ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
François a 10 ans. Abandonné par sa mère, rejeté par sa famille d'accueil, il se retrouve chez les Minguet, un couple de retraités... Rien d'étonnant à ce que François Truffaut ait produit ce premier film de Maurice Pialat : têtu, solitaire et blessé, le héros de L'Enfance nue est le frère spirituel d'Antoine Doinel des Quatre Cents Coups. Regard tranchant, mâchoires soudées, le petit Michel Tarrazon incarne le paradoxe de l'enfant qui n'a pas le droit d'exister mais que l'on ne laisse jamais en paix.
Pialat nous livre son quotidien en épisodes courts et morcelés, comme les petits coups d'épingle et les brèves caresses qu'il reçoit au compte-gouttes, dans une vie conjuguée au seul présent. L'enfant n'accepte que l'amour des petits vieux, parce qu'ils n'ont pas l'âge de ses parents indignes. Il suffit d'écouter les merveilleux contre-ut cristallins qu'il entonne avec « Mémère la vieille » pour mesurer sa tessiture affective.
Marine Landrot (Télérama)
Le 7ème Art & la Manière
mardi 23 février
2016 à 20h15
suivi d'une rencontre avec Jean Charles Fitoussi, cinéaste et critique
Tarif spécial étudiant : 4,80 €
L'ENFANCE NUE
de Maurice Pialat
avec Michel Terrazon, Linda Gutemberg, Raoul Billerey
FRANCE - 1968 - 1h23
L'existence douloureuse et cruelle de François, un garçon de dix ans, abandonné par ses parents et placé à l'Assistance publique. Il est accueilli par des retraités qui lui donnent beaucoup d'affection. Mais François ne peut s'empêcher de faire des bêtises et se retrouve bientôt dans une maison d'éducation surveillée.
http://www.tamasadiffusion.com/cinema/filmfiches/enfancenue.html
A PROPOS
François a 10 ans. Abandonné par sa mère, rejeté par sa famille d'accueil, il se retrouve chez les Minguet, un couple de retraités... Rien d'étonnant à ce que François Truffaut ait produit ce premier film de Maurice Pialat : têtu, solitaire et blessé, le héros de L'Enfance nue est le frère spirituel d'Antoine Doinel des Quatre Cents Coups. Regard tranchant, mâchoires soudées, le petit Michel Tarrazon incarne le paradoxe de l'enfant qui n'a pas le droit d'exister mais que l'on ne laisse jamais en paix.
Pialat nous livre son quotidien en épisodes courts et morcelés, comme les petits coups d'épingle et les brèves caresses qu'il reçoit au compte-gouttes, dans une vie conjuguée au seul présent. L'enfant n'accepte que l'amour des petits vieux, parce qu'ils n'ont pas l'âge de ses parents indignes. Il suffit d'écouter les merveilleux contre-ut cristallins qu'il entonne avec « Mémère la vieille » pour mesurer sa tessiture affective.
Marine Landrot (Télérama)