ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE MÉLANGE DES GENRES - Ciné Cosy - 2025-04-18

Ciné Cosy - vendredi 18 avril à 13h15

LE MÉLANGE DES GENRES de Michel Leclerc

MADE IN BANGLADESH - Soirée Rencontre - 2025-04-24

Soirée Rencontre - jeudi 24 avril à 20h00

MADE IN BANGLADESH de Rubaiyat Hossain

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

MARILÚ, RENCONTRE AVEC UNE FEMME REMARQUABLE - Sandrine Dumas

A PROPOS

Dans ce superbe documentaire, une actrice, Marilú Marini, est filmée par une autre actrice, Sandrine Dumas. Filiation, passation, partage. Et l’amour du jeu comme absolu de liberté.
« C’est évident, l’endroit où je me sens le plus libre, c’est sur un plateau. Tout est très millimétré, très cadré, mais c’est là où tu es le plus libre au monde… », ainsi parle la comédienne fantasque et fascinante vue et admirée longtemps chez Dario Fo, puis chez Ribes, ou Nauzyciel. Marilú Marini est d’ici et d’ailleurs. Elle est née en Argentine, en a gardé dans sa voix modulée un accent indéfinissable qui ajoute à sa présence tellurique, sa gestuelle et ses mimiques de Comedia dell arte.
La réalisatrice l’a filmée depuis 2016 jusqu’en 2022. D’une caméra alerte et amoureuse, elle la contemple, la suit, la devance parfois. Elle installe avec elle un dialogue en images (et même une ou deux fois en voix off) sur l’amour du jeu, le temps qui passe, les êtres chers qu’on quitte ou qui disparaissent, la beauté qu’il y a à habiter de tout son être un personnage. En riant, mais on la sent très sérieuse, Marilu Marini déclare qu’elle aimerait passer sa vie à jouer, tandis que quelqu’un d’autre ferait à sa place « les choses ennuyeuses de la réalité ».
Elle-même comédienne, Sandrine Dumas (découverte au cinéma dans Le Thé au harem d’Archimède de Mehdi Charef, en 1984) dit « ne plus jouer ou si peu » ; ce film est son troisième long métrage et deuxième documentaire. Marilú et Sandrine (de 17 ans sa cadette), se sont rencontrées au début des années 1990, sur la pièce Armada. On voit quelques photos en noir et blanc des deux femmes face à face. « Je me souviens que tu étais comme une jeune pouliche, qui entrait dans le pré en regardant tout attentivement, et qu’il y avait comme une sorte d’envie de mordre le personnage pour te l’approprier… », raconte Marilú. Ce lien profond fonde les bases de ce portrait magnifique, riche et sensible, intime et universel. Du grand art du théâtre exercé par Marilú Marini, Sandrine Dumas a tiré une grande œuvre de cinéma.
Isabelle Danel (Bande à part)

Soirée Rencontre
jeudi 17 avril 2025 à 18h00

En présence de Marilú Marini et de la réalisatrice Sandrine Dumas

Soirée organisée en collaboration avec le Théatre Le Quai et Cinéma Parlant



MARILÚ, RENCONTRE AVEC UNE FEMME REMARQUABLE

de Sandrine Dumas

Documentaire
FRANCE - 2024 - 1h15

Marilú Marini est une actrice dont la démesure et la liberté remplissent d’une stupeur joyeuse. C’est entre la France et l’Argentine que Sandrine Dumas l’a filmée de 2016 à 2022. C'est en travaillant ensemble qu'est né le désir impérieux de filmer Marilú, pour sonder au plus près cette passion du jeu qui l’anime. C'est voyage en compagnie d’une femme dont le regard sur le monde allie à la joie de vivre, la fantaisie et la volonté de ne jamais rien lâcher.
https://www.deanmedias.com/marilu

A PROPOS

Dans ce superbe documentaire, une actrice, Marilú Marini, est filmée par une autre actrice, Sandrine Dumas. Filiation, passation, partage. Et l’amour du jeu comme absolu de liberté.
« C’est évident, l’endroit où je me sens le plus libre, c’est sur un plateau. Tout est très millimétré, très cadré, mais c’est là où tu es le plus libre au monde… », ainsi parle la comédienne fantasque et fascinante vue et admirée longtemps chez Dario Fo, puis chez Ribes, ou Nauzyciel. Marilú Marini est d’ici et d’ailleurs. Elle est née en Argentine, en a gardé dans sa voix modulée un accent indéfinissable qui ajoute à sa présence tellurique, sa gestuelle et ses mimiques de Comedia dell arte.
La réalisatrice l’a filmée depuis 2016 jusqu’en 2022. D’une caméra alerte et amoureuse, elle la contemple, la suit, la devance parfois. Elle installe avec elle un dialogue en images (et même une ou deux fois en voix off) sur l’amour du jeu, le temps qui passe, les êtres chers qu’on quitte ou qui disparaissent, la beauté qu’il y a à habiter de tout son être un personnage. En riant, mais on la sent très sérieuse, Marilu Marini déclare qu’elle aimerait passer sa vie à jouer, tandis que quelqu’un d’autre ferait à sa place « les choses ennuyeuses de la réalité ».
Elle-même comédienne, Sandrine Dumas (découverte au cinéma dans Le Thé au harem d’Archimède de Mehdi Charef, en 1984) dit « ne plus jouer ou si peu » ; ce film est son troisième long métrage et deuxième documentaire. Marilú et Sandrine (de 17 ans sa cadette), se sont rencontrées au début des années 1990, sur la pièce Armada. On voit quelques photos en noir et blanc des deux femmes face à face. « Je me souviens que tu étais comme une jeune pouliche, qui entrait dans le pré en regardant tout attentivement, et qu’il y avait comme une sorte d’envie de mordre le personnage pour te l’approprier… », raconte Marilú. Ce lien profond fonde les bases de ce portrait magnifique, riche et sensible, intime et universel. Du grand art du théâtre exercé par Marilú Marini, Sandrine Dumas a tiré une grande œuvre de cinéma.
Isabelle Danel (Bande à part)