ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-06-12

Ciné Doc - jeudi 12 juin à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

DE CHAQUE INSTANT - Ciné Doc - 2025-06-23

Ciné Doc - lundi 23 juin à 20h00

DE CHAQUE INSTANT de Nicolas Philibert

VALEUR SENTIMENTALE - Avant Première - 2025-06-26

Avant Première - jeudi 26 juin à 20h15

VALEUR SENTIMENTALE de Joachim Trier

ENZO - Ciné Cosy - 2025-06-27

Ciné Cosy - vendredi 27 juin à 13h15

ENZO de Laurent Cantet & Robin Campillo

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

WHIPLASH - Damien Chazelle

A PROPOS

Second film
Whiplash est le second film de Damien Chazelle après Guy and Madeline on a Park Bench (2009). Il le réalisa alors qu’il n’était encore qu’un étudiant à Harvard, et le film fut nommé « meilleur film de l’année 2009 » par le NY Times et par plusieurs autres critiques.

Du court au long

Ne trouvant pas de financement pour Whiplash, Damien Chazelle en fit un court-métrage qu'il présenta au Festival du film de Sundance en 2013. Il remporta le prix du Jury du court-métrage, ce qui permit au réalisateur d'avoir les fonds suffisants pour en faire un long métrage.

Filmer chaque concert comme s’il était le dernier

Damien Chazelle sait à quel point le métier de batteur est difficile. Il tenait à ce que chacun le comprenne et a ainsi voulu filmer chaque concert comme s’il était crucial, comme s’il n’y avait rien de plus important que l’excellence de la prestation. Il rajoute : "Pour rendre compte des émotions que je ressentais pendant mes années en tant que batteur, je voulais filmer chaque concert comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, une course-poursuite ou disons un braquage de banque. Je voulais capturer tous les détails dont je me souvenais, tous les efforts pour parvenir à l’interprétation d’un morceau de musique. Les boules Quiès, les baguettes cassées, les ampoules, les coupures, le bruit du métronome, la sueur et la fatigue."

Tournage express

Whiplash a été tourné en seulement dix-neuf jours en Californie à Santa Clarita.

Damien Chazelle, un homme apeuré par son chef d’orchestre

Le réalisateur a vécu des années compliquées au Conservatoire, et a, avec Whiplash, pu retranscrire ses expériences à l’écran en étant le plus réaliste possible. Il commente : "Il existe beaucoup de films sur la joie que procure la musique. Mais en tant que jeune batteur d’un orchestre de jazz dans un conservatoire, je ressentais bien plus souvent de la peur. La peur de rater une mesure, de perdre le tempo. Et surtout, la peur de mon chef d’orchestre. Avec Whiplash, je voulais réaliser un film qui ressemble à un film de guerre ou de gangsters – un film dans lequel les instruments de musique remplacent les armes à feu et où l’action ne se déroule pas sur un champ de bataille, mais dans une salle de répétition ou sur une scène de concert."

Le coup de baguette

Bien que Miles Teller soit batteur depuis ses quinze ans, il a dû prendre des cours à raison de quatre heures par jour, trois fois par semaine, pour parfaire sa technique. Malgré cela, il n'a réalisé "que" 70% des prestations du film, le reste ayant été doublé par son professeur. Comme son personnage, la performance du jeune comédien lui a provoqué des saignements et nombreuses cloques...

Un batteur expérimenté

Damien Chazelle a lui-même été batteur dans un conservatoire de jazz durant quatre ans, avant de se consacrer au cinéma.

Oui Chef !

Le réalisateur confie s'être inspiré des films de guerre, de trafic de drogue ou encore de sport lors de l'écriture du scénario, bien que ce soit un milieu musical que Whiplash dépeint. C'est notamment au travers de la relation du professeur à l'élève que l'on peut apercevoir un sentiment d'addiction et la dureté de l'apprentissage militaire.

Un film rythmé

Damien Chazelle a fait du montage un véritable jeu de baguette, dans le sens où celui-ci devait être rapide, punchy et rythmé, comme peut l'être la musique d'un batteur.

Thématique proche
Miles Teller, acteur principal de Whiplash, figure au casting du prochain long métrage de Damien Chazelle, La La Land, aux côtés d’Emma Watson. Le film est actuellement en pré-production, et est attendu pour 2015. Il racontera l’histoire d’une actrice débutante et d’un pianiste de jazz tombant amoureux à Los Angeles.

Un film très remarqué à Deauville et à Sundance en 2014

Damien Chazelle a reçu le Grand Prix et le Prix du public à Deauville, et Whiplash le Grand Prix du jury et le Prix du public à Sundance.

Un drame présenté à Cannes

Whiplash a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2014.
J.K. Simmons, un passionné de musique

Après avoir été diplômé de l’Université du Montana, J.K. Simmons se destinait au métier de compositeur. Damien Chazelle lui offre donc un rôle le rapprochant de son premier amour, la musique.

La nuit du cinéma des étudiants
vendredi 11 mars 2016 à 20h30

Projection des films Whiplash, Moonrise Kingdom plus une surprise.

En vente à partir du lundi 29 février  : 10 euros
uniquement à la caisse du cinéma
Pas de vente en ligne



PAS DE VENTE EN LIGNE


WHIPLASH

de Damien Chazelle

avec Miles Teller, J.K. Simmons, Melissa Benoist
USA - 2014 - 1h45 - Version originale sous titrée

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l'un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s'entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d'intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l'excellence...

http://www.advitamdistribution.com/whiplash/

A PROPOS

Second film
Whiplash est le second film de Damien Chazelle après Guy and Madeline on a Park Bench (2009). Il le réalisa alors qu’il n’était encore qu’un étudiant à Harvard, et le film fut nommé « meilleur film de l’année 2009 » par le NY Times et par plusieurs autres critiques.

Du court au long

Ne trouvant pas de financement pour Whiplash, Damien Chazelle en fit un court-métrage qu'il présenta au Festival du film de Sundance en 2013. Il remporta le prix du Jury du court-métrage, ce qui permit au réalisateur d'avoir les fonds suffisants pour en faire un long métrage.

Filmer chaque concert comme s’il était le dernier

Damien Chazelle sait à quel point le métier de batteur est difficile. Il tenait à ce que chacun le comprenne et a ainsi voulu filmer chaque concert comme s’il était crucial, comme s’il n’y avait rien de plus important que l’excellence de la prestation. Il rajoute : "Pour rendre compte des émotions que je ressentais pendant mes années en tant que batteur, je voulais filmer chaque concert comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, une course-poursuite ou disons un braquage de banque. Je voulais capturer tous les détails dont je me souvenais, tous les efforts pour parvenir à l’interprétation d’un morceau de musique. Les boules Quiès, les baguettes cassées, les ampoules, les coupures, le bruit du métronome, la sueur et la fatigue."

Tournage express

Whiplash a été tourné en seulement dix-neuf jours en Californie à Santa Clarita.

Damien Chazelle, un homme apeuré par son chef d’orchestre

Le réalisateur a vécu des années compliquées au Conservatoire, et a, avec Whiplash, pu retranscrire ses expériences à l’écran en étant le plus réaliste possible. Il commente : "Il existe beaucoup de films sur la joie que procure la musique. Mais en tant que jeune batteur d’un orchestre de jazz dans un conservatoire, je ressentais bien plus souvent de la peur. La peur de rater une mesure, de perdre le tempo. Et surtout, la peur de mon chef d’orchestre. Avec Whiplash, je voulais réaliser un film qui ressemble à un film de guerre ou de gangsters – un film dans lequel les instruments de musique remplacent les armes à feu et où l’action ne se déroule pas sur un champ de bataille, mais dans une salle de répétition ou sur une scène de concert."

Le coup de baguette

Bien que Miles Teller soit batteur depuis ses quinze ans, il a dû prendre des cours à raison de quatre heures par jour, trois fois par semaine, pour parfaire sa technique. Malgré cela, il n'a réalisé "que" 70% des prestations du film, le reste ayant été doublé par son professeur. Comme son personnage, la performance du jeune comédien lui a provoqué des saignements et nombreuses cloques...

Un batteur expérimenté

Damien Chazelle a lui-même été batteur dans un conservatoire de jazz durant quatre ans, avant de se consacrer au cinéma.

Oui Chef !

Le réalisateur confie s'être inspiré des films de guerre, de trafic de drogue ou encore de sport lors de l'écriture du scénario, bien que ce soit un milieu musical que Whiplash dépeint. C'est notamment au travers de la relation du professeur à l'élève que l'on peut apercevoir un sentiment d'addiction et la dureté de l'apprentissage militaire.

Un film rythmé

Damien Chazelle a fait du montage un véritable jeu de baguette, dans le sens où celui-ci devait être rapide, punchy et rythmé, comme peut l'être la musique d'un batteur.

Thématique proche
Miles Teller, acteur principal de Whiplash, figure au casting du prochain long métrage de Damien Chazelle, La La Land, aux côtés d’Emma Watson. Le film est actuellement en pré-production, et est attendu pour 2015. Il racontera l’histoire d’une actrice débutante et d’un pianiste de jazz tombant amoureux à Los Angeles.

Un film très remarqué à Deauville et à Sundance en 2014

Damien Chazelle a reçu le Grand Prix et le Prix du public à Deauville, et Whiplash le Grand Prix du jury et le Prix du public à Sundance.

Un drame présenté à Cannes

Whiplash a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2014.
J.K. Simmons, un passionné de musique

Après avoir été diplômé de l’Université du Montana, J.K. Simmons se destinait au métier de compositeur. Damien Chazelle lui offre donc un rôle le rapprochant de son premier amour, la musique.

MOONRISE KINGDOM - Wes Anderson

A PROPOS

Ouverture du 65e Festival de Cannes
Pour la première fois, Wes Anderson est convié au Festival de Cannes pour en assurer l'ouverture de la 65e édition, avec la projection de Moonrise Kingdom. Thierry Frémaux, délégué général du festival, a justifié ce choix en expliquant : "Wes Anderson est l'une des forces montantes du cinéma américain auquel il apporte une touche très personnelle, en particulier dans Moonrise Kingdom, qui témoigne à nouveau de la liberté créative dans laquelle il continue d'évoluer. Sensible et indépendant, cet admirateur de Fellini et Renoir est, lui aussi, un cinéaste brillant et inventif."
Anderson et Coppola
Après Fantastic Mr. Fox et A bord du Darjeeling Limited, Wes Anderson et Roman Coppola collaborent une troisième fois en se retrouvant pour la co-écriture du scénario de Moonrise Kingdom.

Et de 6 !

Bill Murray, l'incontournable acteur d'S.O.S. Fantômes retrouve, pour la sixième fois avec Moonrise Kingdom, son metteur en scène fétiche Wes Anderson.

Une équipe, une famille...

Mis à part certains acteurs qu'il retrouve dans ce film, Wes Anderson s'est entouré d'une équipe qui n'est pas totalement étrangère à son univers. On reconnaît en effet plusieurs noms ayant déjà participé à d'autres films de l'incontournable metteur en scène, comme Andrew Weisblum, le chef monteur, Alexandre Desplat, le compositeur, Adam Stockhausen, le chef décorateur, Robert D. Yeoman, le directeur de la photographie, Mark Roybal, le producteur exécutif, ainsi que ses deux producteurs Jeremy Dawson et Scott Rudin.

Retour en force de Bruce Willis

Partant d'un choix de casting assez surprenant, Wes Anderson fait appel pour la première fois à Bruce Willis, davantage habitué aux films d'action, pour l'un des rôles principaux.

Influences

Trois films ont inspiré Wes Anderson pour réaliser Moonrise Kingdom : L'Argent de poche de François Truffaut, Melody écrit par Alan Parker, ainsi que Black Jack de Ken Loach.

L'affiche andersonienne

L'affiche de Moonrise Kingdom suit l'exemple de la plupart des affiches des précédents films du réalisateur. Exactement comme pour La Famille Tenenbaum, La Vie aquatique ou A bord du Darjeeling Limited, les personnages du film sont alignés, dans des postures figées, face à l'objectif.

Le choix du titre

Le titre du film renvoie à la baie vers laquelle s'enfuient les personnages Sam et Suzy. Les deux enfants voulant donner une touche poétique à leur destination, ils décident de changer le nom technique noté sur la carte (Goulet de marée au mile 3.25) par "Moonrise Kingdom".

pré-production et pré-tournage

Le producteur Jeremy Dawson relève une particularité caractéristique du cinéaste Anderson, qui consiste à poser des voix et à rajouter des musiques sur des story-boards préparés en pré-production, dans le but de tester certaines séquences avant le tournage. Le réalisateur a aussi emmené une partie de l'équipe en plein milieu d'une forêt pour un pré-tournage s'étendant sur quelques semaines. Plusieurs plans improvisés durant cette expérience ont été inclus plus tard dans le film.

Lieux de tournage

Moonrise Kingdom a été essentiellement tourné sur l'île Prudence située dans la baie de Narragansett (nord-est des Etats-Unis), un choix idéal pour préparer les intérieurs et les extérieurs reflétant l'architecture de l'époque (c'est une île sur laquelle il n'y a pas d'infrastructures). Les décorateurs ont notamment utilisé l'ancien phare "Conanicut Light" qui se trouve à Jamestown, dans l’État de Rhode Island, pour représenter l'extérieur de la maison des Bishop. Par ailleurs, il y a quelques scènes du film qui ont été tournées à la "Trinity Church", une église chargée d'histoire qui se trouve dans le sud de Manhattan.

Ce qu'on ne voit pas à l'écran

L'histoire du film a nécessité la construction de plusieurs canoës en contreplaqué. Afin d'éviter les risques de noyade et d'assurer la concentration des acteurs, de lourdes quilles ont été mises sous les kayaks.

Contourner les contraintes

Wes Anderson et le directeur de la photographie Robert D. Yeoman ont exigé, pendant le tournage, des mouvements de caméras qui ont nécessité une reconfiguration inhabituelle des décors. La caravane du capitaine Sharp (Bruce Willis) par exemple, une Spartanette qui date de 1952, a été découpée en deux pour que la caméra puisse y circuler sans contraintes et pour avoir un champ de vision de 360 degrés. Pareillement, la maison des Bishop a été "disséquée" pour la séquence d'ouverture qui demande un déplacement particulier dans toutes les pièces.

1965

En se référant essentiellement à une grande collection de photographies, le réalisateur a accordé énormément d'importance aux détails qui véhiculent l'ambiance des années 60 dans Moonrise Kingdom. D'après le décorateur Kris Moran, le cinéaste passait beaucoup de temps à fouiller chez les antiquaires, et n'hésitait pas à emprunter des objets aux gens qu'il rencontrait.

Les enfants voyagent dans le temps

Pour aider les deux enfants qui interprètent les premiers rôles à s’imprégner de l'ambiance des années 60, Wes Anderson leur a conseillé de voir L'Evadé d'Alcatraz de Don Siegel. Le réalisateur leur a aussi demandé de s'envoyer des lettres comme le font Sam et Suzy, les personnages du film. Sans se poser de questions, les deux acteurs ont commencé par s'envoyer des e-mails mais dès que le réalisateur l'a appris, il leur a expliqué que le but était de communiquer à l'ancienne. Jared Gilman et Kara Hayward se sont alors mis à s'envoyer des lettres et se sont amusés à jouer le jeu de l'époque pour se préparer aux rôles. Les accessoires les ont également beaucoup aidés à voyager dans le temps comme c'est le cas pour Kara, qui découvre pour la première fois la machine à écrire.

Les références cachées
Certains costumes comportent des détails qui renvoient à des références chères au réalisateur, comme ceux des animaux de l’arche de Noé dans les scènes du spectacle de l’église. Parmi les références, on peut compter l'adaptation du "Carnaval des Animaux" (un spectacle basé sur une suite musicale de quatorze mouvements dont plusieurs renvoient à des animaux) par Leonard Bernstein et Benjamin Britten.

Le narrateur

Le cinéaste a attribué le rôle du narrateur à Bob Balaban, qui s'est laissé pousser la barbe pour se sentir plus proche de son personnage !

PG-13

Moonrise Kingdom est le premier film de Wes Anderson qui est classé PG-13 aux Etats-Unis à cause de son contenu sexuel et des scènes de tabagisme.

MOONRISE KINGDOM

de Wes Anderson

avec Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray
USA - 2012 - 1h23 - Version originale sous titrée

Dans les années 60, deux jeunes ados tombent amoureux l'un de l'autre et fuient leur camp de scouts. Pendant ce temps là, les habitants de leur petite île de Nouvelle Angleterre mobilisent les recherches.
http://www.facebook.com/MoonriseKingdom

A PROPOS

Ouverture du 65e Festival de Cannes
Pour la première fois, Wes Anderson est convié au Festival de Cannes pour en assurer l'ouverture de la 65e édition, avec la projection de Moonrise Kingdom. Thierry Frémaux, délégué général du festival, a justifié ce choix en expliquant : "Wes Anderson est l'une des forces montantes du cinéma américain auquel il apporte une touche très personnelle, en particulier dans Moonrise Kingdom, qui témoigne à nouveau de la liberté créative dans laquelle il continue d'évoluer. Sensible et indépendant, cet admirateur de Fellini et Renoir est, lui aussi, un cinéaste brillant et inventif."
Anderson et Coppola
Après Fantastic Mr. Fox et A bord du Darjeeling Limited, Wes Anderson et Roman Coppola collaborent une troisième fois en se retrouvant pour la co-écriture du scénario de Moonrise Kingdom.

Et de 6 !

Bill Murray, l'incontournable acteur d'S.O.S. Fantômes retrouve, pour la sixième fois avec Moonrise Kingdom, son metteur en scène fétiche Wes Anderson.

Une équipe, une famille...

Mis à part certains acteurs qu'il retrouve dans ce film, Wes Anderson s'est entouré d'une équipe qui n'est pas totalement étrangère à son univers. On reconnaît en effet plusieurs noms ayant déjà participé à d'autres films de l'incontournable metteur en scène, comme Andrew Weisblum, le chef monteur, Alexandre Desplat, le compositeur, Adam Stockhausen, le chef décorateur, Robert D. Yeoman, le directeur de la photographie, Mark Roybal, le producteur exécutif, ainsi que ses deux producteurs Jeremy Dawson et Scott Rudin.

Retour en force de Bruce Willis

Partant d'un choix de casting assez surprenant, Wes Anderson fait appel pour la première fois à Bruce Willis, davantage habitué aux films d'action, pour l'un des rôles principaux.

Influences

Trois films ont inspiré Wes Anderson pour réaliser Moonrise Kingdom : L'Argent de poche de François Truffaut, Melody écrit par Alan Parker, ainsi que Black Jack de Ken Loach.

L'affiche andersonienne

L'affiche de Moonrise Kingdom suit l'exemple de la plupart des affiches des précédents films du réalisateur. Exactement comme pour La Famille Tenenbaum, La Vie aquatique ou A bord du Darjeeling Limited, les personnages du film sont alignés, dans des postures figées, face à l'objectif.

Le choix du titre

Le titre du film renvoie à la baie vers laquelle s'enfuient les personnages Sam et Suzy. Les deux enfants voulant donner une touche poétique à leur destination, ils décident de changer le nom technique noté sur la carte (Goulet de marée au mile 3.25) par "Moonrise Kingdom".

pré-production et pré-tournage

Le producteur Jeremy Dawson relève une particularité caractéristique du cinéaste Anderson, qui consiste à poser des voix et à rajouter des musiques sur des story-boards préparés en pré-production, dans le but de tester certaines séquences avant le tournage. Le réalisateur a aussi emmené une partie de l'équipe en plein milieu d'une forêt pour un pré-tournage s'étendant sur quelques semaines. Plusieurs plans improvisés durant cette expérience ont été inclus plus tard dans le film.

Lieux de tournage

Moonrise Kingdom a été essentiellement tourné sur l'île Prudence située dans la baie de Narragansett (nord-est des Etats-Unis), un choix idéal pour préparer les intérieurs et les extérieurs reflétant l'architecture de l'époque (c'est une île sur laquelle il n'y a pas d'infrastructures). Les décorateurs ont notamment utilisé l'ancien phare "Conanicut Light" qui se trouve à Jamestown, dans l’État de Rhode Island, pour représenter l'extérieur de la maison des Bishop. Par ailleurs, il y a quelques scènes du film qui ont été tournées à la "Trinity Church", une église chargée d'histoire qui se trouve dans le sud de Manhattan.

Ce qu'on ne voit pas à l'écran

L'histoire du film a nécessité la construction de plusieurs canoës en contreplaqué. Afin d'éviter les risques de noyade et d'assurer la concentration des acteurs, de lourdes quilles ont été mises sous les kayaks.

Contourner les contraintes

Wes Anderson et le directeur de la photographie Robert D. Yeoman ont exigé, pendant le tournage, des mouvements de caméras qui ont nécessité une reconfiguration inhabituelle des décors. La caravane du capitaine Sharp (Bruce Willis) par exemple, une Spartanette qui date de 1952, a été découpée en deux pour que la caméra puisse y circuler sans contraintes et pour avoir un champ de vision de 360 degrés. Pareillement, la maison des Bishop a été "disséquée" pour la séquence d'ouverture qui demande un déplacement particulier dans toutes les pièces.

1965

En se référant essentiellement à une grande collection de photographies, le réalisateur a accordé énormément d'importance aux détails qui véhiculent l'ambiance des années 60 dans Moonrise Kingdom. D'après le décorateur Kris Moran, le cinéaste passait beaucoup de temps à fouiller chez les antiquaires, et n'hésitait pas à emprunter des objets aux gens qu'il rencontrait.

Les enfants voyagent dans le temps

Pour aider les deux enfants qui interprètent les premiers rôles à s’imprégner de l'ambiance des années 60, Wes Anderson leur a conseillé de voir L'Evadé d'Alcatraz de Don Siegel. Le réalisateur leur a aussi demandé de s'envoyer des lettres comme le font Sam et Suzy, les personnages du film. Sans se poser de questions, les deux acteurs ont commencé par s'envoyer des e-mails mais dès que le réalisateur l'a appris, il leur a expliqué que le but était de communiquer à l'ancienne. Jared Gilman et Kara Hayward se sont alors mis à s'envoyer des lettres et se sont amusés à jouer le jeu de l'époque pour se préparer aux rôles. Les accessoires les ont également beaucoup aidés à voyager dans le temps comme c'est le cas pour Kara, qui découvre pour la première fois la machine à écrire.

Les références cachées
Certains costumes comportent des détails qui renvoient à des références chères au réalisateur, comme ceux des animaux de l’arche de Noé dans les scènes du spectacle de l’église. Parmi les références, on peut compter l'adaptation du "Carnaval des Animaux" (un spectacle basé sur une suite musicale de quatorze mouvements dont plusieurs renvoient à des animaux) par Leonard Bernstein et Benjamin Britten.

Le narrateur

Le cinéaste a attribué le rôle du narrateur à Bob Balaban, qui s'est laissé pousser la barbe pour se sentir plus proche de son personnage !

PG-13

Moonrise Kingdom est le premier film de Wes Anderson qui est classé PG-13 aux Etats-Unis à cause de son contenu sexuel et des scènes de tabagisme.

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