ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LES ESPRITS LIBRES - Ciné Doc - 2025-06-05

Ciné Doc - jeudi 05 juin à 20h00

LES ESPRITS LIBRES de Bertrand Hagenmüller

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 15h30

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 20h00

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LIFE OF CHUCK - Avant Première - 2025-06-06

Avant Première - vendredi 06 juin à 21h00

LIFE OF CHUCK de Mike Flanagan

LE RÉPONDEUR - Soirée Rencontre - 2025-06-10

Soirée Rencontre - mardi 10 juin à 20h00

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-06-12

Ciné Doc - jeudi 12 juin à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

DE CHAQUE INSTANT - Ciné Doc - 2025-06-23

Ciné Doc - lundi 23 juin à 20h00

DE CHAQUE INSTANT de Nicolas Philibert

ENZO - Ciné Cosy - 2025-06-27

Ciné Cosy - vendredi 27 juin à 13h15

ENZO de Laurent Cantet & Robin Campillo

LA TORTUE ROUGE - Michael Dudok de Wit

A PROPOS

Attention chef-d’œuvre ! La tortue rouge de Michaël Dudok de Wit a enchanté les festivals de Cannes et d’Annecy. Ce conte suit l’aventure d’un naufragé sur une île de déserte en faisant partager ses rencontres surprenantes, amusantes et poétiques. Coécrit par Pascal Ferran, c’est la première coproduction européenne du Studio Ghibli. « Ce sont eux qui sont venus me chercher mais le film est réalisé sous la loi française qui respecte davantage les auteurs que la loi japonaise », raconte le réalisateur néerlandais
Michaël Dudok de Wit a eu un contrôle total sur son film. « J’ai eu des réunions avec Isao Takahata et le producteur Toshio Suzuki, précise-t-il, mais c’était moi qui étais client pour leurs conseils. Eux me disaient toujours qu’il s’agissait de mon film et que je faisais à mon idée. » Ce spécialiste du court-métrage, césarisé en 1996 pour Le moine et le poisson puis oscarisé en 2000 pour Père et fille, a d’abord eu du mal à se faire au format long. « Déjà parce que je ne dessinais plus moi-même, bien qu’ayant fait de nombreux croquis préparatoires. Ce sont des artistes européens qui ont fait ce travail pour moi. »
La Tortue rouge a été principalement réalisé en France avec le soutien notamment de Vincent Maraval car « les Japonais souhaitaient que j’ai un contact proche de moi », précise le cinéaste. Michaël Dudok de Wit se sent cependant très en phase avec l’esprit du studio Ghibli. « Il n’y a que Takahata-san pour parvenir à faire des haïkus cinématographiques qui disent beaucoup de choses sans être narratifs », avoue-t-il. Son admiration pour le réalisateur du Tombeau des lucioles (1988) et de Mes voisins les Yamada (1999) est réciproque. « La confiance qu’il m’a accordée a été d’un grand soutien pendant les moments de doute. »
Supprimer les dialogues n’était pas un choix économique (afin de mieux distribuer le film à l’international), mais artistique. « Après les avoir beaucoup travaillés avec Pascale Ferran, nous nous sommes rendu compte qu’ils n’étaient pas indispensables », déclare Michaël Dudok de Wit. L’épure semble avoir été la ligne directrice d’un récit simple et envoûtant qui ressemble à aucun autre film d’animation. « Peut-être parce que je pense en prises de vues réelles et que c’est là que se trouvent mes références », insiste le réalisateur. Quelles que soient les influences de son auteur, cette Tortue rouge est une œuvre unique, un bijou.)

Ciné manga
mardi 15 février 2022 à 20h30

présenté par Romain Ollivier, librairie Azu Manga

Prochain Ciné Manga mardi 5 avril
LE GARÇON ET LA BÊTE de Mamoru Hosoda


LA TORTUE ROUGE

de Michael Dudok de Wit

Film d'animation
FRANCE - BELGIQUE - 2016 - 1h20

Les grandes étapes de la vie d'un être humain à travers l'histoire d'un naufragé sur une île déserte peuplée de tortues, de crabes et d'oiseaux.

A PROPOS

Attention chef-d’œuvre ! La tortue rouge de Michaël Dudok de Wit a enchanté les festivals de Cannes et d’Annecy. Ce conte suit l’aventure d’un naufragé sur une île de déserte en faisant partager ses rencontres surprenantes, amusantes et poétiques. Coécrit par Pascal Ferran, c’est la première coproduction européenne du Studio Ghibli. « Ce sont eux qui sont venus me chercher mais le film est réalisé sous la loi française qui respecte davantage les auteurs que la loi japonaise », raconte le réalisateur néerlandais
Michaël Dudok de Wit a eu un contrôle total sur son film. « J’ai eu des réunions avec Isao Takahata et le producteur Toshio Suzuki, précise-t-il, mais c’était moi qui étais client pour leurs conseils. Eux me disaient toujours qu’il s’agissait de mon film et que je faisais à mon idée. » Ce spécialiste du court-métrage, césarisé en 1996 pour Le moine et le poisson puis oscarisé en 2000 pour Père et fille, a d’abord eu du mal à se faire au format long. « Déjà parce que je ne dessinais plus moi-même, bien qu’ayant fait de nombreux croquis préparatoires. Ce sont des artistes européens qui ont fait ce travail pour moi. »
La Tortue rouge a été principalement réalisé en France avec le soutien notamment de Vincent Maraval car « les Japonais souhaitaient que j’ai un contact proche de moi », précise le cinéaste. Michaël Dudok de Wit se sent cependant très en phase avec l’esprit du studio Ghibli. « Il n’y a que Takahata-san pour parvenir à faire des haïkus cinématographiques qui disent beaucoup de choses sans être narratifs », avoue-t-il. Son admiration pour le réalisateur du Tombeau des lucioles (1988) et de Mes voisins les Yamada (1999) est réciproque. « La confiance qu’il m’a accordée a été d’un grand soutien pendant les moments de doute. »
Supprimer les dialogues n’était pas un choix économique (afin de mieux distribuer le film à l’international), mais artistique. « Après les avoir beaucoup travaillés avec Pascale Ferran, nous nous sommes rendu compte qu’ils n’étaient pas indispensables », déclare Michaël Dudok de Wit. L’épure semble avoir été la ligne directrice d’un récit simple et envoûtant qui ressemble à aucun autre film d’animation. « Peut-être parce que je pense en prises de vues réelles et que c’est là que se trouvent mes références », insiste le réalisateur. Quelles que soient les influences de son auteur, cette Tortue rouge est une œuvre unique, un bijou.)