ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

DE CHAQUE INSTANT - Ciné Doc - 2025-06-23

Ciné Doc - lundi 23 juin à 20h00

DE CHAQUE INSTANT de Nicolas Philibert

VALEUR SENTIMENTALE - Avant Première - 2025-06-26

Avant Première - jeudi 26 juin à 20h15

VALEUR SENTIMENTALE de Joachim Trier

ENZO - Ciné Cosy - 2025-06-27

Ciné Cosy - vendredi 27 juin à 13h15

ENZO de Laurent Cantet & Robin Campillo

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

QUE C'EST BON L'INSOLENCE ! -

A PROPOS

Ironie, sarcasme, impertinence, offense, on peut penser que l’insolence est une façon de manquer de respect à autrui, de l’injurier. Elle irait ainsi à l’encontre de l’harmonie, du bien-vivre ensemble. Mais qui n’a pas rêvé un jour d’avoir l’audace de renverser la hiérarchie, de contester sauvagement un système qui a tendance à fonctionner en vase clos, de renverser l’ordre des choses [1], de prendre la liberté de l’insolence ?

« Faut-il accepter comme une loi de la raison que le réel exige en toutes circonstances une soumission ? » interroge Alain Badiou [1]. « Non » répond l’insolent. Dans un geste salutaire et parfois intempestif, l’insolent, au mépris des égards, prend le risque de se confronter à l’autorité, se jette dans l’arène, fait acte d’indiscipline, de désobéissance. Il conteste les habitudes et l’autorité là où il n’y aurait plus rien à remettre en question. Il lève alors le voile sur les faux-semblants et renverse les hiérarchies. Révélant ce qui ne constitue plus alors que de la fiction sociale, il invite à un regard neuf sur ce bien-vivre ensemble. Accusé d’arrogance, l’insolent en est au contraire le remède. L’insolence est une vertu pour toute démocratie parce qu’elle est une arme face à la domination. Excès d’audace, orgueil triomphant, élan de folie, acte scandaleux, quelque soit la manière dont chacun voudra la qualifier, l’insolence a de manière salvatrice la puissance d’oser questionner le réel. Elle fait en cela toute la force de l’art !

Le jour le plus court
samedi 19 décembre 2015 à 17h45

Programme de 5 courts métrages présenté par Violaine Bougère de l'association Cinéma Parlant

Entrée libre dans la limite des places disponibles


Partenaires : Cinéma Parlant, Ministère de la Culture et de la Communication, CNC, L’Agence du court métrage, Institut Français, France Télévisions, Dailymotion, France Bleu, INA, Télérama.


PAS DE VENTE EN LIGNE


QUE C'EST BON L'INSOLENCE !


Programme de 5 courts métrages
France - 1H15

BARRES
documentaire de Luc Moullet - France - 1984 - 14’
Entre l’étude de cas et le mode d’emploi, tout savoir sur
la fraude dans le métro parisien.

LE CHÂTEAU DES AUTRES
Film d’animation de Pierre-Luc Granjon - France - 2004 - 6'
Une visite scolaire a lieu dans un immense château. L'un
des enfants s'attarde quelques secondes à la contemplation
d'une statue…

RENTRÉE DES CLASSES

de Jacques Rozier - France - 1955 - 24’
Avec René Baglio, Marius Sumian...
C’est la rentrée des classes. René n’a pas fait ses devoirs
de vacances et par bravade il jette son cartable à
la rivière…

DIALOGUE AU SOMMET

de Xavier Giannoli - France - 2011 - 18’
avec François Cluzet, Marc Citti, Jacques Bonnot...
Un patron et un ouvrier prisonniers l'un de l'autre a
trente metre au-dessus du sol.

BEACH FLAGS

Film d'animation de Sarah Saidan - France - 2014 - 13'
Vida est une nageuse sauveteuse iranienne bien décidée
à participer à la prochaine compétition internationale
en Australie. Mais, avec l'arrivée de Sareh dans
l'équipe, elle va être confronté a une situation inattendue

A PROPOS

Ironie, sarcasme, impertinence, offense, on peut penser que l’insolence est une façon de manquer de respect à autrui, de l’injurier. Elle irait ainsi à l’encontre de l’harmonie, du bien-vivre ensemble. Mais qui n’a pas rêvé un jour d’avoir l’audace de renverser la hiérarchie, de contester sauvagement un système qui a tendance à fonctionner en vase clos, de renverser l’ordre des choses [1], de prendre la liberté de l’insolence ?

« Faut-il accepter comme une loi de la raison que le réel exige en toutes circonstances une soumission ? » interroge Alain Badiou [1]. « Non » répond l’insolent. Dans un geste salutaire et parfois intempestif, l’insolent, au mépris des égards, prend le risque de se confronter à l’autorité, se jette dans l’arène, fait acte d’indiscipline, de désobéissance. Il conteste les habitudes et l’autorité là où il n’y aurait plus rien à remettre en question. Il lève alors le voile sur les faux-semblants et renverse les hiérarchies. Révélant ce qui ne constitue plus alors que de la fiction sociale, il invite à un regard neuf sur ce bien-vivre ensemble. Accusé d’arrogance, l’insolent en est au contraire le remède. L’insolence est une vertu pour toute démocratie parce qu’elle est une arme face à la domination. Excès d’audace, orgueil triomphant, élan de folie, acte scandaleux, quelque soit la manière dont chacun voudra la qualifier, l’insolence a de manière salvatrice la puissance d’oser questionner le réel. Elle fait en cela toute la force de l’art !