ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

VOYAGE AU PÔLE SUD - Ciné Rencontre - 2024-04-29

Ciné Rencontre - lundi 29 avril à 20h00

VOYAGE AU PÔLE SUD de Luc Jacquet

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

LETO - Kirill Serebrennikov

A PROPOS

Assigné à résidence chez lui à Moscou, le metteur en scène russe Kirill Serebrennikov concourt pour la première fois dans la course à la Palme d’Or. Son absence sur les marches n’a pas empêché son nouveau film de percer par sa force. Celle de l’élan libertaire, celle de l’amour, celle de la musique. Brio total.
 
Leto est une œuvre à la fois discrète et puissante. Chronique historique, histoire d’amour à trois, biopic sur des figures du rock russe, ode à la liberté. L’action se déroule dans le Léningrad (ex et future Saint-Pétersbourg) du début des années 80. La scène rock’n’roll soviétique est alors en plein essor, nourrie des idoles et groupes anglais et américains. Serebrennikov a reconstitué la rencontre des deux leaders Viktor Tsoi du groupe Kino, et Mike Naumenko du groupe Zoopark, disparus tous deux prématurément à 28 et 36 ans en 1990 et 1991. Au milieu d’eux, la magnétique Natacha. Autour d’eux, des dizaines, des centaines, des milliers d’âmes, aspirant à l’air libre dans l’étau soviétique de l’avant Pérestroïka.
 
Dans un noir et blanc doux et riche de reliefs, œuvre du directeur de la photo Vladislav Opeliants, le cinéaste témoigne des combats de ses ainés, et des parallèles avec sa Russie actuelle oppressante. Mais le film n’est pas qu’un cri, qu’une révolte. C’est aussi une ode à l’amour, via ses figures énergisantes, qu’elles soient iconiques pour certains ou pas (encore) pour d’autres. Le réalisme et les empêchements explosent par la grâce du regard sur les êtres, par l’humour qui dynamite la rigueur politique, par la fluidité de la mise en scène…
 
… Et par des scènes musicales oniriques épatantes, où les héros, auxquels se joint le peuple dans le train, le bus, la rue et un immeuble, chantent, dansent, courent, traversent, et défient les lois, au son des icônes rock des années 70. Et où la couleur injecte le sang neuf de l’espoir. Les excellents Teo Yoo, Irina Starshenbaum et Roman Bilyk rivalisent de charisme, dans cette chronique au brio dingue, qui devrait attendre décembre pour gagner les salles hexagonales…
 
Olivier Pélisson (Bande à part) Cannes 2018

Avant-première
lundi 3 décembre 2018 à 19h45


LETO

de Kirill Serebrennikov

avec Teo Yoo, Roman Bilyk, Irina Starshenbaum
RUSSIE - FRANCE - 2018 - 2h09 - Cannes 2018

Leningrad. Un été du début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s'échangent en contrebande, et une scène rock émerge. Mike et sa femme la belle Natacha rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d'une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock'n'roll en Union Soviétique.
http://www.bacfilms.com/distribution/fr/films/leto

A PROPOS

Assigné à résidence chez lui à Moscou, le metteur en scène russe Kirill Serebrennikov concourt pour la première fois dans la course à la Palme d’Or. Son absence sur les marches n’a pas empêché son nouveau film de percer par sa force. Celle de l’élan libertaire, celle de l’amour, celle de la musique. Brio total.
 
Leto est une œuvre à la fois discrète et puissante. Chronique historique, histoire d’amour à trois, biopic sur des figures du rock russe, ode à la liberté. L’action se déroule dans le Léningrad (ex et future Saint-Pétersbourg) du début des années 80. La scène rock’n’roll soviétique est alors en plein essor, nourrie des idoles et groupes anglais et américains. Serebrennikov a reconstitué la rencontre des deux leaders Viktor Tsoi du groupe Kino, et Mike Naumenko du groupe Zoopark, disparus tous deux prématurément à 28 et 36 ans en 1990 et 1991. Au milieu d’eux, la magnétique Natacha. Autour d’eux, des dizaines, des centaines, des milliers d’âmes, aspirant à l’air libre dans l’étau soviétique de l’avant Pérestroïka.
 
Dans un noir et blanc doux et riche de reliefs, œuvre du directeur de la photo Vladislav Opeliants, le cinéaste témoigne des combats de ses ainés, et des parallèles avec sa Russie actuelle oppressante. Mais le film n’est pas qu’un cri, qu’une révolte. C’est aussi une ode à l’amour, via ses figures énergisantes, qu’elles soient iconiques pour certains ou pas (encore) pour d’autres. Le réalisme et les empêchements explosent par la grâce du regard sur les êtres, par l’humour qui dynamite la rigueur politique, par la fluidité de la mise en scène…
 
… Et par des scènes musicales oniriques épatantes, où les héros, auxquels se joint le peuple dans le train, le bus, la rue et un immeuble, chantent, dansent, courent, traversent, et défient les lois, au son des icônes rock des années 70. Et où la couleur injecte le sang neuf de l’espoir. Les excellents Teo Yoo, Irina Starshenbaum et Roman Bilyk rivalisent de charisme, dans cette chronique au brio dingue, qui devrait attendre décembre pour gagner les salles hexagonales…
 
Olivier Pélisson (Bande à part) Cannes 2018