ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

EVERYBODY WANTS SOME !! - Un week-end avec Richard Linklater - 2024-04-28

Un week-end avec Richard Linklater - dimanche 28 avril à 20h00

EVERYBODY WANTS SOME !! de Richard Linklater

VOYAGE AU PÔLE SUD - Ciné Rencontre - 2024-04-29

Ciné Rencontre - lundi 29 avril à 20h00

VOYAGE AU PÔLE SUD de Luc Jacquet

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

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ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

TOUT S'EST BIEN PASSÉ - François Ozon

A PROPOS

Dans son nouveau film en compétition à Cannes, adapté du roman d’Emmanuèle Bernheim, François Ozon met en scène la relation complexe entre un père frappé par un AVC et sa fille aînée à qui il demande de l’aider à mourir. Un drame sans pathos, illuminé par la performance d’André Dussollier.
"Mais comment font les pauvres ?", s’interroge le personnage principal de Tout s’est bien passé lorsque sa fille lui annonce le coût exorbitant d’un suicide assisté dans une clinique suisse. Cette réplique, d’une douce ironie, résume le ton choisi par François Ozon pour adapter le livre consacré par la romancière Emmanuèle Bernheim au suicide assisté de son père André. Après le juvénile Été 85, le cinéaste français renoue avec un sujet grave, au cœur de l’actualité comme l’était Grâce à Dieu, son film consacré au combat des victimes du Père Preynat.
Depuis le début de sa carrière, l’ex-enfant du terrible du cinéma a le chic pour décrire des cellules familiales dysfonctionnelles, plombées par le poids des conventions sociales. Tout s’est bien passé n’échappe pas à règle puisqu’en lieu et place du "film dossier" qu’on pouvait craindre, ce drame tout en retenue dresse le portrait d’une femme meurtrie par sa relation avec un père qui n’a jamais su l’aimer comme il faut. Et qui, dans l’espoir de panser les blessures du passé, accepte de l’aider dans sa quête d’une fin de vie que la loi française lui interdit.
Signe qu’on est bien chez Ozon, Tout s’est bien passé est ponctué de saillies étranges, voire dérangeantes, à l’image de cette brève séquence où Emmanuèle, devant son miroir, imite le visage de son père déformé par la maladie. Au service de ses comédiens, François Ozon offre à Sophie Marceau l’un de ses plus jolis rôles depuis des lustres. Mais c’est la performance magnifique d’André Dussollier qui va le plus faire parler, tantôt grave, tantôt malicieuse, mais jamais dans le pathos qui menace ce type d’exercice. Un sérieux candidat au prix d’interprétation sur la Croisette.

Jérôme Vermelin (LCI)

Avant-première
samedi 28 août 2021 à 20h00

en présence de François Ozon, réalisateur

Soirée organisée en partenariat avec le Festival Premiers Plans

Séance organisée en partenariat avec le Festival Premiers Plans


TOUT S'EST BIEN PASSÉ

de François Ozon

avec Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
FRANCE - 2021 - 1h53 - Cannes 2021

A 85 ans, le père d'Emmanuèle est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l'aider à mourir.
Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.

http://diaphana.fr/film/tout-sest-bien-passe/

A PROPOS

Dans son nouveau film en compétition à Cannes, adapté du roman d’Emmanuèle Bernheim, François Ozon met en scène la relation complexe entre un père frappé par un AVC et sa fille aînée à qui il demande de l’aider à mourir. Un drame sans pathos, illuminé par la performance d’André Dussollier.
"Mais comment font les pauvres ?", s’interroge le personnage principal de Tout s’est bien passé lorsque sa fille lui annonce le coût exorbitant d’un suicide assisté dans une clinique suisse. Cette réplique, d’une douce ironie, résume le ton choisi par François Ozon pour adapter le livre consacré par la romancière Emmanuèle Bernheim au suicide assisté de son père André. Après le juvénile Été 85, le cinéaste français renoue avec un sujet grave, au cœur de l’actualité comme l’était Grâce à Dieu, son film consacré au combat des victimes du Père Preynat.
Depuis le début de sa carrière, l’ex-enfant du terrible du cinéma a le chic pour décrire des cellules familiales dysfonctionnelles, plombées par le poids des conventions sociales. Tout s’est bien passé n’échappe pas à règle puisqu’en lieu et place du "film dossier" qu’on pouvait craindre, ce drame tout en retenue dresse le portrait d’une femme meurtrie par sa relation avec un père qui n’a jamais su l’aimer comme il faut. Et qui, dans l’espoir de panser les blessures du passé, accepte de l’aider dans sa quête d’une fin de vie que la loi française lui interdit.
Signe qu’on est bien chez Ozon, Tout s’est bien passé est ponctué de saillies étranges, voire dérangeantes, à l’image de cette brève séquence où Emmanuèle, devant son miroir, imite le visage de son père déformé par la maladie. Au service de ses comédiens, François Ozon offre à Sophie Marceau l’un de ses plus jolis rôles depuis des lustres. Mais c’est la performance magnifique d’André Dussollier qui va le plus faire parler, tantôt grave, tantôt malicieuse, mais jamais dans le pathos qui menace ce type d’exercice. Un sérieux candidat au prix d’interprétation sur la Croisette.

Jérôme Vermelin (LCI)