ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
On craignait un film académique, on se retrouve avec un chef-d’œuvre en prise directe avec l’actualité. Satire du journalisme et de la critique en particulier l’œuvre d’Honoré de Balzac est ici transposées avec faste, ampleur et dynamisme. Xavier Giannoli, qui nous avait jusque-là plutôt habitué à des films plus contemporains (sauf pour "Marguerite") en profite pour creuser deux de ses thèmes de prédilection, le mensonge et les apparences, déjà au cœur de la plupart de ses films, dont "A l’origine" et "L’apparition".
Donnant un rôle sur mesure à la désormais valeur sûre Benjamin Voisin, il plonge un poète naïf dans les intrigues de la cour et dans les manigances de la petite presse de l’époque, offrant au passage de multiples seconds rôles des plus consistants. Xavier Dolan vient d’ailleurs en tant qu’acteur, tenir la dragée haute à l’acteur principal, dans le rôle de son ennemi principal, un écrivain royaliste. Particulièrement fluide, la mise en scène marie une voix-off parfaitement complémentaire à l’action, amenant à la fois recul et détails croustillants.
Olivier Bachelard (abus de ciné)
Avant-première
jeudi 14 octobre
2021 à 20h30
Séance en partenariat avec la librairie Contact
ILLUSIONS PERDUES
de Xavier Giannoli
avec Benjamin Voisin, Cécile de France, Vincent Lacoste
FRANCE - 2021 - 2h29 - Venise 2021
https://www.gaumont.fr/fr/film/Illusions-perdues.html
A PROPOS
On craignait un film académique, on se retrouve avec un chef-d’œuvre en prise directe avec l’actualité. Satire du journalisme et de la critique en particulier l’œuvre d’Honoré de Balzac est ici transposées avec faste, ampleur et dynamisme. Xavier Giannoli, qui nous avait jusque-là plutôt habitué à des films plus contemporains (sauf pour "Marguerite") en profite pour creuser deux de ses thèmes de prédilection, le mensonge et les apparences, déjà au cœur de la plupart de ses films, dont "A l’origine" et "L’apparition".
Donnant un rôle sur mesure à la désormais valeur sûre Benjamin Voisin, il plonge un poète naïf dans les intrigues de la cour et dans les manigances de la petite presse de l’époque, offrant au passage de multiples seconds rôles des plus consistants. Xavier Dolan vient d’ailleurs en tant qu’acteur, tenir la dragée haute à l’acteur principal, dans le rôle de son ennemi principal, un écrivain royaliste. Particulièrement fluide, la mise en scène marie une voix-off parfaitement complémentaire à l’action, amenant à la fois recul et détails croustillants.
Olivier Bachelard (abus de ciné)