ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

TALONS AIGUILLES - Pedro Almodovar

A PROPOS

A la manière d’un polar, Pedro Almodóvar nous plonge pas à pas dans cette énigme de l’amour et des méandres du féminin où il fait se croiser, s’entrechoquer des versions bien singulières de femmes.
Alors que Rebecca est devenue présentatrice d’un journal télévisé madrilène et qu’elle a épousé Manuel le directeur de la chaine, réapparait sa mère : Becky Del Paramo. Absente depuis de nombreuses années, cette chanteuse de renommée internationale revient dans sa ville natale avec l’intention de renouer la relation avec sa fille qu’elle a délaissée pour sa carrière.
C’est ainsi que Becky découvre que son ancien amant est devenu le mari de Rebecca. Peu après ces retrouvailles, Manuel est découvert assassiné… Rebecca avoue publiquement le crime.
Mère et fille se retrouvent sur le banc des accusés.
A travers l’enquête d’un homme de Loi sensible à cette dimension de « ravage » mère-fille, le cinéaste talonne le spectateur entre amour/haine, rivalités mère/fille, désirs homme/femme jusqu'à cette énigme : qu’est-ce qui pousse une femme à tuer l’homme qu’elle aime? C’est dans cet «au-delà » de la loi phallique, ce hors limite dans la demande d’amour que Lacan a situé le féminin.
Le talon aiguille s’offre en clé. Entre objet de désir et de fantasme, qui rehausse et galbe les femmes, et objet phallique et mortifère. L’usage des semblants et de la mascarade ouvrent la voie vers un prisme infini et singulier  où les femmes d’Almodóvar savent admirablement mettre en jeu leur corps et leur voix pour chanter et danser ce mystère féminin.

Soirée rencontre
mardi 24 septembre 2019 à 20h00

en présence de Fouzia Taouzari, psychologue, psychanalyste, et Alexandra Boisseau-Marguerite, membres de l’Ecole de la Cause Freudienne

Soirée proposée dans le cadre des Journées de l’Ecole de la Cause freudienne les 16 et 17 novembre 2019, qui ont pour thème « Femmes en psychanalyse »


TALONS AIGUILLES

de Pedro Almodovar

avec Victoria Abril, Marisa Paredes, Miguel Bosé
ESPAGNE- 1991 - 1h52 - VOST - César du Meilleur film étranger 1993

Après des années d’absence, Becky Del Paramo, célèbre chanteuse pop des années soixante, rentre à Madrid. C’est pour trouver sa fille, Rebecca, mariée à un de ses anciens amants, Manuel. Becky comprend vite que le mariage de Rebecca est un naufrage surtout quand Manuel lui propose de reprendre leur ancienne relation. Une nuit, Manuel est assassiné…

A PROPOS

A la manière d’un polar, Pedro Almodóvar nous plonge pas à pas dans cette énigme de l’amour et des méandres du féminin où il fait se croiser, s’entrechoquer des versions bien singulières de femmes.
Alors que Rebecca est devenue présentatrice d’un journal télévisé madrilène et qu’elle a épousé Manuel le directeur de la chaine, réapparait sa mère : Becky Del Paramo. Absente depuis de nombreuses années, cette chanteuse de renommée internationale revient dans sa ville natale avec l’intention de renouer la relation avec sa fille qu’elle a délaissée pour sa carrière.
C’est ainsi que Becky découvre que son ancien amant est devenu le mari de Rebecca. Peu après ces retrouvailles, Manuel est découvert assassiné… Rebecca avoue publiquement le crime.
Mère et fille se retrouvent sur le banc des accusés.
A travers l’enquête d’un homme de Loi sensible à cette dimension de « ravage » mère-fille, le cinéaste talonne le spectateur entre amour/haine, rivalités mère/fille, désirs homme/femme jusqu'à cette énigme : qu’est-ce qui pousse une femme à tuer l’homme qu’elle aime? C’est dans cet «au-delà » de la loi phallique, ce hors limite dans la demande d’amour que Lacan a situé le féminin.
Le talon aiguille s’offre en clé. Entre objet de désir et de fantasme, qui rehausse et galbe les femmes, et objet phallique et mortifère. L’usage des semblants et de la mascarade ouvrent la voie vers un prisme infini et singulier  où les femmes d’Almodóvar savent admirablement mettre en jeu leur corps et leur voix pour chanter et danser ce mystère féminin.