ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
"S'inspirant" du documentaire de Raymond Depardon 10ème chambre - Instants d'audience (2003), Dupontel a développé pour ce film une situation invraisemblable. Mais, en confiant le rôle de la présidente du tribunal à Michelle Bernard-Requin, laquelle officiait personnellement à la 10ème chambre, il s'est en quelque sorte assuré d'une certaine caution judiciaire.
Cinélégende pour une fois propose une comédie qui permet de ressortir de la salle le sourire aux lèvres. Dupontel, renonçant à l'aspect outrancier de certains de ses films, sait ici allier avec bonheur un humour subtil avec des situations délirantes et même quelques séquences gores parodiques. Il rejoint par là l'art d'un Blake Edwards en imaginant, comme dans les grandes comédies américaines, un couple improbable.
9 mois ferme s'affirme comme un film de qualité, bourré d'idées visuelles. Débutant par un plan-séquence virtuose, le long-métrage impose immédiatement la signature d'un réalisateur toujours préoccupé par l'image. Les acteurs y composent des personnages hauts en couleur, et Sandrine Kiberlain y a bien mérité le César de la meilleure actrice. En prime, Dupontel trahit ses affinités en confiant de petits rôles que ce soit à Jean Dujardin, à Bouli Lanners ou à Terry Gilliam pour le rôle du monstre.
Cinélégende
mardi 17 avril
2018 à 20h15
en présence de Damien Mauillon, médecin addictologue et Louis Mathieu, président de Cinéma Parlant
Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant
9 MOIS FERME
de Albert Dupontel
avec Sandrine Kiberlain, Albert Dupontel, Philippe Uchan
FRANCE - 2013 - 1h22 - Meilleure actrice & Meilleur scénario original César 2014
Ariane Felder est enceinte ! C'est d'autant plus surprenant que c'est une jeune juge aux moeurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c'est que d'après les tests de paternité, le père de l'enfant n'est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression ! Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alors de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l'attend.
https://www.facebook.com/9MoisFerme?fref=ts
A PROPOS
"S'inspirant" du documentaire de Raymond Depardon 10ème chambre - Instants d'audience (2003), Dupontel a développé pour ce film une situation invraisemblable. Mais, en confiant le rôle de la présidente du tribunal à Michelle Bernard-Requin, laquelle officiait personnellement à la 10ème chambre, il s'est en quelque sorte assuré d'une certaine caution judiciaire.
Cinélégende pour une fois propose une comédie qui permet de ressortir de la salle le sourire aux lèvres. Dupontel, renonçant à l'aspect outrancier de certains de ses films, sait ici allier avec bonheur un humour subtil avec des situations délirantes et même quelques séquences gores parodiques. Il rejoint par là l'art d'un Blake Edwards en imaginant, comme dans les grandes comédies américaines, un couple improbable.
9 mois ferme s'affirme comme un film de qualité, bourré d'idées visuelles. Débutant par un plan-séquence virtuose, le long-métrage impose immédiatement la signature d'un réalisateur toujours préoccupé par l'image. Les acteurs y composent des personnages hauts en couleur, et Sandrine Kiberlain y a bien mérité le César de la meilleure actrice. En prime, Dupontel trahit ses affinités en confiant de petits rôles que ce soit à Jean Dujardin, à Bouli Lanners ou à Terry Gilliam pour le rôle du monstre.