ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

PARTIR UN JOUR - Ciné Cosy - 2025-05-16

Ciné Cosy - vendredi 16 mai à 13h15

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

LE CADEAU - Festival Cinémas d'Afrique - 2025-05-17

Festival Cinémas d'Afrique - samedi 17 mai à 10h45

LE CADEAU de Ismaël Diallo

PEAU DE COLLE de Kaouther Ben Hania

UN MÉDECIN POUR LA PAIX - Ciné Doc - 2025-05-19

Ciné Doc - lundi 19 mai à 20h00

UN MÉDECIN POUR LA PAIX de Tal Barda

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ - Ciné Doc - 2025-05-21

Ciné Doc - mercredi 21 mai à 17h00

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ de Laura Poitras

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

LA CHAMBRE DE MARIANA - Emmanuel Finkiel

A PROPOS

Ukraine, 1943. Hugo, 12 ans, est confié par sa mère à Mariana (Mélanie Thierry), une prostituée qui le cache dans le placard de sa chambre et le sauve de la déportation. Par une brèche dans le mur, l’enfant s’initie à la violence et à la sensualité. Il devine les passes de Mariana avec les Allemands, entend les échos sourds des mitraillettes au loin.
Au milieu de ces fragments du réel, il ravive, ou s’invente, des souvenirs menacés d’oubli… De ce dispositif contraignant, fondé sur la privation de la vue, l’acteur-réalisateur Emmanuel Finkiel (à qui l’on doit une superbe adaptation de La Douleur de Marguerite Duras, sortie en 2018, toujours avec Mélanie Thierry) tire un récit fécond, comme un puzzle mental. Le spectre de la Shoah s’y infiltre par des effets de style dépouillés mais intenses, comme cette lumière rougeoyante qui s’abat sur les murs intérieurs de la chambre une fois la nuit tombée.
Plus troublant encore: au cœur de ce désespoir sordide, le film puise une pulsion de vie. Le jeu ambigu de Mélanie Thierry, à la fois madone sacrificielle et mère adoptive quasi incestueuse, contribue pour beaucoup à ce jeu d’équilibrisme fascinant. Captive de ses propres tourments, c’est pourtant elle qui finira par libérer le jeune Hugo de sa prison intérieure.
Léa André-Sarreau (Trois couleurs)

Avant première / Rencontre
lundi 14 avril 2025 à 20h00

En présence de Emmanuel Finkiel, réalisateur

Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant


LA CHAMBRE DE MARIANA

de Emmanuel Finkiel

avec Mélanie Thierry, Artem Kyryk, Julia Goldberg
FRANCE - 2025 - 2h11

1943, Ukraine, Hugo a 12 ans. Pour le sauver de la déportation, sa mère le confie à son amie d'enfance Mariana, une prostituée qui vit dans une maison close à la sortie de la ville. Caché dans le placard de la chambre de Mariana, toute son existence est suspendue aux bruits qui l'entourent et aux scènes qu'il devine à travers la cloison…
https://www.advitamdistribution.com/films/la-chambre-de-mariana/

A PROPOS

Ukraine, 1943. Hugo, 12 ans, est confié par sa mère à Mariana (Mélanie Thierry), une prostituée qui le cache dans le placard de sa chambre et le sauve de la déportation. Par une brèche dans le mur, l’enfant s’initie à la violence et à la sensualité. Il devine les passes de Mariana avec les Allemands, entend les échos sourds des mitraillettes au loin.
Au milieu de ces fragments du réel, il ravive, ou s’invente, des souvenirs menacés d’oubli… De ce dispositif contraignant, fondé sur la privation de la vue, l’acteur-réalisateur Emmanuel Finkiel (à qui l’on doit une superbe adaptation de La Douleur de Marguerite Duras, sortie en 2018, toujours avec Mélanie Thierry) tire un récit fécond, comme un puzzle mental. Le spectre de la Shoah s’y infiltre par des effets de style dépouillés mais intenses, comme cette lumière rougeoyante qui s’abat sur les murs intérieurs de la chambre une fois la nuit tombée.
Plus troublant encore: au cœur de ce désespoir sordide, le film puise une pulsion de vie. Le jeu ambigu de Mélanie Thierry, à la fois madone sacrificielle et mère adoptive quasi incestueuse, contribue pour beaucoup à ce jeu d’équilibrisme fascinant. Captive de ses propres tourments, c’est pourtant elle qui finira par libérer le jeune Hugo de sa prison intérieure.
Léa André-Sarreau (Trois couleurs)