ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Après Diane a les épaules, un premier film drôle et singulier sur la grossesse par GPA d’une trentenaire pour offrir un enfant à son meilleur ami et son compagnon, Fabien Gorgeart révèle sa nouvelle réalisation abordant une nouvelle fois la maternité hors des sentiers battus en racontant les liens entre une mère et l’enfant placé dont elle s’occupe. À six ans, Simon a grandit dans une famille d’accueil et s’épanouit dans un environnement chaleureux et bienveillant. Anna l’élève au même titre que ses deux fils et le laisse l’appeler « maman ». Jusqu’au jour où son père biologique demande à le récupérer et bouleverse ce fragile équilibre. L’histoire est en réalité celle Fabien Gorgeart qui a lui-même grandi dans sa famille avec un enfant placé qu’il considérait comme son frère.
Mélanie Thierry impressionne dans le rôle de cette mère déchirée par l’éloignement du petit garçon qu’elle chérit depuis plusieurs années, confrontée au retour de celui-ci auprès de son père qui ne connait pas vraiment son fils. Totalement dévouée au personnage, elle apporte crédibilité et intensité à la relation d’Anna et de Simon, une connexion profonde qui révèle toute l’ambiguïté du sentiment maternel et de la notion de famille. Le film raconte avec finesse comment une situation dans laquelle l’enfant est aimé de toute part peut s’avérer malgré tout complexe et douloureuse.
La réussite du film tient aussi du fait qu’il ne culpabilise personne. Chacun fait de son mieux pour faire passer le bien-être de Simon avant tout. Il aurait été facile de tomber dans le manichéisme d’un parti pris, avec un père biologique vite désigné coupable et une mère d’accueil à l’affection démesurée malsaine. Mais il s’agit ici surtout de montrer la force des liens en entrant dans l’intimité de personnages profondément humains. Enfin, l’intelligence de la réalisation vient de la manière de mettre en évidence l’importance de l’entourage et de repères dès le plus jeune âge en filmant avec agilité à la fois l’insouciance et la spontanéité enfantine et les tourments des parents. Une justesse qui touche grâce à une mise en scène mesurée et tout en pudeur qui offre un film très réussi.
Alice Martinot-Lagarde (toutelaculture.com)
Avant première / Rencontre
mardi 1 février
2022 à 20h00
En présence du réalisateur
Soirée organisée en collaboration avec l'association Cinéma Parlant
LA VRAIE FAMILLE
de Fabien Gorgeart
avec Mélanie Thierry, Lyes Salem, Félix Moati
FRANCE - 2021 - 1h42
https://le-pacte.com/france/film/la-vraie-famille
A PROPOS
Après Diane a les épaules, un premier film drôle et singulier sur la grossesse par GPA d’une trentenaire pour offrir un enfant à son meilleur ami et son compagnon, Fabien Gorgeart révèle sa nouvelle réalisation abordant une nouvelle fois la maternité hors des sentiers battus en racontant les liens entre une mère et l’enfant placé dont elle s’occupe. À six ans, Simon a grandit dans une famille d’accueil et s’épanouit dans un environnement chaleureux et bienveillant. Anna l’élève au même titre que ses deux fils et le laisse l’appeler « maman ». Jusqu’au jour où son père biologique demande à le récupérer et bouleverse ce fragile équilibre. L’histoire est en réalité celle Fabien Gorgeart qui a lui-même grandi dans sa famille avec un enfant placé qu’il considérait comme son frère.
Mélanie Thierry impressionne dans le rôle de cette mère déchirée par l’éloignement du petit garçon qu’elle chérit depuis plusieurs années, confrontée au retour de celui-ci auprès de son père qui ne connait pas vraiment son fils. Totalement dévouée au personnage, elle apporte crédibilité et intensité à la relation d’Anna et de Simon, une connexion profonde qui révèle toute l’ambiguïté du sentiment maternel et de la notion de famille. Le film raconte avec finesse comment une situation dans laquelle l’enfant est aimé de toute part peut s’avérer malgré tout complexe et douloureuse.
La réussite du film tient aussi du fait qu’il ne culpabilise personne. Chacun fait de son mieux pour faire passer le bien-être de Simon avant tout. Il aurait été facile de tomber dans le manichéisme d’un parti pris, avec un père biologique vite désigné coupable et une mère d’accueil à l’affection démesurée malsaine. Mais il s’agit ici surtout de montrer la force des liens en entrant dans l’intimité de personnages profondément humains. Enfin, l’intelligence de la réalisation vient de la manière de mettre en évidence l’importance de l’entourage et de repères dès le plus jeune âge en filmant avec agilité à la fois l’insouciance et la spontanéité enfantine et les tourments des parents. Une justesse qui touche grâce à une mise en scène mesurée et tout en pudeur qui offre un film très réussi.
Alice Martinot-Lagarde (toutelaculture.com)