ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

VOYAGE AU PÔLE SUD - Ciné Rencontre - 2024-04-29

Ciné Rencontre - lundi 29 avril à 20h00

VOYAGE AU PÔLE SUD de Luc Jacquet

GUERRE ET PAIX - GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - 2024-05-12

GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - dimanche 12 mai à 10h45

GUERRE ET PAIX de Sergueï Bondartchouk

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

ONDINE - Christian Petzold

A PROPOS

"Ondine", le miracle aquatique de Christian Petzold

Le réalisateur allemand Christian Petzold signe un conte de fée moderne et une sublime histoire d’amour

D’abord le silence puis des applaudissements nourris souvent les yeux embués de larmes. Le public berlinois a réservé un magnifique accueil à «Ondine» le nouveau film de Christian Petzold. Le réalisateur allemand chef de file de l’école de Berlin (Maren Ade, Ulrich Köhler…), à qui l’on doit déjà «Barbara» et «Transit» notamment, signe peut-être son film le plus accessible. Une sublime histoire d’amour qui s’accompagne aussi d’une réflexion sur la ville et les mythes et les légendes.

«Avec Franz (Rogowksi) et Paula (Beer), nous fêtions le dernier jour de tournage de Transit dans une pizzeria. Nous étions nostalgiques et c’est alors que j’ai raconté l’histoire d’Ondine, la naïade amoureuse des hommes», a expliqué Christian Petzold. «Je suis un charlatan, j’ai fait croire à mes acteurs que j’avais un scénario, mais ce jour-là j’ai improvisé comme dans une Jam Session». Bien sûr, le cinéaste avait déjà idées en tête pour la mise en scène.

«Nous avions dessiné un storyboard pour les scènes sous l’eau, un monde vraiment magique sur le papier. J’avais en tête "Gangs of New York" de Martin Scorsese et je voulais construire ce monde en dur, avec des turbines, des plantes aquatiques, des murs, avec mes acteurs qui font de la plongée dans ce décor. Enfant, j’avais été marqué par «Vingt mille lieux sous les mers, un de mes films préférés avec Kirk Douglas, qui hélas est parti trop tôt (rires). J’avais aussi adoré «La créature du Lagon noir» et toute cette magie de conte de fée.»

Bien sûr, Christian Petzold inscrit son histoire d’amour aquatique dans le monde contemporain. Ondine est la conservatrice d’un musée sur l’architecture de Berlin et ses monologues éclairent sur la métaphore du film. «Paula Beer avait seize pages de monologue à jouer, son texte donne vie, corps et âme à cette maquette et à cette ville qui repose sur de l’eau, sur des marécages. Berlin n'a pas de mythe fondateur, ce sont les marchands et les visiteurs qui ont forgé sa légende», a souligné le réalisateur. «Les contes de fées parviennent à recréer un monde où les souhaits peuvent se réaliser, et à mes yeux c’est aussi ça le cinéma.»

Yannick Vely (Paris Match)

Avant-première / Les ateliers d'Angers
lundi 24 août 2020 à 20h15

Présenté cette année au Festival de Berlin, Ondine a reçu deux prix : l’ours d’argent de la meilleure actrice pour Paula Beer et le Grand prix de la critique internationale.


Soirée organisée dans le cadre des Ateliers d'Angers en collaboration avec l'association "Premiers Plans"


ONDINE

de Christian Petzold

avec Paula Beer, Franz Rogowski, Maryam Zaree
ALLEMAGNE - FRANCE - 2020 - 1h29 - Ours d'Argent de la Meilleure actrice & Grand Prix de la Critique Internationale Berlin 2020

Ondine vit à Berlin, elle est historienne et donne des conférences sur la ville. Quand l'homme qu'elle aime la quitte, le mythe ancien la rattrape : Ondine doit tuer celui qui la trahit et retourner sous les eaux…

https://filmsdulosange.com/film/ondine/

A PROPOS

"Ondine", le miracle aquatique de Christian Petzold

Le réalisateur allemand Christian Petzold signe un conte de fée moderne et une sublime histoire d’amour

D’abord le silence puis des applaudissements nourris souvent les yeux embués de larmes. Le public berlinois a réservé un magnifique accueil à «Ondine» le nouveau film de Christian Petzold. Le réalisateur allemand chef de file de l’école de Berlin (Maren Ade, Ulrich Köhler…), à qui l’on doit déjà «Barbara» et «Transit» notamment, signe peut-être son film le plus accessible. Une sublime histoire d’amour qui s’accompagne aussi d’une réflexion sur la ville et les mythes et les légendes.

«Avec Franz (Rogowksi) et Paula (Beer), nous fêtions le dernier jour de tournage de Transit dans une pizzeria. Nous étions nostalgiques et c’est alors que j’ai raconté l’histoire d’Ondine, la naïade amoureuse des hommes», a expliqué Christian Petzold. «Je suis un charlatan, j’ai fait croire à mes acteurs que j’avais un scénario, mais ce jour-là j’ai improvisé comme dans une Jam Session». Bien sûr, le cinéaste avait déjà idées en tête pour la mise en scène.

«Nous avions dessiné un storyboard pour les scènes sous l’eau, un monde vraiment magique sur le papier. J’avais en tête "Gangs of New York" de Martin Scorsese et je voulais construire ce monde en dur, avec des turbines, des plantes aquatiques, des murs, avec mes acteurs qui font de la plongée dans ce décor. Enfant, j’avais été marqué par «Vingt mille lieux sous les mers, un de mes films préférés avec Kirk Douglas, qui hélas est parti trop tôt (rires). J’avais aussi adoré «La créature du Lagon noir» et toute cette magie de conte de fée.»

Bien sûr, Christian Petzold inscrit son histoire d’amour aquatique dans le monde contemporain. Ondine est la conservatrice d’un musée sur l’architecture de Berlin et ses monologues éclairent sur la métaphore du film. «Paula Beer avait seize pages de monologue à jouer, son texte donne vie, corps et âme à cette maquette et à cette ville qui repose sur de l’eau, sur des marécages. Berlin n'a pas de mythe fondateur, ce sont les marchands et les visiteurs qui ont forgé sa légende», a souligné le réalisateur. «Les contes de fées parviennent à recréer un monde où les souhaits peuvent se réaliser, et à mes yeux c’est aussi ça le cinéma.»

Yannick Vely (Paris Match)