ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
La première projection de Bande de filles, de Céline Sciamma, à la Quinzaine des réalisateurs, jeudi 15 mai à Cannes, s'est terminée par les applaudissements nourris du public présent. L'histoire de ces adolescentes des « quartiers », portée par la jeune Karidja Touré, a largement séduit aussi les critiques étrangers.
Selon le Hollywood Reporter : « le merveilleux troisième opus de Céline Sciamma, Bande de filles, alterne les thèmes qui lui sont chers : l'adolescence et l'exploration du genre sexuel, qu'elle emmène dans de nouvelles directions vivifiantes avec tendresse, honnêteté, en évitant rigoureusement tout sentimentalisme. (...) La performance de la débutante Karidja Touré est époustouflante. (...) Alors que La Haine s'alimentait de sa crudité viscérale et de sa violente intensité, Bande de filles est plus un portrait où la force n'exclut pas la vulnérabilité, l'humour, mais aussi la douceur (...) L'approche de Sciamma est à la fois intelligente et désarmante. Elle obtient des performances superbement réalistes de ses actrices non-professionnelles (à l'issue de la projection en conférence de presse, la réalisatrice a expliqué : “Je ne suis pas du tout obsédée par l'amateurisme, c'est plutôt une question d'âge, de fait elles sont novices” (...) Aussi délicat et mémorable que fut Tomboy, c'est un pas en avant pour le singulier talent de Céline Sciamma. »
(« Bande de filles va probablement détrôner De Rouille et d'os dans l'usage de la meilleure chanson chewing-gum-pop au Festival de Cannes » – une allusion à la formidable scène sur Diamonds de Rihanna dans Bande de filles, et à Fireworks de Katy Perry sur laquelle Marion Cotillard danse sur son fauteuil roulant dans de Rouille et d'os.)
Pour Variety, « l'approche de Céline Sciamma ringardise les études anthropologistes superficielles pour délivrer une étude de caractères vitale, sans jugements (...) Bande de filles est un rare film “de gang” à éviter les clichés du genre. » Screen Daily surenchérit : « il a toute la détermination et la force de vie de son héroïne de 16 ans. Céline Sciamma a la faculté de réconcilier la volupté avec la théorie des genres. (...) C'est le “girl power” contre le patriarche, les courbes contre la planéité ».
Avant première
lundi 25 août
2014 à 19h30
en présence de la réalisatrice Céline Sciamma
Soirée organisée en collaboration avec l'association Premiers Plans dans le cadre des Ateliers d'Angers
BANDE DE FILLES
de Céline Sciamma
avec Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh, Marietou Touré
France - 2014 - 1h52 - Cannes 2014
Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
https://www.facebook.com/pages/C%C3%A9line-Sciamma/258780654132973?fref=ts
A PROPOS
La première projection de Bande de filles, de Céline Sciamma, à la Quinzaine des réalisateurs, jeudi 15 mai à Cannes, s'est terminée par les applaudissements nourris du public présent. L'histoire de ces adolescentes des « quartiers », portée par la jeune Karidja Touré, a largement séduit aussi les critiques étrangers.
Selon le Hollywood Reporter : « le merveilleux troisième opus de Céline Sciamma, Bande de filles, alterne les thèmes qui lui sont chers : l'adolescence et l'exploration du genre sexuel, qu'elle emmène dans de nouvelles directions vivifiantes avec tendresse, honnêteté, en évitant rigoureusement tout sentimentalisme. (...) La performance de la débutante Karidja Touré est époustouflante. (...) Alors que La Haine s'alimentait de sa crudité viscérale et de sa violente intensité, Bande de filles est plus un portrait où la force n'exclut pas la vulnérabilité, l'humour, mais aussi la douceur (...) L'approche de Sciamma est à la fois intelligente et désarmante. Elle obtient des performances superbement réalistes de ses actrices non-professionnelles (à l'issue de la projection en conférence de presse, la réalisatrice a expliqué : “Je ne suis pas du tout obsédée par l'amateurisme, c'est plutôt une question d'âge, de fait elles sont novices” (...) Aussi délicat et mémorable que fut Tomboy, c'est un pas en avant pour le singulier talent de Céline Sciamma. »
(« Bande de filles va probablement détrôner De Rouille et d'os dans l'usage de la meilleure chanson chewing-gum-pop au Festival de Cannes » – une allusion à la formidable scène sur Diamonds de Rihanna dans Bande de filles, et à Fireworks de Katy Perry sur laquelle Marion Cotillard danse sur son fauteuil roulant dans de Rouille et d'os.)
Pour Variety, « l'approche de Céline Sciamma ringardise les études anthropologistes superficielles pour délivrer une étude de caractères vitale, sans jugements (...) Bande de filles est un rare film “de gang” à éviter les clichés du genre. » Screen Daily surenchérit : « il a toute la détermination et la force de vie de son héroïne de 16 ans. Céline Sciamma a la faculté de réconcilier la volupté avec la théorie des genres. (...) C'est le “girl power” contre le patriarche, les courbes contre la planéité ».