ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

GUERRE ET PAIX - GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - 2024-05-12

GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - dimanche 12 mai à 10h45

GUERRE ET PAIX de Sergueï Bondartchouk

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! de Mohand Koroghli

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES de Asmae El Moudir

POURQUOI TU SOURIS ? - Avant-Première / Rencontre - 2024-06-03

Avant-Première / Rencontre - lundi 03 juin à 20h00

POURQUOI TU SOURIS ? de Christine Paillard & Chad Chenouga

20 JOURS A MARIOUPOL - Ciné Doc - 2024-06-04

Ciné Doc - mardi 04 juin à 20h00

20 JOURS A MARIOUPOL de Mstyslav Tchernov

THE FATHER - Florian Zeller

A PROPOS

Anthony Hopkins, 83 ans, a obtenu l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation stratosphérique d’un homme trahi par la dégénérescence de son cerveau. On n’entendra jamais parler de « démence sénile ». D’ailleurs, le personnage qu’il incarne a plutôt tendance à croire que ce sont les autres qui le « rendent fous ». Sa fille notamment, incarnée par la si juste Olivia Colman (The Crown), tour à tour bienveillante, excédée, découragée, méprisée, qui l’héberge dans son vaste appartement londonien, ce qui ne va pas sans créer des tensions avec son mari.

Fait notable, c’est le Français Florian Zeller qui signe The Father, d’après sa propre pièce (Oscar de la meilleure adaptation au passage). Le drame a déjà été porté à l’écran (Floride, avec Jean Rochefort, 2015), mais pour son premier long-métrage, Zeller réussit un coup de maître. D’abord par sa description d’un quotidien dévastateur. Le vieux retraité, à l’évidence instruit et malicieux, est victime de régulières et brutales absences. Confusion, incompréhension, agressivité, paranoïa… L’amour de la fille, bousculé mais réel, se contente de quelques interstices dans un immense et ravageur désordre neuronal.

Refusant le naturalisme, Florian Zeller utilise les techniques du cinéma pour illustrer ce chaos mental et le faire ressentir au spectateur (les mêmes personnages incarnés par des acteurs différents, un appartement aussi labyrinthique qu’un esprit égaré) et envelopper son huis clos d’une angoisse presque polanskienne. Terrible et déchirant.

Christophe Caron (lavoixdunord.fr)

Soirée rencontre
lundi 20 septembre 2021 à 20h00

suivie d'un débat

Séance organisée dans le cadre de la Journée Mondiale Alzheimer du 21 septembre, en collaboration avec la Plateforme d'Accompagnement et de Répit des Aidants du CCAS d'Angers


THE FATHER

de Florian Zeller

avec Anthony Hopkins, Olivia Colman, Rufus Sewell
GRANDE BRETAGNE - FRANCE - 2020 - 1h38 - VOST - Oscar du meilleur acteur & de la meilleure adaptation 2021

THE FATHER raconte la trajectoire intérieure d'un homme de 81 ans, Anthony, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. Mais c'est aussi l'histoire d'Anne, sa fille, qui tente de l'accompagner dans un labyrinthe de questions sans réponses.

A PROPOS

Anthony Hopkins, 83 ans, a obtenu l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation stratosphérique d’un homme trahi par la dégénérescence de son cerveau. On n’entendra jamais parler de « démence sénile ». D’ailleurs, le personnage qu’il incarne a plutôt tendance à croire que ce sont les autres qui le « rendent fous ». Sa fille notamment, incarnée par la si juste Olivia Colman (The Crown), tour à tour bienveillante, excédée, découragée, méprisée, qui l’héberge dans son vaste appartement londonien, ce qui ne va pas sans créer des tensions avec son mari.

Fait notable, c’est le Français Florian Zeller qui signe The Father, d’après sa propre pièce (Oscar de la meilleure adaptation au passage). Le drame a déjà été porté à l’écran (Floride, avec Jean Rochefort, 2015), mais pour son premier long-métrage, Zeller réussit un coup de maître. D’abord par sa description d’un quotidien dévastateur. Le vieux retraité, à l’évidence instruit et malicieux, est victime de régulières et brutales absences. Confusion, incompréhension, agressivité, paranoïa… L’amour de la fille, bousculé mais réel, se contente de quelques interstices dans un immense et ravageur désordre neuronal.

Refusant le naturalisme, Florian Zeller utilise les techniques du cinéma pour illustrer ce chaos mental et le faire ressentir au spectateur (les mêmes personnages incarnés par des acteurs différents, un appartement aussi labyrinthique qu’un esprit égaré) et envelopper son huis clos d’une angoisse presque polanskienne. Terrible et déchirant.

Christophe Caron (lavoixdunord.fr)