ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

LES ESPRITS LIBRES - Ciné Doc - 2025-06-05

Ciné Doc - jeudi 05 juin à 20h00

LES ESPRITS LIBRES de Bertrand Hagenmüller

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 15h30

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 19h45

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LIFE OF CHUCK - Avant Première - 2025-06-06

Avant Première - vendredi 06 juin à 21h00

LIFE OF CHUCK de Mike Flanagan

LE RÉPONDEUR - Soirée Rencontre - 2025-06-10

Soirée Rencontre - mardi 10 juin à 20h00

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-06-12

Ciné Doc - jeudi 12 juin à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

DE CHAQUE INSTANT - Ciné Doc - 2025-06-23

Ciné Doc - lundi 23 juin à 20h00

DE CHAQUE INSTANT de Nicolas Philibert

DE CHAQUE INSTANT - Nicolas Philibert

A PROPOS

Après Le Pays des sourds, et Être et avoir, sur une école de campagne, Nicolas Philibert continue de documenter les chemins d’apprentissage. Ici, celui d’élèves infirmières et infirmiers. C’est vibrant, émouvant. Et tellement encourageant !
Elles arrivent en formation, sont jeunes et inexpérimentées, elles apprennent les premiers gestes de l’infirmière : se laver les mains. C’est si simple et si compliqué à la fois. C’est banal et follement drôle. Ce frottement long et minutieux de leurs mains l’une contre l’autre, elles le feront ensuite sans y penser, machinalement…
Ce que nous voyons, ce sont des gestes cent fois vus et répétés pour peu qu’on ait déjà fait un petit tour comme patient dans les hôpitaux : prise de tension, piqûre, placement d’un cathéter, découpe d’un plâtre… Mais ces gestes sont hésitants, timides, car voilà : pour qu’ils deviennent sûrs et efficaces, en un mot, professionnels, il faut en passer par trois années d’apprentissage.
Apprendre. La plus belle chose de la vie, ce qui nous mène et nous emmène, nous change et nous fait grandir, nous rend meilleurs dans l’absolu et dans le corps de métier choisi… Du B-A-BA au saut dans le vide, Nicolas Philibert suit ainsi une promotion de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de Montreuil, au long des trois années. Il ne choisit pas des personnages (majorité écrasante de femmes : infirmière, décidément, ne s’entend encore beaucoup trop qu’au féminin), mais plutôt des moments, forts, drôles, poignants.
Car avec les gestes il y a les sentiments, la peur de mal faire et de faire mal, la difficulté de toucher l’autre au sens propre, la timidité, l’impuissance face à la souffrance… Tous ces émois, ces yeux interrogateurs, ces mouvements donnent au film sa force et son ambition, car au-delà de portraits d’infirmières et infirmiers, De chaque instant (quel beau titre !) est aussi le portrait vibrant d’une jeunesse qui s’envisage et s’engage dans le soin à autrui et le don de soi.
C’est dire si le film, au-delà de sa plongée captivante dans un monde dont nous ne connaissons que la partie émergée, porte en lui sa dose d’espoir.
Isabelle Danel (Bande à part)

Ciné Doc
lundi 23 juin à 20h00

suivi d'une rencontre

Soirée organisée en collaboration avec l'Association AESIA - Association des Étudiants en Soins Infirmiers d'Angers


DE CHAQUE INSTANT

de Nicolas Philibert

Documentaire
FRANCE - 2018 - 1h45

Chaque année, elles sont des dizaines de milliers à se lancer dans les études qui leur permettront de devenir infirmières. Admises au sein d'un « Institut de Formation en Soins Infirmiers », elles vont partager leur temps entre cours théoriques, exercices pratiques et stages sur le terrain. Un parcours intense et difficile, au cours duquel elles devront acquérir un grand nombre de connaissances, maîtriser de nombreux gestes techniques et se préparer à endosser de lourdes responsabilités.
Ce film retrace les hauts et les bas d'un apprentissage qui va les confronter très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité humaine, à la souffrance, la maladie, et aux fêlures des âmes et des corps.
https://filmsdulosange.com/film/de-chaque-instant/

A PROPOS

Après Le Pays des sourds, et Être et avoir, sur une école de campagne, Nicolas Philibert continue de documenter les chemins d’apprentissage. Ici, celui d’élèves infirmières et infirmiers. C’est vibrant, émouvant. Et tellement encourageant !
Elles arrivent en formation, sont jeunes et inexpérimentées, elles apprennent les premiers gestes de l’infirmière : se laver les mains. C’est si simple et si compliqué à la fois. C’est banal et follement drôle. Ce frottement long et minutieux de leurs mains l’une contre l’autre, elles le feront ensuite sans y penser, machinalement…
Ce que nous voyons, ce sont des gestes cent fois vus et répétés pour peu qu’on ait déjà fait un petit tour comme patient dans les hôpitaux : prise de tension, piqûre, placement d’un cathéter, découpe d’un plâtre… Mais ces gestes sont hésitants, timides, car voilà : pour qu’ils deviennent sûrs et efficaces, en un mot, professionnels, il faut en passer par trois années d’apprentissage.
Apprendre. La plus belle chose de la vie, ce qui nous mène et nous emmène, nous change et nous fait grandir, nous rend meilleurs dans l’absolu et dans le corps de métier choisi… Du B-A-BA au saut dans le vide, Nicolas Philibert suit ainsi une promotion de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de Montreuil, au long des trois années. Il ne choisit pas des personnages (majorité écrasante de femmes : infirmière, décidément, ne s’entend encore beaucoup trop qu’au féminin), mais plutôt des moments, forts, drôles, poignants.
Car avec les gestes il y a les sentiments, la peur de mal faire et de faire mal, la difficulté de toucher l’autre au sens propre, la timidité, l’impuissance face à la souffrance… Tous ces émois, ces yeux interrogateurs, ces mouvements donnent au film sa force et son ambition, car au-delà de portraits d’infirmières et infirmiers, De chaque instant (quel beau titre !) est aussi le portrait vibrant d’une jeunesse qui s’envisage et s’engage dans le soin à autrui et le don de soi.
C’est dire si le film, au-delà de sa plongée captivante dans un monde dont nous ne connaissons que la partie émergée, porte en lui sa dose d’espoir.
Isabelle Danel (Bande à part)