qui fait grandir dans le sens où il apporte les clés pour affronter ces sujets tabous. En les côtoyant pendant une heure et demie, on les comprend, ils nous bouleversent. On sort de la salle retourné, bouleversé, affrontant nos idées préconçues et relativisant notre propre condition. Notre vision de la musique et du chant change. Nous ne verrons plus une personne trisomique chanter, mais quelqu’un utilisant les mots des autres pour exprimer ses propres émotions.

Les acteurs et sujets du film nous préviennent : « Ne nous prenez pas pour enfants ! C’est insupportable. On est des adultes autonomes désormais, nous n’avons qu’un chromosome en plus.

Ciné doc
jeudi 17 septembre 2020 à 20h00

en présence du réalisateur

Soirée organisée en collaboration avec l'association Cinéma Parlant et le soutien de AAD Makaton


J'IRAI DÉCROCHER LA LUNE

de Laurent Boileau

Documentaire
FRANCE - 2019 - 1h32 - avec sous-titres en français

Quand on a la trentaine, être indépendant semble tout à fait normal. Mais quand on a un chromosome en plus, ce n'est pas une évidence !
Stéphanie, Robin, Elise, Gilles-Emmanuel, Eléonore et Mario rêvent d'une vie ordinaire. Avec humour et sensibilité, ils nous racontent leur volonté et leur capacité à s'insérer dans la société et le marché du travail. Ces témoignages sincères, sans filtre et sans complaisance interrogent notre rapport à la différence et nous amènent à porter un nouveau regard sur la trisomie 21.
https://www.facebook.com/jiraidecrocherlalunelefilm/

A PROPOS

Découvrir ces trentenaires pleins de rêves et de passions, mais dans l’incapacité de les réaliser à cause d’un handicap. Voir cette peine qui les ronge, qu’ils sont obligés d’affronter mais qui dicte leur quotidien. Le plus éprouvant est de les entendre parler de leurs passions : le chant, la musique, le dessin… Car on retrouve dans leurs yeux la pure sincérité d’un grand amour pour l’art. On rit à leurs maladresse la gorge serrée, non pas avec tristesse, mais avec une profonde compassion.

Laurent Boileau parle des débuts de sa relation avec les protagonistes : « Ça n’a pas été forcément facile avec tout le monde au début. Il y avait chez certains plus de peur face à la caméra qui les empêchait de se livrer. C’est seulement après un travail de 2 ans, composé de discussions et de silences, qu’on a enfin réussi à se livrer. »

C’est un film qui fait grandir dans le sens où il apporte les clés pour affronter ces sujets tabous. En les côtoyant pendant une heure et demie, on les comprend, ils nous bouleversent. On sort de la salle retourné, bouleversé, affrontant nos idées préconçues et relativisant notre propre condition. Notre vision de la musique et du chant change. Nous ne verrons plus une personne trisomique chanter, mais quelqu’un utilisant les mots des autres pour exprimer ses propres émotions.

Les acteurs et sujets du film nous préviennent : « Ne nous prenez pas pour enfants ! C’est insupportable. On est des adultes autonomes désormais, nous n’avons qu’un chromosome en plus.